CHAPITRE V

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Je marchais droit au côté de Dave sans décrocher un mot durant le trajet. Je savais qu'il ne connaissait pas mon passé mais je ne sais pas. Je n'aimais pas qu'on me rappelle cette période de ma vie et venant de Dave c'était pire. On marcha une bonne demi heure avant d'arriver dans une allé ou il n'y avait que des maisons de Bourges avec piscine, jardin fleurit, bref la total. Le soleil commençait à ce coucher, l'air se rafraîchit et le monde se fit plus rare dans les rue. Dave voulu me prendre la main mais je la retirai sèchement et partis toquer à la porte. Un mec ouvrit, c'était l'un des amis de Dave. Je lui fis un rapide sourire et entra sans attendre son invitation. Il y avait des cocktails préparé sur le bar. Il y avait de la musique du John Legend, on ne pouvait même pas dansé la dessus. D'ailleurs personne ne dansait, ils ne faisaient que parler. C'était dommage car il avait de super enceinte. Le style de la maison était très différente de chez Cris, c'était épuré et moderne dans les ton gris et marron. Je ne savais pas ce que les Bourges on avec le marron mais bon. Je me dirigeais directement au bar et pris le premier cocktail qui était à ma porté puis le bus cul sec.

- Dis donc tu ne rigoles pas... Fit Shane en arrivant. Fais attention comme même.

- Je ne rigole jamais.

- Alors qu'est ce tu penses de l'endroit?

- Simple. Dis-je nonchalamment.

- D'accord. Ta vue Dave?

Je haussais les épaule puis secouait la tête en signe de réponse. En balayant la salle du regard je l'aperçus à l'écart en train de me surveiller d'un regard mécontent. J'indiquais du regard à Shane où Dave se trouvait et repris un verre.

- Okay, merci. Profite bien de la soirée. Fit il en souriant.

- Ne t'inquiète pas pour ça. Repris-je en levant mon verre.

Petit con. Qu'est ce que tu voulais profiter de ça. A la rigueur tu pouvais picoler mais c'est tout. C'était juste pourri. Dave et Shane parlait ensemble. En parlant Dave continua de me lancer des regards. Qu'est ce qu'il voulait ce fils à papa. Il ne pouvait pas me contrôler et il était grand temps qu'il le comprenne. Je finis mon verre et repartis.
Je marchais seule dans la rue, le soleil venait de se coucher. J'allais d'un air déterminer dans la première boîte que je vis qui avait l'air d'avoir une bonne ambiance. Le videur me fit passer sans hésitation. Je sons était entraînant et il y avait foule. Je me dirigeais directement vers le bar non sans mal et commençais une tequila que je bus d'un traie, je m'en repris une et une autre puis encore une avant d'aller sur la piste de danse.
Tout le monde se collait, la salle était sombre, le seul éclairage que l'on avait était les lumière du DJ et laser réparti dans la pièce . Ma vision était un peu troublé, de temps à autre je fermais les yeux pour les soulager mais je dansais comme même. Je sentis quelqu'un se coller derrière moi, ses mains se posèrent sur mes hanches les accompagnant dans ma danse. J'accentuais mes mouvements et les ralentissaient devenant ainsi plus sensuelle. Il m'embrassa le cou, je penchais ma tête pour lui donner plus d'accès. Je fermais les yeux et laissais la musique m'emporter. J'avais l'impression que tout mes problèmes s'envolaient avec. Il me retourna et me rapprocha de lui, ses mains sur mes fesses. Il m'embrassa et je suivis. Je me sentais bien, libéré, plus de passé, plus de Dave.
Je ne me sentais pas très bien, j'avais sûrement du trop boire. Je devins un peu nauséeuse, ma vision était trouble, je voyais le mec en triple. D'ailleurs je ne voyais que sa silhouette. Je ne m'étais même pas rendu compte mais il m'avait emmené dans un coin, j'étais plaqué contre un mur entrain de me faire embrasser langoureusement par ce mec. Ses mains se baladait sur mon corps. En quelque minute, il n'y avait plus personne devant moi. Je plissais des yeux pour essayer de voir quelque chose, j'aperçus Deux types s'engueuler et un pousser l'autre. Il arriva vers moi, le fermais mes yeux qui était trop fatigué. Lorsque je les rouvris je me retrouvais dehors, ma joue me picotait, ma nausée se fit plus forte. Je vomis au milieu de la rue, quelqu'un me tenait les cheveux puis je refermais mes yeux. Je me réveillais dans mon lit. J'avais un mal de tête terrible et le moindre mouvement l'accentuait. À côté du lit, sur la table de chevet, il y avait un verre et de l'aspirine effervescent. Je m'assis sur mon lit, le pris et attendis qu'il fasse effet. J'avais du mal à me souvenir de la soirée et de comment j'étais arrivé ici, en plus j'étais en pyjama. Je descendis dans le salon. J'aperçus Dave prendre son petit déjeuné, d'ailleurs c'était la première fois.

- Bonjours... Fis-je en arrivant

Il ne répondit pas. Il était concentré sur son thé, le visage neutre. Je partis m'installer devant lui et le regardais sans rien dire.

- Quoi. Dit-il agacé.

- Tu as oublié les politesses?

- Comme prévenir avant d'aller en boîte? Répliqua-t-il en levant son regard en ma direction.

- ... C'était toi qui m'a emmené à la maison?

- Rectification. Je t'ai emmené dans ma maison.

À mon avis il devait jouir de mon mal-être ce petit con. Pourquoi me faire rappeler que je n'étais pas à ma place ici? Qu'est ce que ça pouvais lui foutre.

- Et il s'est passé quoi?

- Tu étais bourré en train de te faire tripoté par un mec, j'ai du te tiré dehors, ta vomi et tu t'es évanoui.

- Et pourquoi t'es intervenu?

- Obligation. Quand je fais une promesse à quelqu'un je m'y tiens.

Je détournais le regard. Je me sentais inutile, un boulet à traîner. Le pire c'étais que malgré tout ce que j'avais fait il avait tenu sa promesse... En parti.

- Tu peux me dire ce que t'avais hier soir?

- J'avais rien.

- Mais bien sur. Tu n'as même pas cherché à joué la comédie hier.

- Alors c'est tout ce qui compte pour toi?! Que je joue la comédie? Mais réveille toi un peu, on est dans la réalité alors garde tes fantasmes pour toi! Arrête de jouer au fils à papa et assume qui tu es! Aussais-je le ton d'un air sévère.

- Parce que tu me connais? Fit il en croisant ses bras et en se reposant sur le dossier de la chaise.

- Déjà tu ne sors pas avec moi, tu n'as pas une belle chambre qui va dans le goût de la maison, t'es cruel, froid, solitaire, lunatique mais tu peux être aussi attentionné sous la contrainte.

- Bravo... Autre chose?

- Oui. Pourquoi cherche tu as me faire du mal.

Live or DieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant