Chapitre 20

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Désolée, désolée, désolée! La publication a eu du retard 😭 Mon planning de hier était beaucoup trop chargé!
Enfin le chapitre est la maintenant et c'est l'essentiel! 👍






Pour avoir déjà eu le droit de se promener dans la ville paysanne, Ikkaku connaissait un peu les lieux. Elle reposait l'espoir de se cacher ici uniquement sur la présence d'une femme lui ayant déjà proposé le couvert.

Difficilement, elle s'avança dans les rues faiblement éclairés. Ici, tout le monde se couchait avec les poules sauf les visiteurs peuplant les bars. Tous travaillait dure la journée et aucun habitant natif n'avait de temps à perdre à s'amuser une fois le soleil couché.

La mécanicienne reprit son souffle en s'appuyant contre un des murs de bois de l'une des habitation. Anna n'avait toujours pas reprit conscience et cela commençait à l'inquiéter. Elle ne se cacherait pas éternellement ici, son amant la retrouverait vite et exigerait des explications au changement de plan imprévu. Si son ancienne amie ne parlait pas, elle se ferait de nouveau malmener.

Elle prit une grande inspiration et marcha les quelques pas la séparant de la maison en pleine ville de la femme lui ayant déjà offert son aide. Anna se faisait un poids lourd à porter, mais elle tint bon jusqu'à la lâcher pour tambouriner contre la porte.

– J'arrive, grogna la voie d'une femme audiblement de mauvaise humeur d'être réveillée à une heure si tardive.

Elle déverrouilla quelques loquets avant d'ouvrir sa porte. Une magnifique rousse se tint droite devant les deux femmes. Elle ne portait qu'un string rouge, laissant sa poitrine à l'aire libre. Avant qu'elle ne puisse identifier clairement qui la dérangeait, Ikkaku l'implora de l'aider.

– Ikkaku? Reconnut enfin la rousse. Qu'est-ce que tu fais ici? T'as enfin lâché ce vice-amiral à deux berrys pour t'enfuir.

– Plus ou moins, je t'en pris, on a besoin d'une planque pour au moins la nuit, s'il te plaît.

Elle leva un sourcil en entendant la mention d'une autre personne. Elle rentra chez elle en ordonnant à l'ancienne pirate de ne pas bouger. Elle revint avec de petites lunettes rondes sur le nez. Elle ouvrit de grands yeux en voyant l'état de la suppliante.

– Ikkaku, qui est-ce qui t'a fait ça?

– Le chef, mais c'est pas l'important.

Elle désigna Anna du regard.

– Elle a besoin d'aide, tu peux faire quelque chose, doc?

***

Anna se réveilla en grimaçant. Son ventre lui faisait encore mal. Le jeu tournoyant de son estomac la poussa à se pencher sur le côté pour vomir. Elle ne put repousser les mains s'activant derrière elle pour lui tenir les cheveux et lui frotter le dos.

– Ça va aller, ma belle, lui dit une voie de femme qu'elle n'avait encore jamais entendu.

– Merci, articula-t-elle lorsqu'elle eut fini.

Ses sens plus éveillé, elle put sentir sous elle un matelas et sur elle une couverture.

– Reste sur le côté pour le moment, lui indiqua la femme vêtue de rouge l'ayant aidée.

– Qui êtes-vous et où est-ce que je suis?

Celle portant une robe rouge à l'ancienne ceinte d'un tablier noir la regarda avec un sourire un peu amusé. Ses pommettes saillantes traduisaient son âge et donnaient un aspect sévère à son visage. Le chignon tenant ta chevelure flamboyante ne faisait que renforcer ces effets.

Maman, papa veut que je tue des gens !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant