𝚘𝚛𝚒𝚐𝚒𝚗𝚜 / Sieg x Oc

𝕔𝕒𝕞𝕡𝕚𝕟𝕘

Salut salut !
Je ne m'étais pas encore exprimée en tant qu'auteure au sujet de cette fiction ^^
Je l'ai écrite parce que j'ai remarqué qu'il y avait très peu (voir même pas du tout) de fanfic sur Sieg (et à mon très grand regret). J'espère que ce nouveau chapitre te plaîra, et à l'heure où j'écris ce chapitre, Sieg est introduit dans le prochain chapitre ! (Je sais que ça fait long mais je voudrais lui donner une entrée réaliste😩).

Y aura sûrement du lemon plus loin dans l'histoire, et je ferais de sorte à ce qu'il n'est pas une très grande importance pour que les âmes sensibles ne soient pas désavantagées par la suite !
Bonne lecture !

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Le bruit des pas des chevaux sur les pavés résonnait autour d'eux. La charrette tremblait, dérangeait ceux en quête de calme. Tu admirais le paysage, n'ayant rien trouvé de plus intéressant à faire. Le prisonnier présumé transpirait sous le soleil d'été et brûlait sous la chaleur. Livai le toisait d'un air dégoûté. Une garde d'hommes à cheval, disposés tout autour de toi, guettait les horizons éperdus.

Le trajet ne fut pas plus long. A peine avoir posé le pied dans la « fausse forêt », tu partis avec le caporal à cheval, pour aller rejoindre la véritable garde de Sieg. Pressés et stressés, les chevaux se plaignaient de fatigue mais demeuraient contraints à vos ordres.

« Oi, gamine, c'est par là. »

Vous rentrèrent dans des bois marécageux. La boue embourbait les sabots des chevaux qui n'hésitaient pas à hennir quand l'envie leur prenait de se plaindre. Tu quittas ta monture, suivie de Livai, puis le suivit. Tu aperçus des soldats, perchés dans les chênes. Tu contournas le grand lac et arrivas au camp. Un feu hésitant trônait au centre des tentes.

« Ça fait très camping..., plaisantas-tu. »

Livai ne parut pas sensible à ton humour et alla se rallier à d'autres membres du bataillon.

« Où vous avez rangé le macaque ? grogna t'il. »

Tu visitas les lieux. Les tentes étaient nominatives, et étaient désignés pour deux personnes. Et tu étais avec...

« JULIA ! crias-tu en te jetant dans les bras de ton amie. Je ne savais pas que tu participais à cette mission !

- Estia ! Ahhh tu m'avais manqué, toi ! »

Les mots et les anecdotes ne s'arrêtaient plus. Vous avez parlé pendant de longues minutes, peut être des heures. Ta gorge commençait à être sèche, et le soleil se couchait et assombrissait le ciel.

« On devrait peut être penser à... cuisiner le repas ? proposa ta camarade. »

Tu regardais autour de toi, et te rappelais que si vous ne le feriez pas, personne ne mangerait.

« Je suppose que... nous n'avons pas réellement le choix... »

Vous vous êtes donc séparées, à la recherche des outils et des ingrédients pour préparer un dîner copieux. En te rendant vers la grande tente qui servait d'entrepôt, tu passas à nouveau devant ta tente. Il te revint alors que tu ne savais toujours pas l'identité de ton colocataire, alors tu décidas de jeter un œil à la pancarte qui avait été planté à côté de ton petit habitat. La façon dont le camp avait été installé, et la propreté qui lui était accordé ne semblait pas cohérent avec un court séjour ici. Hanji avait prévu l'effet de panique. En rassurant chacun de ses soldats, celui leur permettrait de se concentrer plus sur leur mission que sur leur chance de survie ou ceux de leur famille. On ne pense pas souvent à la douleur psychologique, à ce manque qu'on peut ressentir vis à vis de ce que l'on aime, surtout dans un climat de tension tel qu'il est actuellement. Tu avais de la chance de ne pas avoir de famille, à Paradis. Pas vivante, en tout cas.

Tu te penchas un peu en avant pour lire la pancarte.

« Estia ! J'ai trouvé une marmite ! »
« Estia ? Tu m'as entendu ? »
« Hey ! T'étais sensée chercher les légumes ? Qu'est ce que tu fais devant cette tente ? Ah c'est la tienne ! Hein ? C'est quoi ce bordel ? Y a forcément une erreur, on est disposés par sexe... »