Chapitre 21

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Dans les bras de son mari qui, dormait comme un souche, Swetlana n'arrivait pas à trouver le sommeil, surtout en altitude. Elle évitait les mouvements brusques pour ne pas le réveillé.

Après leur dispute, son cerveau ne cessait de travailler. Elle avait eut peur qu'il ne lève la main sur elle certes mais elle savait aussi que sa colère était justifiée car, elle avait effectivement eut à nouveau l'idée du " un héritier et je m'en vais" comme il l'avait dit mais, très vaguement.

Elle n'avait pas supporté leur affront car, la violence la répugnait profondément, s'était connu. Pourtant, n'était-ce pas cela un couple? elle supposait que oui. Aussi, malgré toute la colère qu'elle avait put lire dans son regard, il ne voulait pas la blesser, lui faire un quelconque mal et cela la rassurait énormément. Tout à coup une des nombreuses questions qu'elle se posait dans sa tête s'éclaircit. Peut-être qu'il était amoureux d'elle ou, du moins ressentait quelque chose pour elle. Il fallait qu'elle soit sûr alors, elle lui demanderait.

Elle se retourna à nouveau pour lui faire face. Il était très certainement le plus bel homme qu'elle ai jamais vu. Endormi comme il l'était, il semblait apaisé, juvénile surtout avec ses cheveux en batail. La jeune femme resta ainsi à l'observer espérant trouver sa réponse dans le clos de ses paupières avant, de sombrer dans un sommeil léger et très agité.

Les mais crispées sur les accoudoirs de son siège, Swetlana respirait doucement tandis que que l'appareil se posait sur le tarmac.

Elle avait une peur folle des décollages et atterrissages. Cette peur s'ajoutant à la fatigue, liée, à sa nuit difficile, lui donnait, une humeur massacrante. 

Enfin, Jamil l'aida à retirer sa ceinture et la conduisit vers la sortie. L'air frais sur sa peau annonçait l'hiver, la neige ne tarderait pas à tomber pensa la jeune femme.

Le changement de climat l'agaçait et renfermait encore plus son humeur. Les gardes du corps qui les encadraient eux non plus n'arrangeaient rien à sa situation. Heureusement, il ne tardèrent pas à rejoindre un cortège composé de, trois range rover noires. Le cheikh et son épouse s'installèrent dans celle du milieu, avec deux gardes dont l'un était au volant, tandis que, le reste des huit gardes ainsi que Alid montèrent à bord des deux autres voitures.

-On va d'abord au Ritz ça te vas? annonça Jamil.

-Peu importe lâcha -t-elle sèchement ce qui alarma aussitôt Jamil.

-Qu'est-ce qui ne va pas? demanda-t-il le regard toujours fixé sur sa tablette.

  La jeune femme laissa un soupire d'agacement échapper ses lèvres. Que pouvait-elle lui répondre? elle même ne savait pas pourquoi elle était de mauvaise humeur, peut-être c'était-elle levée du pied gauche. Peu lui importait elle avait juste envie qu'on lui foute la paix.

-Tu ne veux pas m'en parler?

-Non  tonna-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.

Jamil en resta sidéré. Elle ne lui avait jamais parlé comme ça, personne ne lui parlait comme ça d'ailleurs et du jour au lendemain elle boudait, lui criait dessus, devant ses gardes. Son égo fut bien touché mais il ne releva pas, il avait même hâte de ne plus être dans ses parages car, elle semblait vraiment de feu.

Le Ritz-Carlton dégageait comme toujours, cette onde de luxe propre à son charme. La jeune femme ne s'attendait pas à être loger dans la suite royale. Mais que pensait-elle, elle était reine, s'admonesta-t-elle.

Reine voilà un surnom qui gênait au plus haut point la jeune femme. Jamais, elle ne s'y ferait songea-t-elle en s'installant à table.

Cette  dernière était remplie de mets plus alléchants les uns que les autres. Elle s'attaqua à son steak sans attendre son mari qui avait à nouveau son téléphone collé aux oreilles.

Lorsqu'il vint finalement à table, il lui demanda en consta tant sa mine:

-Qu'est qui ne va pas habiba ? 

-Je n'ai rien.

-Vraiment? ou t'as tes règles?

Elle rougit affreusement à cette dernière phrase et faillit s'étouffer avec son morceau de viande.

-Non souffla-t-elle.

-D'accord.

Après son déjeuner, la jeune femme prit un bain avant de se glisser sous les couvertures du lit où elle s'endormit rapidement.

Jamil entra dans la chambre de leur suite et trouva sa belle endormit. Son visage d'ange était recouvert pas ses longues mèches blondes. Il dégagea toutes ses mèches rebelles et continua à l'observer. Il fallait qu'il la réveille pour le diner chez ses parents mais il ne voulait aucunement gâcher sa sieste.

Résigné, il la réveilla en lui murmurant:

-Réville-toi houbi.

-Mmm...

-Allez, debout princesse! 

A contre cœur, la jeune femme s'assit en tailleur et gratta ses yeux irrités.

-Il faut qu'on y aille chérie.

Aussitôt, ses sens se mit en alerte et elle se recoucha feignant une migraine.

-Pas aujourd'hui chéri, j'ai mal à la tête, Pourquoi pas demain?

Jamil haussa un sourcil puis, déclara la mine grave:

-Cela à l'air grave, je vais demander un médecin et on te fera une injection. 

la promise du cheikhOù les histoires vivent. Découvrez maintenant