Chapitre20

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Allongés sur le lit de la tente avec leurs jambes entremêlées, Swetlana savourait les caresses que lui procurait son mari. Si seulement ils pouvaient rester ainsi toute la vie..

-Tu avais l'air à cran aujourd'hui que s'est-il passé ?

-Le pétrole lâcha-t-il à sa plus grande surprise.

-Le pétrole?

-Oui le pétrole... Tu ne peux pas comprendre.

-Comment ça? Insista-t-elle.

-Swety! avertit-il.

-D'accord céda la jeune reine.

Elle adorait se surnom qu'il lui donnait.

-Jamil?

-Mmm? 

-Si un jour... Si on se dispute et que tu ne veux plus de moi tu me répudieras?

-Non dit-il avec conviction.

-Et si c'est moi qui veux partir?

-Je ne te laisserai pas partir dit-il simplement.

-Et si, je ne suis plus heureuse à tes côtés?

-Alors là, je te laisserai partir car, il n'y que ton bonheur qui compte pour moi. Mais, es-tu heureuse maintenant?

-Oui chuchota-t-elle les yeux clos. Très heureuse et toi l'es-tu? 

-Plus que tu ne l'imagine.

-J'aimerais rester comme ça toute la vie murmura-t-elle en se lovant plus contre son amant.

-Moi aussi mais nous avons des devoirs qui nous attendent.

-Je sais admit-elle tristement.

Jamil se leva l'obligeant à se lever également et lui demanda de se rhabiller. Il fit de même et ils rentrèrent au palais.

Traversant le hall pour monter l'escalier, ils croisèrent Alid venant dans leur direction.

-Majestés! s'inclina-t-il.

-Parle Alid l'enjoignit le souverain.

-Votre jet est prêt à partir pour trois heures. Une suite vous a été réserver au Ritz, votre suite habituelle.

-D'accord merci Alid.

-Merci Alid murmura Swetlana. Jamil?

-Oui Omri?

-Je dois prendre un bain pour retirer le sable de mes cheveux , avant le diner.

-Très-bien vas-y accepta-t-il en déposant un baiser sur son front.



      Swetlana se rendit alors dans leurs appartements et se déshabilla pendant que Samira lui fait couler un bain à la lavande. Elle glissa à l'intérieur de la baignoire et la dame lui lava les cheveux en prenant soin de lui rappeler à qu'elle point le vent les avait emmêlé.

-Samira ?

-Oui majesté.

-Ne m'appelez plus comme ça.

-C'est ainsi que je dois vous appeler ma cheikha.

-vous voulez bien m'aider à préparer ma valise? soupira-t-elle.

-Oh elle est déjà faite.

-Pardon?

-Je l'ai faite dans l'après-midi lorsqu'on m'a informé de votre voyage.

-Merci beaucoup.

       Jamil rejoignit son épouse dans la salle à manger de leurs appartements. Elle ne l'avait pas attendu pour commencer à s'empiffrer du couscous que les cuisiniers avaient pris le soin de leur confectionner. 

-Tu as bon appétit je trouve dit-il en s'asseyant près d'elle.

-Peut-être que je suis enceinte supposa-t-elle distraitement.

Il se rembrunit.

-Ou tu as juste très faim.

-C'était une supposition tu sais dit-elle.

-Alors arrêtes de faire des suppositions énervantes lâcha-t-il sèchement.

-Enervantes? s'offusqua-telle.

-Oui énervantes. Je pensais qu'on avait passé l'étape du "un héritier et  je m'en vais".

-Jamil ça n'a rien avoir hurla-t-elle excédée avant de se lever en jetant sa serviette.

 Elle se dirigea vers la chambre à coucher et s'assit sur le lit. Elle n'arrivait pas à croire qu'ils étaient en train d'avoir leur première dispute sur un sujet complètement idiot. Elle n'avait fait qu'un simple supposition. Si elle avait su que ça finirait en prise de bec, elle n'aurait rien dit. Elle se sentait affreusement blesser, peut-être parce qu'il avait raison.

Jamil se leva et vint la rejoindre dans la chambre déterminé à lui faire comprendre qu'il était plus qu'en colère.

-Tu veux partir c'est ça? tu veux toujours cette liberté superflu n'est-ce pas?

-Jamil ne me cris pas dessus lui dit-elle sur le même ton.

-Réponds hurla-t-il en la faisant sursauter.

Il était très énervé, elle le savait et à présent la peur envahissait son âme faisant ressurgit ses ténèbres passé.

-Jamil s'il te plait laisse moi tranquille dit-elle d'une voix empreint de trémolos.

Toujours fou de rage, il l'attrapa par les épaules en l'obligeant à se lever. Swetlana tremblait de tout son corps, sentant ses jambes prête à la lâcher. il faisait tombée en cet instant la même tout les remparts qu'elle avait dressé en son for intérieur.

-Je t'en prie ne me frappe pas eut-elle la force de chuchoter au bord des larmes.

Aussitôt, il lâcha prise comme si, elle l'avait brûlé.

-Quoi? souffla-t-il pourquoi pense-tu que je vais te frapper?

Jamil se sentait affreusement idiot à présent. Il lui avait crié dessus, lui avait fait peur et maintenant, elle craignait de recevoir des coups en guise de punition.

-Pardonne-moi Omri lui dit-il finalement en la prenant dans ses bras. Je ne te frapperai jamais qu'Allah m'en soit témoin.

Elle se laissa bercer dans ses bras et tandis qu'il la portait dans ses bras sur le lit, elle lui murmura:

-Je ne veux plus qu'on se dispute.

-Moi non plus.

coucou vraiment désolée pour le retard. J'ai été très frilleuse dernièrement ce qui revenait à ne pas pouvoir écrit un chapitre correcte.

Bref maintenant ça va et vous avez un chapitre pas très long pour le coup mais, un chapitre quand même. Bisous et prenez soin de vous.


la promise du cheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant