J’entendis la porte se claquer derrière alors que je me dépêchais de m’éloigner le plus de cette maison. Mais qu’est ce qui avait bien pu se passer dans la tête de ma mère je ne comprenais pas ce qu’il lui arrivait, comment pouvait elle sincèrement croire en de telles absurdités. J’allais devenir folle si je restais dans cette maison il fallait absolument que je parte le plus loin possible. Non mais c’est vrai quoi des sorcières ! Et puis quoi encore on a des pouvoirs magiques et peut voler avec des balais. Non elle débloque complétement. Il fallait que je me dépêche d’aller retrouver mes amis, eux au moins étaient psychologiquement stables. Comme convenu nous devions tous nous retrouver à dix-neuf heure chez Louis pour prendre le bus jusqu’au petit resto japonais qui était pas loin de là où nous habitions. Une fois arrivé devant chez lui je sonnai à la porte.
- Salut, me dit-il avec un air confus, tu es déjà là ?
- Oui je me suis disputée avec ma mère tu devineras jamais ce qu’elle vient de me sortir, lui répondis-je en ricanant.
- N’en soit pas si sûre, vient on va attendre Elizabeth sur la terrasse.
Puis il attrapa son manteau et se dirigea vers la balancelle un peu rouillée qui était sur sa terrasse devant sa maison face à son jardin, et il me fit signe de m’asseoir à côté de lui. Le soleil commencé à descendre dans le ciel en créant de grand drapé rosse et violet. On pouvait sentir une petite brise rafraichissante nous caressait le visage, je me détendais un peu en essayant d’oublier le scandale qui s’était passé à la maison. Mais Louis me ramena rapidement à la réalité. Tout en continuant à balancer la nacelle il me dit :
- Alors qu’est-ce qu’il s’est passé avec ta mère ?
- Elle vient juste de me sortir la plus grosse connerie que je n’ai jamais entendue, figure toi que selon elle nous sommes des sorcières, dis-je sur un ton sarcastique.
- Tu ne me croiras jamais, ma mère vient de me sortir exactement la même chose.
Sur le coup j’en restais sans voix, je n’arrivais pas à assimiler les paroles de Louis, mais qu’est-ce qu’il leur prenait à nos parents.
- Il va falloir que je me renseigne pour savoir qu’elle substance illicite nos parents consomment, blagua Louis pour détendre l’atmosphère.
- Non mais je ne sais même pas quoi dire tellement c’est absurde.
A ce moment nous vîmes arriver Elizabeth qui était très belle dans sa robe bleu électrique avec comme toujours ses éternelles escarpins. Elle semblait toute joyeuse et complétement surexcité contrairement à nous qui étions complétement dépités. Elle s’approcha vers nous et après nous avoir fait la bise elle lança.
- Il m’arrive un truc de ouf, vous ne me croirais jamais quand je vais vous dire ce que je viens d’apprendre.
Pas étonné du tout au point où j’en étais je me disais que ça ne pouvait de toute façon pas être pire que ce nous étions déjà en train de vivre.
- Essaies toujours, lui dis-je.
- Ma mère vient de m’annoncer que j’étais …
- Attends ne me dis pas que toi aussi tes parents t’ont sorti le grand discours comme quoi tu étais une sorcière, la coupais-je.
- Attends parce que vous aussi vous êtes des sorciers, dit-elle avec un immense sourire, mais c’est trop cool ma vie devient enfin super intéressante, jubila-t-elle.
- Non mais tu rigoles là, tu ne vas quand même pas me dire que tu crois toutes ces idioties, je commençais légèrement à m’énerver.
- Avoue que quand même c’est bizarre que nos parents nous sortes ça en même temps, ça fait quand même une sacrée coïncidence.
De mieux en mieux maintenant c’était mes amis qui étaient persuadé d’être des sorciers comme si ça ne suffisait pas avec ma mère je commençai vraiment à en avoir ras le bol de toutes ces histoires. Pourquoi je ne pouvais pas avoir une vie normale, avec des parents normaux et des amis normaux comme tout le monde. Pourquoi fallait-il que nous soyons des sorciers, et puis qu’est-ce que je racontais nous n’étions pas des sorciers, de toute façon ça n’existait pas. Nous décidâmes d’arrêter de polémiquer sur ce sujet et nous parlâmes du bac.
Une fois arriver au restaurant nous commandions des sushis, j’adorais la nourriture japonaise, j’aurais pu manger des sushis tous les jours. Mais Elizabeth étant Elizabeth elle ramena le sujet sur la table me coupant définitivement l’envie de manger.
- Aller Diane tu ne vas pas me dire que tu n’aimerais pas être une sorcière, comme dans Harry Potter.
- Bien figure toi que non, moi tous ce que je veux c’est une vie normale, et puis de toute façon arrête de parler comme si nous étions de machin truc avec quelconques pouvoirs magiques, franchement tu vas me dire que tu crois que ça existe.
Voyant que nous commencions à nous énervées Louis intervint :
- Bon écoutez j’ai une idée, on a qu’a laissé une chance à nos parents, on organise une soirée ou on se retrouve tous ensemble et on leur demande de prouver ce qu’ils disent de manière rationnelle.
- Ok ça me semble une assez bonne idée, dit Elizabeth.
- Je ne sais pas, je ne suis pas sûre…
- Aller de toute façon tu n’as rien à perdre si tu es si persuadé que ce ne sont que des conneries, essaya de me convaincre Elizabeth.
- Bon d’accord, on leur donne une chance, on dit demain soir chez moi j’en parlerais à ma mère et je vous appellerais pour vous dire l’heure.
Sur ce nous rentrâmes tous chez nous, bien déterminés à tirer au claire toute cette histoire, même si au fond de moi j’espérais que tout ceci ne ce soit jamais produit.
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Descendante
FantasyDiane Beauchamps mène une vie paisible, partagée entre sa maison familiale et son lycée. C’est une fille en apparence plutôt banale, elle n’est pas populaire ou très jolie. Mais Diane n’a pas une famille comme les autres, ce sont des sorciers, et el...