🎶 Chapitre 16 🎶

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- Livaaaaaaaaaaaaï !

Ça doit être quoi, la onzième fois qu'elle gueule dans le couloir pour que je lui ouvre ?

- Tch.

J'ouvre finalement la porte et quat'yeux se jette sur moi pour me faire un câlin.

Elle me regarde, grand sourire aux lèvres alors que je la repousse.

- Oi ça va pas de me prendre comme ça. T'es suicidaire ma parole...

- Hmmmm. Si tu n'aimes pas les câlins pourquoi avoir attendu avant de m'éjecter ?

Je fronce les sourcils et retourne dans mon salon. Une Hanji surexcitée à mes trousses.

Je m'assois sur le canapé, elle sur un fauteuil et mon bref contentement disparaît lorsque cette intruse reprend la parole.

- Alors, ton cours s'est bien passé ?

Je me doutais qu'elle était venue soutirer des informations.

J'essaye de trouver quoi lui répondre sans qu'elle ne se fasse des films tandis que j'observe la fenêtre de mon salon.
Après quelques secondes, je décide de détourner mon regard pour le diriger sur celui d'Hanji.

- Plutôt oui. Il a un bon potentiel.

Elle se frappe la tête avec sa main pour ensuite me regarder d'un air boudeur.

Qu'est ce qu'elle attend que je lui dise au juste ?

Elle se calme et la voyant muette, je prends la télécommande pour allumer la télé et regarder ce qu'il y passe.

- Tu lui as donné un autre cours ?

Je souffle, excédé, et continue de zapper tout en lui répondant.

- Non mais je vais lui envoyer la date du prochain bientôt.

Elle ne bouge pas et je la sens m'observer. J'ai la nette impression qu'elle essaye de deviner mes pensées.

- Oi. Je sais pas pourquoi t'es comme ça mais t'as intérêt d'arrêter ok ?

Elle doit se rendre compte de sa connerie car elle écarquille les yeux pour ensuite rire comme une folle...même si elle l'est.

- Pardon ! C'est juste que je voulais savoir si l'idée de te faire sortir et profiter de ta jeunesse avait marché !

Elle continue de rire et je la regarde, de plus en plus agacé.

- T'es sérieuse ? Tu n'es pas ma mère aux dernières nouvelles. Je sais quoi faire de ma jeunesse et je m'en sors très bien.

Son rire s'arrête et elle semble devenir sérieuse.

- Si tu t'en sortais très bien tu ne serais pas devenu comme ça Livaï.

Je lance un rire rempli de sarcasme avant de répliquer.

- Ah oui. Et je suis comment alors ?

- Tu joues les connards prétentieux, insensibles, et pour être honnête, ça m'énerve.

- Navré de voir que mon être t'énerve, je savais que la perfection aller m'attirer des foudres.

Elle se lève et tourne autour d'elle-même, avant de vivement se retourner et me faire face.

- Tu vois ?! Tu continues !

- Je continue quoi ?

J'essaie de me contenir mais ma colère s'échappe peu à peu.
Je déteste quand quelqu'un croit pouvoir décrire ce que je suis.

Guitaristement GaucherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant