Kiarosukūro | [MHA Fanfiction] [Terminée]

Chapitre 51 ⁽⁴ˑ⁵⁾ - « Le droit d'être heureux(euses) »

KENSHIN ET ELLE dessinaient dans un silence total. Le garçon semblait concentré à la tâche alors que sa grande sœur pensait énormément. Ils passaient encore plus de temps ensemble quand ils le pouvaient comme pour se soutenir pendant cette épreuve de la vie. Hatoko sursauta au moment où son petit frère posa une main sur son épaule, l'obligeant à le regarder :

— Ça va, grande sœur ? l'interrogea le plus jeune préoccupé.

— Oui, répondit la blonde en décoiffant ses cheveux, ne t'inquiète pas je vais bien.

L'enfant se mit légèrement à bouder : signe qu'il ne la croyait pas. Hato nota qu'elle devait apprendre à être plus convaincante lorsqu'elle mentait pour ne pas trop attirer l'attention. Elle n'aimait pas vraiment le faire, mais ses proches paraissaient lire en elle comme un livre ouvert :

— Tu avais promis de ne rien me cacher, se renfrogna le petit garçon en croisant ses bras sur son torse.

Cette moue émut sa grande sœur qui se mit à sourire tendrement avant de lui répéter que tout se passait bien pour elle. Résigné, le dessinateur changea de sujet, mais cela ne fit pas forcément arranger la situation :

— C'est vrai que tu as un copain, Hato ?

La blonde faillit s'étouffer avec sa propre salive avant de rétorquer :

— Comment tu sais ça ?

— Hier, avant d'aller dormir je voulais venir te voir, mais tu parlais avec ton amoureux au téléphone. Et il a dit qu'il t'aimait comme ça, répliqua le plus jeune en écartant grand ses bras.

Hatoko ne pouvait pas être en colère contre Kenhsin, elle n'y arrivait jamais de toute manière. Elle se contenta de pouffer, sans doute gênée avant de lui répondre :

— C'est vrai, mais pas un mot à maman, compris ?

— Pourquoi tu ne veux pas le dire à maman ? demanda innocemment le petit garçon.

La lycéenne baissa légèrement la tête et se massa doucement le poignet visiblement stressé par la question :

— Parce que papa est parti avec les étoiles et que ça rend triste maman. Et je ne veux pas la rendre plus triste.

Kenshin fronça les sourcils, pas vraiment convaincu de ce que disait sa sœur. Hatoko ne voulait pas révéler ça à sa mère, car elle pensait que c'était un égoïste d'être enjoué ou un minimum heureux alors que leur père venait de mourir :

— Mais, maman n'est pas triste, elle va être contente que tu aies un amoureux !

— Tu crois ? répliqua bêtement sa sœur.

— Oui, hurla enthousiaste le petit garçon, en plus je veux le voir !

Encore une fois, la lycéenne se mit à rire avant de lui promettre de tout révéler à sa mère. Cependant, deux coups résonnèrent à la porte et de sa voix enfantine, Kenshin invita la personne à rentrer dans la chambre :