Chapitre28

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- J'espère qu'on va la garder dit Swetlana au bout de quelques minutes, en fouillant dans les sacs à la recherche, d'un biberon et du lait.

- Que veux tu dire par là? Tu sais bien que c'est impossible, elle à des parents et si personne ne la recherche, les services sociaux s'occuperont de son cas.

Elle parut réfléchir un instant puis, proposa:

- Alors nous pouvons l'adopter.

Elle attendit une réaction et comme celle ci ne se présentait pas, elle enchaina:

- Je refuse de la laisser tomber en sachant que je pourrai l'aider.

Jamil soupira d'exaspération.

- C'est une longue procédure tenta-t-il.

- Tu es roi! répliqua-t-elle.

- Nous ne somme pas à Yadar essaya-t-il à nouveau.

- Et alors?

- Alors, c'est plus compliqué.

- Tu sauras gérer, j'en suis certaine acheva Swetlana.

Elle se rapprocha de lui pour l'embrasser quand, ils furent interrompus par des cris suraigus. 

Swetlana se précipita vers le lit et la prit dans ses bras pour la calmer. Elle pleurait beaucoup trop. La jeune femme comprit ainsi, qu'elle avait probablement faim.

Lorsqu'elle fut suffisamment calme, Swetlana se rendit à la cuisine pour lui préparer un biberon. Chose faite, elle le lui donna sans plus attendre puis, l'habilla d'une body assez chaud après lui avoir fait faire son rot. Elle l'allongea ensuite sur leur lit avant d'aller rejoindre Jamil dans le canapé au fond de la chambre.

Leurs regards à tous les deux tournés vers le lit où se trouvait, immobile la petite fille, ils méditaient sur les différents évènements de la soirée.

- Nous pourrions l'appeler... Erza dit la jeune femme en rompant le silence de ses dix dernières minutes.

- Non, nous n'allons pas lui donner de prénom, ce n'est pas notre enfant.

Elle se braqua aussitôt. Elle pensait avoir été suffisamment sur le fait que cet enfant était désormais le sien.

- J'ai dit que je voulais l'adopter.

- Je t'ai entendu  mais, ce n'est pas si facile. Nous devons contacter les autorités et agir selon les lois de ce pays.

 - Mais tu es aussi une autorité...

- Pas ici. Ici je ne suis qu'un monarque étranger. Je n'ai pas droit de soumission, ce sont, d'autres règles, d'autres manières de faire. Les procédures sont différentes.

La jeune femme se releva brusquement la mine triste.

- Tu m'as dit que seul mon bonheur t'importait.

- Cela n'a pas changé...

- Alors pourquoi refuse-tu de me laisser l'adopter?

- Arrête ton caprice, ce n'est pas un chien mais un bébé, tu ne peux pas décider cela sur un coup de tète juste parce que tu en as envie.

Sur ses mots une colère sourde prit possession de son être.

- Sur un coup de tête dis-tu? Ce bébé sera priser en charges par les services sociaux et passera d'orphelina en famille d'accueil, de famille d' accueil en famille d'accueil, encore et encore.

Quelques larmes lui piquaient à présent les yeux.

- Il m'est impossible de l'abandonner sachant que nous pouvons lui offrir une vie meilleure et une famille meilleure. Elle a été abandonnée une fois, si tu permet qu'elle le soit à nouveau, je ne te le pardonnerai pas.

la promise du cheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant