Chapitre17

1.6K 144 3
                                    


Elle rougit en comprenant où il voulait en venir.

-Vraiment? Et qu'est-ce que cela implique? demanda-t-elle en entrant dans son jeu.

-Viens, je vais te montrer un truc.

Il lui prit la main et ils traversèrent tous les deux le couloir presque comme deux adolescents. Ils arrivèrent au sommet de la tour et avancèrent jusqu'à la rambarde.

Swetlana retint son souffle. Les dunes au loin avaient une légère teinte rouge qui au soleil donnait l'impression d'un océan immobile, stagné. Le temps semblait s'arrêter et la jeune femme se sentit soudain plus petite que d'habitude, tellement ces terres étaient immenses et apaisantes.

-Waouh souffla-t-elle ébahie

-C'est beau n'est-ce pas ?

-Tu blague c'est magnifique répliqua-t-elle en s'approchant plus de la rambarde pour s'y accrocher.

-C'est vrai murmura-t-il en enlaçant ses doigts au siens tout en collant sa joue rugueuse à la sienne aussi douce que celle d'un bébé.

-Tu pique railla-t-elle.

-Merci du compliment.

Ils éclatèrent tous les deux d'un rire de joie puis il déclara :

-Allez, il est temps de te faire pardonner.

-Et comment vais-je m'y prendre ?

-J'ai ma petite idée là-dessus, on aura besoin d'une chambre pour ça.

- chto ya budu s toboy delat' (que vais-je faire de toi) dit-il à sa plus grande surprise.

Bien sûr ! il parlait russe, que croyait-elle.

Il la poussa sur le lit et se mit au-dessus d'elle. Il lui plaqua les mains au-dessus de la tête afin qu'elle ne bourge pas et l'embrassa avec fièvre. Chaque centimètre de son était chéri par de multiple baisers. Il était sauvage et la jeune femme avait perdu son souffle. Elle plia ses genoux, l'invitant à glisser ses mains sur ses jambes, les dénudant ainsi du léger tissu de sa robe. Dès qu'il eut atteint la ceinture de sa culotte, il la lui retira d'un coup sec et entama de taquiner son bourgeon avec son pousse. Elle gémit en essayant de refermer les cuisses. Mais, il les tenait fermement écartées. Il s'arrêta et plongea la tête entre ses jambes offerte pour ainsi titiller son sexe avec sa langue.

Swetlana lui agrippa les cheveux à deux mains et se cambra, out en gémissant, déchirant le silence. Il continua ainsi jusqu'à ce qu'elle ne jouisse sous ses assauts effrénés.

Enfin, il l'aida à se redresser pour lui retirer sa robe. Il retira par la suite sa djellaba et son boxer, puis s'allongea en la positionnant à califourchon sur lui.

-Maintenant c'est toi qui commande lui dit-il.

Elle rougit et écarquilla des yeux complètement perdue.

-Mais... je... je ne sais pas quoi faire.

Jamil se sentit alors bête. Elle était innocente, elle ne connaissait rien à tout cela. Il la souleva alors doucement avant de l'empailler sur son érection. Il répéta le même geste deux fois et lui dit :

-Comme ça.

Swetlana s'exécuta en faisant les mêmes mouvements de montée et de descente ; s'appuyant à deux mais sur torse.

-Oui comme ça mais plus vite maintenant habibti.

Elle s'exécuta encore en accélérant son rythme du mieux qu'elle put. Puis soudain il la renversa et se retrouva à nouveau sur elle. Il la martela de violent coup de rein. Le plaisir qu'il lui donnait était tel qu'elle ne maîtrise plus son propre corps. Elle était traversée par des myriades de sensations contradictoires, se bousculant en elle tandis que son mari la pilonnait toujours en étouffant leurs gémissement rauques et aigus avec des baisers langoureux. Elle finit par jouit à nouveau rn criant son prénom et il déversa en elle sa semence avec un grondement rauques et sauvage. Ils restèrent ainsi pendant un moment, lui, allongé sur elle la tête dans son cou et elle, la main dans ses cheveux.

Le téléphone de Jamil sonna. Il se redressa la libérant de son poids et se retira d'elle en lui arrachant une grimace de douleur.

-Désolé s'excusa-t-il avant d'aller répondre.

La jeune slave se leva et se rendit à la salle de bain attenante. Elle s'arrêta devant le miroir et remarqua sa tête décoiffée, elle avait l'air comblée, c'était le cas.

Jamil était loin du portrait qu'elle lui avait dressé même si son mariage n'était pas encore totalement accepté, elle devait reconnaitre qu'elle se sentait bien avec lui et en sécurité. Sa façon de la canaliser et de lui donner des ordres précis sur quoi faire était sans aucun doute la meilleure pour une personne comme elle. Elle n'était pas soumise, elle manquait juste de confiance en elle et elle souffrait d'un complexe d'infériorité dû au silence de toute ces dernières années à se sentir coupable. Elle le savait juste, elle ne voulait pas le reconnaitre.

Laissant ses pensées de côté, elle entra dans l'habitacle de la douche et se dégourdit ses muscles crispés sous le jet d'eau chaude.

Elle sentit la présence de son mari derrière elle et se retourna tout rouge. Elle tomba face à un tas de muscles saillants. Il l'embrassa avec fourgue et la plaqua contre la paroi lui faisant nouer les jambes autours de sa hanche. Il la pénétra brutalement. Son cri à la fois d'étonnement et de douleur fit écho dans l'habitacle tandis que son mari la martelait encore et encore.

Swetlana gémissait, haletante. Son emprise était tellement forte que ça en devenait douloureux. Il était brutal et elle ne saurait dire si elle pourrait tenir encore la cadence. Au bout d'un moment il jouit en elle l'appelant ainsi au même geste.

Il se retira, dénoua se jambes cotonneuses et posa son front contre le sien la maintenant toujours contre la paroi en verre.

-Désolé, je ne voulais pas être brutal murmura-t-il contrit.

-Qu'est-ce qui ne va pas ? demanda-t-elle tandis qu'il lui faisait des baisers empreint de tendresse dans le cou.

Il soupira longuement.

-C'est grave ? ça a un rapport avec ta santé ? ou avec le pays ou...

-Rien de tout cela.

-Oh ! alors qu'il y a t-il ? Insista la jeune femme.

-Viens.

Il l'entraina hors de la douche et lui mit une serviette autour du corps emprisonnant ses bras. Il en mit une autour de la taille et sortit avec elle.

la promise du cheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant