The Elephant

I - L'éléphant du tableau

Avant propos:

J'ai mis du temps à l'écrire - presque un an - mais cette fois ci ça y est, cette fanfic est fin prête. Je ne suis pas satisfaite de tout ce que j'ai écris - il y a des passages que j'aime bien, d'autres moins - mais j'espère que vous prendrez quand même plaisir à la lire.
Dans cette histoire, vous ne verrez pas de grande enquête approfondie, j'ai choisi plutôt de me concentrer sur l'aspect intérieur des personnages, sur leurs relations et leurs sentiments.
Pour éviter de vous faire encore attendre, j'ai préféré publier les trois chapitres de cette fanfic en même temps. Un conseil avant de commencer, utilisez plutôt une police qui prenne en charge l'italique. Il y en a pas mal dans le texte.

Un grand merci à
@AnasCarretonKrausz
pour m'avoir "secouée" un peu et sans qui je n'aurais peut être pas fini cette fanfic.

Bonne lecture !

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Samedi 19 juin, 1h35.
« Non, deux fois de suite c'est impossible.
- Ou un sacré coup de chance !
- Jack a raison. Je ne crois pas que notre cher directeur Vance puisse avoir deux quinte flush en une seule partie. Qu'en dites vous Popeye ?
- Je me fie au jugement de Jack.
- Ok cowboy. Je relance.
- Je vous suis. Tobias ?
- Je tente le coup. »
Fornell avança ses jetons sur la table et porta la bouteille de bière à sa bouche. Il en avala une généreuse lampée et se resservit.
Jack, en face de lui, se concentra sur le visage de Vance.
« L'heure de vérité. Voyons voir ce que tu as dans le ventre Léon ! »
Il abattit ses cartes en même temps que tous les joueurs de la table. Jack laissa échapper un cri de joie.
« J'avais raison ! Une simple paire. Il n'a rien !
- Voyons voir ce qu'ont les autres, fit Grace Confalone, une carte haute pour moi, un brelan pour Jack. Un flush pour vous Fornell ! C'est donc vous qui... Non ! »
Elle s'interrompit puis s'exclama, incrédule:
« Gibbs. Une quinte flush royale ! Je n'arrive pas à y croire. »
Sloane le dévisagea stupéfaite.
« Vous nous en avez sortit une la semaine dernière !
- Eh oui Jack, intervint le directeur Vance, la chance insolente de Gibbs au poker n'a pas fini de nous surprendre.
- Le secret d'un bon bluff, c'est de ne pas bluffer, énonça Gibbs.
- C'est la combien celle-là ?
- Elle n'a pas de numéro.
- Vous avez des règles pour tout vous..., sourit Jack.
- Bon les enfants, il est l'heure d'aller se coucher ! »
Sur ces mots, Fornell récupéra sa veste, jeta sa bouteille de bière dans la poubelle de la cuisine située à cinq mètres et se dirigea vers la porte d'entrée.
«  Bonne nuit à tous.
- À presque deux heures du matin, je crois qu'il serait plus judicieux de dire "Bonne journée", fit remarquer Vance, je ne devrai pas rester aussi tard. »
On se serra dans les bras, se fit quelques accolades et puis il ne resta bientôt plus que Gibbs et Sloane.
« C'était une bonne soirée...
- Ma porte est toujours ouverte pour une partie la semaine prochaine.
- Je serais là. »
Puis un silence tomba entre eux. Un léger trouble s'empara de Sloane alors qu'elle se rendait compte qu'elle le dévisageait intensément. Elle s'empourpra, recula d'un pas et pris sa veste sous le bras.
« Au revoir.
- À Lundi, Gibbs.
    - À Lundi. Rentrez bien Jack. Bonne nuit », lui souhaita-t-il avec douceur.
Puis Gibbs referma la porte, éteint la lumière du salon et monta se coucher.
« Lundi... »
Lundi il arriverait au travail à la même heure matinale - comme d'habitude - et il boirait son café assis à son bureau. Contemplant à travers la vitre de l'open space, le réveil de Washington.
Comme d'habitude.
Ensuite, son équipe arriverait et le saluerait tout en échangeant potins et ragots en tout genres - toujours comme d'habitude. Puis, il se dirigerait vers le bureau de Sloane pour discuter quelques instants.
    Elle ne serait pas là.
    Il attendrait une heure, puis deux, et enfin quatre. Sloane serait irrémédiablement absente.
    Il lui laisserait cinq, vingt messages, jusqu'à saturer sa boîte vocale; il n'obtiendrait aucune réponse.
    Puis il commencerait sérieusement à s'inquiéter et irait voir le directeur Vance.