Chapitre 9

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Merci beeaucoup à toute les personnes qui lisent mon histoire et à toutes celles qui me laisse des messages encourangeants cela me touche vraiment <3 Je suis toujours ouverte à tout vos commentaires et vos avis m'intéresse ;) n'oubliez pas de voter si vous aimez :) Bonne lecture

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J’étais réveillée à 9h par mère, j’espérais que les sorcières pouvaient quand même faire la grasse matinée, cela faisait deux jours que j’étais en vacances et j’avais déjà l’impression que cela faisait un siècle que j’avais passé mon bac.

-         Debout Diane, on part dans une heure !

-         C’est bon je suis réveillée j’arrive cinq minutes !, criais-je.

De ce que j’avais compris aujourd’hui nous devions aller à un pique-nique chez une certaine Jeanne De Verdet, là où on devait rencontrer tous les autres sorciers. J’avais encore un peu de mal à y croire, et des fois je me surprenais à espérais que tout ceci n’était pas vraiment réel. Je m’approchais de mon armoire pour me choisir un tenue, non pas que je faisais très attention à la manière dont je m’habillais mais j’aimais bien regarder mon reflet dans le miroir en m’imaginant cinq, ou dix ans plus tard, mais ce matin je n’y parvins pas. J’enfilais finalement, un jean et un chemisier pourpre. Après avoir déjeuné je rejoignis ma mère qui m’attendait dans l’entrée avec un panier rempli à ras bord. Une fois dans la voiture je lui demandai :

-         C’est qui alors cette Jeanne De Verdet ?

-         C’est la sorcière que nous avons élu pour diriger le Coven. Tu verras sa maison est magnifique.

-         Il y aura Elizabeth et Louis aussi ?

-         Oui bien sûr  ainsi que tous les descendants des treize familles qui composent le Coven.

Ce ne devait pas être tous les jours que vingt-six sorciers se réunissaient, je sentais qu’il allait se passer des choses bizarres. Mais j’étais surtout curieuse de savoir qui était les dix autres futurs sorciers. Cette journée allait me réserver pleins de surprises. Alors que ma mère passait devant un portail en fer forgé colossal et s’engageait dans une allée bordée de tilleuls taillés en cube, j’aperçus au bout la fameuse maison. Ma mère n’avait pas menti c’était magnifique, mais ce n’était absolument pas une maison, il s’agissait d’un château qui devait dater de la renaissance. On pouvait voir des petites tourelles sur les côtés bordées de reliefs semblable à de la dentelle. Il devait y avoir au moins une centaine de fenêtre, le jardin était immense et je pouvais voir se dessiner derrière une forêt. J’en avais le souffle coupé. Ma mère se gara dans l’allée.  Puis nous nous dirigeâmes vers une tente de réception, dans laquelle étaient disposées des tables magnifiquement décorées. Quelques personnes étaient déjà arrivées et je cherchai du regard mes amis, et finalement je les aperçus déjà assis au bout d'une table.

-         Bonjour Diane, me salua Louis.

-         Je suis trop contente que tu sois là, me dit Elizabeth en me serrant dans ses bras.

-         Je n’allais pas vous laisser vous amuser sans moi quand même, dis-je dans une tentative d’humour.

-         Tu as vu la baraque ?

-         Oui c’est vraiment magnifique, ça doit être cool de vivre dedans, répondis-je à Louis.

Avant que l’un d’entre nous puisse ajouter quelque chose d’autre Jeanne De Verdet entra dans la tente. Elle était plutôt mince, et paraissait très grande avec ces escarpins noirs brillants, elle portait un tailleur sûrement fait sur mesure vu comme il lui retombait parfaitement sur les hanches. Elle avait les yeux d’un bleu glacial, et des cheveux noirs coupés en un carré strict.

-         Bonjour à tous, et bienvenu,  je suis ravie de vous accueillir chez moi en cette belle journée. Je sais qu’un certain nombre d’entre vous sont un peu perdus, et se pose beaucoup de questions.

