Kiarosukūro | [MHA Fanfiction] [Terminée]

Chapitre 60 ⁽⁴ˑ¹⁴⁾ - « Douceurs d'été »

ELLE laissa sa dernière mèche tomber délicatement sur son épaule tout en souriant doucement. La blonde avait pris pas mal de temps, mais elle avait réussi à peu près à définir ses boucles. Hatoko se massa légèrement le poignet avant d'aller sécher ses cheveux. Toutefois, le rictus scotché à ses lèvres montrait qu'elle était heureuse. Seulement, une personne ouvrant soudainement sa porte lui fit cesser tout mouvement :

— J'en vois une qui se prépare pour son petit rendez-vous, déclara Jiro en s'asseyant sur sa chaise de bureau.

Les joues de la blonde prirent trois teintes de rouges sous le fou rire de Kyoka. Hatoko prit place sur son lit attendant impatiemment que sa meilleure amie stoppe de se moquer d'elle, ce qui ne tarda pas à arriver. Kyoka observa ses cheveux, ne l'ayant jamais aperçu autrement qu'avec sa crinière. Dû à ses boucles, ces cheveux s'étaient rabattus sur ses épaules, mais en gardant toute de même un minimum de volume :

— Regarde-toi, tu te fais toute jolie pour Midoriya !

Elle n'arrêtait pas de la taquiner ce qui fit faiblement sourire Hatoko, mais elle aussi avait plus d'une corde à son arc :

— Toi aussi tu t'étais faite toute belle lors de ton précédent rendez-vous avec Kaminari.

— Je vais finir par croire que je n'aurais jamais le dernier mot, déclara Kyoka d'une voix légèrement triste.

Ce ton indiqua à la blonde que quelque chose s'était mal passé entre eux ou que Jiro lui cachait quelque chose. Elle encra son regard anthracite dans celui de son amie tandis qu'elle sentait des gouttes d'eau froides tombées sur son t-shirt. Cependant, elle ne souhaitait pas abandonner la musicienne en allant sécher ces cheveux :

— Je pense que tu as quelque chose à me dire, Jiro, murmura Hato avec un sourire bienveillant.

Elle se tortillait les doigts en évitant son regard ; signe que quelque chose la tracassait. Et cela avait soit un rapport avec Kaminari soit avec sa carrière d'héroïne. Hatoko appréhendait pertinemment les sujets qui pouvaient rendre triste son amie et puis Kyoka n'était pas très douée pour tromper, ou en tout cas lui mentir. Depuis qu'elle l'avait senti se briser la dernière fois qu'elle était venue chez elle, Hato essayait tant bien que mal de lui donner quelques conseils, sans succès pour le moment :

— Tu sais, commença la violette toujours aussi gênée, j'ai l'impression qu'entre toi et Midoriya tout est simple. Votre complicité est tellement naturelle que je t'envie de temps en temps. Vous auriez pu même ne pas vous mettre en couple, cela n'aurait rien changé, vous avez ce petit truc qui fait comprendre à tout le monde que vous tenez l'un à l'autre. J'espère que tu ne le prendras pas mal parce que je ne veux pas te vexer, mais je souhaitais te le dire. Parce que j'ai l'impression qu'il n'y a pas ce petit truc avec l'idiot de service et peut-être qu'on devrait juste rester amis, finalement.