Different but no different T1 || Noah X OC

Chapitre 13

—Ah vous voilà !

J'ai comme une impression de déjà vu.

—Vous êtes trempés. Vous étiez dehors lors de l'averse ?

—Tu as l'œil, Charlotte , répondis Noah en passant près d'elle pour reprendre son vélo.

Nous avons attendu près de de quarante-cinq minutes avant que la pluie ne cesse. Lors d'un laps de temps, nous avons réussi retourner en ville pour nous abriter dans un starbucks. Quand nous sommes entrés, les gens nous ont dévisagé. Vu la tenue que nous avions, c'est normal.

—Vous étiez où tout ce temps ? , s'interroge Marius.

Ah ! Où étions nous ? Ça, personne ne le saura.

Pendant des jours et des jours, j'ai espéré secrètement - sans même m'en rendre comte - vivre ce moment.

Je savoure ce moment le plus possible. Je ne sais pas ce que ce baiser à de plus spécial que les autres. Peut être parce que c'est mon premier. Je l'avoue, je n'ai encore jamais embrassé quelqu'un. Il y a une première fois à tout.

Je ne veux pas que ça cesse. J'ai l'impression que cet échange dure des heures, alors que ce ne sont que quelques secondes. Des secondes plus que magique. Seulement, il fait bien une fin. Ce baiser prend fin. Les mains de Noah sont posées sur ma nuque. Sont regard est planté dans le miens. Je reste sans voix. J'ai comme l'impression que le temps s'est arrêté autour de nous.

Je ne sais pas lequel de nous deux a de nouveau embrassé l'autre. C'est comme ci nos bouches étaient aimantées et qu'il fallait qu'elle se retrouve. Ce baiser, j'ai l'impression qu'il dure plus longtemps que le premier.

C'est un coup de tonnerre qui vient briser cet instant. Il est tellement fort que j'ai l'impression qu'il est à côté de moi. Je sursaute en poussant un cri et me retrouve dans les bras de Noah. Quand je relève la tête, je le vois, un sourire moqueur étiré sur ses lèvres.

—On a peur des orages, Andrews ?

—Roooh, te moque pas de moi ! , dis-je en riant tout en lui assénant un coup de point sur le torse. J'ai été surprise.

Il me regard d'un air de dire « à moi pas à d'autre ». On se met alors à rire. Sans qu'il n'y es de gêne ou autre, nous continuons à discuter.

Jusqu'à ce le soleil soit revenu sur la ville.

—On était au starbucks du coin, répond Noah sans réfléchir.

Ce n'est pas un mensonge, nous y sommes allés.

—Comment ça se fais que vous êtes autant trempés ?

—Marius, tu devines bien qu'on s'est prit l'averse juste avant d'entrer dans le starbucks quand même. C'est évident ! , m'exclamé-je.

Sans plus attardez à chercher d'autre arguments nous prenons nos vélos et rentrons au campus. Le trajet se fait comme à l'allée. Marius et Charlotte sont devant, tandis que Noah est avec moi derrière. Depuis que nous avons retrouvé les autres, nous ne nous sommes rien dit. J'ai peur qu'un malaise s'installe définitivement et nous empêche de parler comme avant. Cependant, j'ai pas l'impression que ça risque d'arriver.