-         C’est le moins qu’on puisse dire, chuchotai-je à Louis qui se mit à rire discrètement.

-         Vos parents et moi-même faisons partie du Coven de bordeaux il n’existe plus que trois Coven en France et cent dans le monde. Vous représentez la nouvelle génération ainsi que le futur Coven. Cette semaine est très spéciale pour tous les Coven dans le monde et elle ne se produit qu’une seule fois par génération, en effet il s’agit de la semaine des quatre phases de la lune, au cours de laquelle vous recevrez vos pouvoirs. Notre communauté est régie par de nombreuses règles et pour l’instant je vous demanderez dans respecter scrupuleusement deux, tout d’abord ne révélez à personne sous aucun prétexte le fait que vous êtes des sorciers puis si durant cette semaine vous observez des manifestations qui vous semble être de la magie vous devez absolument le dire à vos parents ou à moi-même. Sur ce je vous propose de profiter  du repas et nous reprendrons ensuite pour vous s’expliquer ce qui vous attend maintenant. Bon appétit à tous.

Des applaudissements remplirent la tente et je me retournai vers mes amis avec un air interrogatif. Qu’est-ce qu’il nous attendait maintenant ? J’allais m’asseoir à côté d’Elizabeth quand Jeanne m’aborda.

-         Bonjour Diane, je suis très contente que tu sois venue, ta mère m’a dit que ça n’avait pas été facile de te convaincre.

De mieux en mieux, ma mère était allée tout raconter à cette Jeanne, je ne lui faisais pas confiance.

-         Oui en effet j’aime bien me forger une opinion par moi-même et ne pas accepter tous ce qu’on me dit comme parole d’évangile, répondis-je du tac au tac un peu agacée.

-         C’est très bien tu as raison, bon je te laisse profiter du repas avec tes amis, à tout à l’heure, me dit-elle avec un sourire dont je n’arrivais pas à cerner ce qu’il y avait derrière.

Décidément je n’aimais pas cette femme. Je m’assis à côté d’Elizabeth, et nous parlions de tout et n’importe quoi jusqu’à la fin du repas. Au bout d’un moment je me retournai vers ma mère et lui posai la question qui me brulait les lèvres depuis la fin du discours.

-         Qu’est-ce qu’elle entendait par « ce qui va vous arriver maintenant », maman.

Ma mère semblait gênée comme si elle me cachait quelque chose, elle gesticula sur sa chaise et après s’être essuyée le coin des lèvres avec sa serviette elle me répondit.

-         Tu comprends bien qu’être une sorcière du jour au lendemain ce n'est pas facile, tu ignores dans quel monde nous vivons réellement et toutes les créatures qui y vivent aussi, tu vas posséder des pouvoirs, ceux-ci quel qu’ils soient vont être très convoités.

-         D’accord et alors, dit-je ne voyant pas où elle voulait en venir, ou ce qu’il fallait que je comprenne.

-         Eh bien voilà tu vas devoir suivre une formation d'un an ici auprès de Jeanne et d’autres professeurs.

Ma tête se mis à tourner et je n’entendais plus qu’un brouhaha lointain. Je n’en revenais pas que ma mère ne me l’ai pas dit plutôt, elle savait que j’attendais avec impatience l’année prochaine pour entrer à l’université. La colère qui commençait juste à s’être dissipée refit surface. Comment avait-elle pu me cacher quelque chose d’aussi énorme, est ce que Louis et Elizabeth étaient au courant. On aurait pu croire, d’ailleurs j’ai essayé de m’en convaincre, qu’être une sorcière allait être génial, que j’aurais toutes sortes de pouvoirs  pour me faciliter la vie, que je vivrais des aventures extraordinaires, mais en fait pour l’instant je n’avais rien gagné et j’étais en train de perdre mon bien le plus précieux, ma liberté. 

DescendanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant