10.

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Je me réveillai, lentement et douloureusement, on me cognait le crâne à l'aide d'un marteau, mes muscles crispés à bloc me faisaient mal dès que je bougeais du petit doigt. Je ne me souvenais plus de la soirée précédente, les morceaux de mémoire réduits en cendre, je nageais dans le flou. J'étais incapablede dire ce qui s'est déroulé hier soir.

Je levai mon torse en m'appuyant sur mes avant-bras, pour découvrir une chambre qui semblait familière cependant loin d'être la mienne. Les murs qui m'entouraient affichaient des photos que je reconnaissais à vu d'œil, elles laissaient apparaître des personnes, des paysages, des évènements, toute une encyclopédie d'une vie. Puis, sur quelques pellicules, on me voyait, je figurais sur ces photographies à côté de mes amis, on célébrait probablement une victoire vu le sourire scotché sur nos visages.

La pièce avait une ambiance chaleureuse mais mon mal de tête me ramena vite à la réalité, alors je me leva. Mes pieds se succédèrent à petits pas, avec plus de mal que je l'avais imaginé. Un détail que je n'avais jusqu'à présent pas remarqué prit mon attention. Je ne portais plus les même vêtements de la nuit dernière, un T-shirt noir tandis qu'un short de la même couleur remplaçaient ma tenu pour la fête. La panique commença à prendre raison de moi, je fouillai dans les placards, sur le bureau et ses tiroirs , sur la chaise et finalement j'ai pu les retrouver sous le coussin du lit. Soulagé qu'ils n'avaient pas disparu, je commençai à les inspecter, ils laissaient une drôle d'odeur et des taches de boisson recouvraient la fabrique de ma chemise.

Rester dans cette pièce qui demeurait silencieuse m'était à présent inutile, et je sortis de celle-ci en ignorant ce qui m'attendait derrière elle.

C'est pas possible, j'étais en train d'halluciner, oui, c'est mon mal de crâne qui me faisait voir ça, ce qui résidait après le seuil de la porte était tout le contraire de la chambre paisible dans laquelle j'étais auparavant. L'étage n'a pas été épargné du chaos, un vase probablement coûteux réduit en miettes, un des portraits familial échoué sur le plancher semblait être en mauvaise état, la vitre craquelée témoignait de la brutalité qu'elle avait fait face précédemment. On pouvait y retrouver encore des cadavres de bouteille vide sur le parquet mais, quand je descendis, je fis face à un tel désastre que je pensais qu'au moment où j'avais aperçu le salon, j'allais faire une syncope. Quelques personnes inconscientes dormaient sur le canapé ou par terre. Le sol qui, d'habitude immaculé, était recouvert de toutes sortes de choses que je ne voulais pas savoir leurs origines.

La cuisine désordonnée et retournée à l'envers, les placards dérangés, même un d'eux avait sa porte arrachée. Les chaises étaient renversées et la table témoignait de la folie de la fête. Je me retournai et mon souffle se coupa net. Le mur qui se tenait devant moi était affreusement décoré d'un trou béant qui faisait sortir les yeux de ses orbites. Ma tête me faisait de plus en plus mal, je partis donc chercher un doliprane pour diminuer la douleur.

Une fois le médicament avalé et que ma tête fut moins martyrisée. J'ai pris le temps d'observer la maison à nouveau, et cette fois-ci plus calmement. La demeure était sans dessus-dessous, comme si un ouragan avait dévasté la salle mais malgré le fait que c'était un champ de bataille, tout était calme, tout reposait en paix. Parmi les personnes qui dormaient, l'œil fermé à point, hors de ce monde, dorlotés dans leur sommeil, je pouvais voir, dépasser des cheveux bleutés de la masse d'humains. Ces mèches ne pouvaient qu'appartenir à Jimin.

Une pluie de questions me tomba dessus. Pourquoi était-il toujours là ? Que faisait-il allongé sur le canapé ? Où était-il passé dans la soirée ? Allait-il vraiment bien ? Pourquoi avait il les paupières rouges et gonflées ? Quoique, je me doutais de la réponse à cette pensé...

À côté de Jimin, reposait celui qui avait organisé cette dinguerie, Hoseok. Il fallait que je le réveille, ses parents allaient sûrement rentrer dans pas longtemps. Et si M et Mme Jung découvrent cette calamité, je pense que cela va mal se passer.

Je commençai donc à secouer le roux pour qu'il évite le courroux de sa mère et son père. Sa tête se balançait d'arrière en avant, je compris vite que le gigoter ne servirait à rien. J'abandonnai donc l'idée et en cherchant une autre, le frapper serait beaucoup trop brusque et douloureux, l'appeler ne serait pas efficace et ne pourrait pas réveiller à coup sûr. J'optai donc pour la première option.

N'ayant aucune envie de lui même une gaffe avec élan et qu'il reste avec une marque rouge sur la joue toute la journée. J'allais donc lui mettre une claque mais, quelques chose d'imprévu vint me surprendre, mais dans quelle merde je me suis foutu encore... c'est la grosse catastrophe.

✎↷: ———————

hrm hrm esquive une tomate

Alors il se pourrait que j'ai disparu pendant plus d'un mois hahah..

Et je m' excuse.. de ce retard.

J'espère que le chapitre vous a plut. Je suis un peu plus content et satisfait de la manière dont j'écris mon récit même s' il y a quelques écorchures par-ci par-là..

Je sais pas vraiment quoi faire... est-ce que je fais des chapitres un peu moins longs mais plus fréquents ou beaucoup plus longs mais ils mettront plus de temps à venir, sachant que je mets déjà du temps à écrire un chapitre de 800 mots haha..

Bon sur ce je vous laisse! Hydratez vous bien, mangez bien et aimez vous!

Ça me ferait vraiment plaisir si vous pouviez voter comme d'habitude, c'est une raison de plus pour que je continue la fanfiction.

965 mots

27/02/2021

𝐆𝐚𝐦𝐞𝐬 || ᴶʲᵏ⁺ᴷᵗʰOù les histoires vivent. Découvrez maintenant