la promise du cheikh

Chapitre12

Jamil regardait sa princesse d'un regard protecteur, il la trouvait si fragile, son petit corps pourrait être brisé d'une simple pression. Il serra les dents en repensant à tout ce qu'elle avait pu subir enfant. Sa propre sœur avait failli se faire violer et cela l'avait mit dans un état insondable. Alors pour ce qui était de sa propre femme... Il sortit de ses pensées rapidement pour éviter de retrouver cet homme sur le champs et de commettre un meurtre. Son regard se perdit dans celui bleu océan de la jeune femme. Ce bleu était si intense qu'il avait l'impression qu'elle pouvait lire en lui.

La jeune femme repoussa son assiette et le regarda presque d'un air suppliant.

-Très bien, tu as fini, tu peux te lever.

-Tu me donne des ordres presque tout le temps depuis que je suis là lui confia t-elle en feignant d'être mécontente. 

-Je sais. Je le fais parce que j'aime tout contrôler, tout ce qui m'entoure. Mais surtout parce que tu en as besoin, tu préfère qu'on te dise quoi faire. Cela ne fais pas de toi une soumise, en plus tu as du caractère, tu as juste peur de prendre certaine décision toute seule. Alors je vais continuer à te donner des ordres pour te souffler qu'elle chemin prendre. 

Sa voix était douce mais très ferme. Swetlana sentit un sorte de chaleur dans sa poitrine. Il avait raison, elle se sentait rassurer lorsqu'on prenait des décisions pour elle mais elle savait aussi qu'il fallait se battre contre ses vieux démons et retrouver son courage perdu il y a sept ans.

-Je me sens fatiguer mentit-elle.

-Non contra t'il, tu es en pleine forme, tu veux juste fuir l'évidence... mais je ne te laisserai pas fuir. Tu vas la surmonter cette réalité et je t'aiderai fit-il solennellement.

-Et on va commencer par tes chers  parents.

-Quoi? Pourquoi...

-La semaine prochaine on ira à New York leur rendre une petite visite

-Pourquoi il...

-Pour la simple raison que je ne savait rien de cette histoire de viol coupa t'il d'une voix tranchante.

Swetlana déglutit péniblement devant la fermeté de son mari, elle se demandait maintenant si elle n'aurait pas dû garder ça pour elle.

-Tu sais c'est du passé et mon père n'en savait rien juste ma mère et elle pensait que c'était des paroles d'une ado en pleine crise d'hormones alors...

-Peu importe il faut tirer ça au clair.

-Comme tu voudras. Après tout je n'ai jamais eu mon mot à dire murmura t'elle.

-Si je prend des décisions à ta place je viens de te l'expliquer c'est pour ton bien. Mais cela ne veux pas dire que ton avis ne compte pas. Il lui prit le menton avant de continuer: ne te dévalorise plus jamais devant moi tu as compris?

-Oui!

-Maintenant tu peux aller te coucher.

-Et toi, tu ne viens pas?

-J'ai quelques dossiers à boucler avant lui dit-il avant de l'embrasser sur le front.

Elle s'en fut alors dans leurs appartements et se changea, pour enfin se glisser dans le lit sous les couvertures.

  -Es tu sûr de ce que tu avance? Demanda Jamil.

-A cent pour cent répondit l'autre.

-Où va t-il séjourner? 

-Au Bellagio. Il prévoit une partie de poker au casino.

-Il a les moyens pour ça?

-Il a hérité de sa défunt épouse.

-De quoi est-elle morte? 

-La pauvre à vingt-deux ans, une riche héritière qui vit un an d'amour avant de se noyer un jour d'orage. Elle est tombé de son yacht sur la côte d'azur. Son corps a été retrouver deux jours plus tard et devine quoi.

-Quoi?

-Elle portait un diamants de trente carats et cette dernière n'a jamais été retrouver malgré les recherches.

-Tu pense qu'il l'a tuer?

-Bien-sûr, ça saute aux yeux tu trouve pas?

-Bon faxe moi tes documents au plus vite, je te rappelle plus tard.

-Très bien bonsoir.

-Oui et s'il te plait va rejoindre ta femme et ton fils, je ne voudrais pas que Isis s'inquiète.

-Promis, bonne nuit majesté.

-Bonne nuit Andreï. 

Il mit fin à la conversation et alla rejoindre, sa femme.

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     Deux jours plus tard

-Swety le trajet va être long alors mange assez dit Jamil comme si elle avait cinq ans.

-D'accord répondit-elle.

-Maintenant tu va peut être me dire pourquoi tu prend ces compléments lâcha t-il en montrant sa boite de pilule.

Swetlana battit énergiquement des cils ne sachant quoi dire.

-Je...c'est...

-Moi je m'épuise à te faire manger plus et toi tu t'obstine à maigrir.

-C'est pour la danse se justifia t-elle à demie-voix.

Le cheikh inspira un bon coup et se passa une main dans les cheveux avant de reprendre plus calmement:

-Tu es la cheikha ce qui veut dire que tu dois constamment être en bonne santé pour l'éventuel enfant que tu auras à porter tu comprend? il ne s'agit pas que de toi mais de tout un peuple.

-Oui, je ne les prendrai plus promis.

-Je préfère ça.

-Je vais me changer annonça la jeune femme en déposant sa fourchette.

-Très-bien.

Elle se leva et se dirigea vers l'énorme dressing. Elle défila dans les rayons et choisi finalement un caftan bleu roi et un voile pourpre. Elle aimait beaucoup Samira et appréciait son aide mais pour elle c'était trop alors elle se prépara seule.

Elle s'habilla devant le grand miroir en souriant sans top savoir pourquoi puis, elle se brossa les cheveux en les laissant retomber dans son dos avant de poser son voile et les joyaux. C'est-à-dire, les bijoux emblématique de la cheikha. Elle n'était pas obligée de les mettre mais elle les adorait. Il y en avait trois; un anneau d'or incrusté de petits rubis, un pendentif représentant un œil avec l'iris en rubis et une chaine de pied. Elle sortit de la chambre et alla le retrouver dans le salon de leurs appartements.

Il était au téléphone et elle se racla la forge pour qu'il remarque sa présence.