🎶 Chapitre 19 🎶

508 33 79
                                    


J'aime bien les après-midi calmes.

Pouvoir se reposer, écouter de la musique, lire, ou tout simplement admirer la nature à travers les fenêtres du salon.

C'est dans ce genre de moments que je m'imagines des vies parallèles.
Avec mes écouteurs, je pourrais me croire dans un film...

C'est d'ailleurs à ces instants que je suis le plus calme. Ce qui est assez rare.
Les seuls moments où je ne fais pas mon Eren sont pendant ces "méditations profondes " et lorsque j'essaye d'éviter l'autre enfoiré.

J'observe mes doigts, rassuré de les voir presque entièrement guéris, cela fait trois jours depuis ma dernière leçon et je suis heureux de ppuvoir recommencer ( petit à petit ) la guitare.

Je continue de profiter du paysage vert offert par la fenêtre tandis que toute la tension accumulée disparaisse.

Aaaaaah.
Aaaaapaisé.

( ceux qui ont la ref je vous nem )

- Eren t'as finis de rien branler ? C'est à ton tour là !

Je quitte ma bulle pour revenir malgré moi devant la dure réalité.

- Oui oui Jean je suis là.

Je lance mes dés pour atterir sur Rue de la Paix.

- Oh oui putain tu vas te faire nicker Jean !  Pourquoi ça ? PARCE QUE JE VAIS AVOIR LA FAMILLE BLEUE FONCÉE ENFOIRÉ !

Perdre mon après-midi tranquille pour jouer au Monopoly est un événement des plus effrayants.

J'exagère ?

Non.

Jouer au Monopoly avec un Jean, un Armin et une Mikasa et pour moi l'un des événements pouvant créer la fin de ce monde.

J'imagine même pas avec toute la bande...

C'est donc grâce à ma chance habituelle que je vois Armin en train de calmer notre bon vieux cheval ( tant bien que mal ), tandis que je ricane sous l'oeil approbateur de ma sœur.

Le tour de Mikasa arrive mais elle n'a plus assez d'argent pour acheter une gare.
Jean, tel un gentleman, lui propose alors de l'argent.

Ce qu'elle refusa net.

Jean le gentleman, essayant tant bien que mal de cacher sa déception, ne dis plus rien jusqu'à son tour...

Tour qui lui fera arriver sur mon Avenue des Champs-Elysées.

Je décide de lui changer les idées ( je suis un très bon ami ).

- BAAAHAHAHAHA ! Je te l'avais dis tronche de cheval !

Ouais je suis trop fort.

La conséquence est la suivante : un plateau balancé devant un Armin choqué ( mais s'y attendant ) et un cheval se jetant sur moi.

Je ne vois pas Mikasa, préoccupé par la bagarre improvisée, mais je l'imagine lancer des éclairs sur nous deux.

Elle n'aime pas vraiment l'attitude de Jean, mais elle ne doit pas aimer me voir le provoquer pour autant.

Nous nous chamaillons quelques secondes et, estimant qu'il s'est changé les idées, je lui mets un coup bien placé pour le calmer.

Il s'écarte, mais reste toutefois face à moi.

- Tricheur ! C'est impossible d'avoir une chance pareil !

Dans son regard, aucune agressivité, même si son ton laisse croire le contraire. Je sais qu'il s'amuse autant que moi.

Guitaristement GaucherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant