Chapitre 10: Une sortie libératrice

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"This is My Familly. I found it all on my own. It is little and broken. But still good, yeah, still good." -Stitch-

" C'est ma Famille. Je l'ai trouvé tout seul. Elle est petite et brisée. Mais elle me convient, oui, elle me convient."

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Le silence régnait sur le chemin du loft. La lune brillait haut dans le ciel, éclairant leurs pas d'une douce lumière argentée. Les bruits ambiants faisaient légèrement frissonner Stiles mais la présence de l'Alpha le rassurait. Enfin, il était toujours un peu en colère contre lui vis à vis de l'ultimatum qu'il lui avait posé mais en même temps il savait, au plus profond de lui, que rien ne pourrait lui arriver tant que Derek serait là.

Le loup, lui, s'en voulait terriblement. Il ne savait pas qu'aujourd'hui c'était l'anniversaire de la mort de Claudia et s'il avait su, il n'aurait pas forcé l'adolescent à le suivre de cette manière. Il aurait trouvé une solution comme camper devant la maison des Stilinski et ainsi laisser Stiles tenir compagnie au shérif... Mais le plus jeune ne lui avait rien dit, comment aurait-il pu savoir?

Il passèrent la porte du loft toujours avec cette même tension palpable. Stiles se déchaussa et s'installa sur le canapé, il n'avait qu'une seule envie: dormir.

-" Non, Stiles. Tu vas prendre ma chambre et moi le canapé." affirma cependant Derek.

-" C'est bon Derek, t'inquiètes, je peux prendre le canapé."

-" Je ne te donnais pas le choix." grogna le loup.

Stiles soupira. Il n'aimait pas quand Derek utilisait son rang de méchant Alpha autoritaire pour l'obliger à faire ce qu'il voulait mais ce soir, il n'avait pas la force de lui tenir tête.

Il montèrent tous deux dans la dite chambre, Derek lui montra la pièce ainsi que la salle de bain adjacente puis sortit en prenant soin de fermer la porte derrière lui.

Stiles ne réfléchit pas plus longtemps et se faufila sous les couettes chaudes du lit douillet. Il ne prit pas longtemps à trouver le sommeil, apaisé par la douce odeur de Derek qui parfumait les draps.

Le Hale, quant à lui, était allongé dans le noir, sur son canapé gris et fixait le plafond. Il n'arrivait pas à dormir. Il était trop inquiet pour pouvoir fermer l'œil.

Il restait moins de vingt-quatre heures...

La respiration lente et sereine de l'adolescent le rassurait tout de même quelque peu. Son cœur battant était une douce symphonie aux oreilles du loup qui ne voulait pas que cette mélodie ne s'arrête, ni demain, ni jamais.

Il passa une longue partie de la nuit éveillé mais Morphée vint bientôt le cueillir lui aussi.





Derek se réveilla en sursaut prêt à attaquer quiconque se trouverait devant lui. Il avait fait un cauchemar. Il avait revu sa famille, sa famille dans un brasier rougeoyant de sang. Il avait senti cette odeur, cette odeur putride de chaire carbonisée. Il avait entendu les cris, les cris d'horreur de ses proches brûlants dans ces flammes affreuses. Mais au milieu de tout cela, il avait aperçu un corps. Un corps qu'il connaissait que trop bien. Un corps qu'il rêvait de pouvoir toucher.

Stiles était étendu là, dans une marre de sang. Son sang. Le torse lacéré, le regard fixe, le cœur silencieux. Il l'avait prit dans ses bras, l'avait serré fort, si fort, hurlant son désespoir à s'en déchirer les cordes vocales. Puis il l'avait senti bouger. Empli d'espoir, il avait regardé ses lèvres s'ouvrir pour prononcer ces quelques mots:

Mine at the Lunar eclipse - STEREK (en Pause) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant