CHAPITRE X

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Il s'arrêta net avant de prendre sa planche en main et venir à ma rencontre. Mon pou battaient si rapidement que je craignais qu'il n'explose. Depuis le premier jour je voulais savoir pourquoi il m'avait caché le fait qu'il m'avait déjà vu mais maintenant je redoutais sa réponse. Mes jambes flageolèrent tellement que je dû m'asseoir sur le trottoir. Je continuais de fixer Dave s'approcher. Il avait un regard si triste que je sentais mon cœur se resserrer. J'avais envie de me lever et de le serrer dans mes bras mais j'en étais incapable. J'étais comme paralysé essayant de réprimer les larmes montante causé par ce cadre.

-Que fais-tu ici? dit-il de sa voix rassurante.

Je fermai mes yeux afin de reprendre mes esprits et d'éviter de pleurer une fois que j'ouvrirais la bouche.

- Je me fais violence...

Ma voix n'était qu'un murmure mais je pu voir la peau son cou se tendre comme si il avait eut peur. 

- D'où ma tenu de sport. Je reprends mon souffle avant de rentrer.

Il avait ouvert la bouche pour dire quelque chose mais c'était trop pour moi. Je détournai la conversation afin de rendre ce moment moins pensant. Il déglutit avant de s'asseoir sur son skate juste en face de moi. J'avais peur qu'il rebondisse sur cette soirée, maintenant que j'y étais je ne voulais plus rien savoir. Je m'étais habitué à ce Dave lunatique et je savais pas ce que sa révélation allait changer. 

- C'est quoi cette tenue? remarquais-je en affichant un faux sourire moqueur.

C'était la seule chose qui m'était venu à l'esprit et j'espérais que ça allait pouvoir lui faire  oublier le sujet de la soirée. Il ferma ses yeux une fraction de seconde qui me paru une éternité avant de prendre la parole.

- Bah quoi elle ne te plait pas ma tenue? fit-il en montrant sa tenue et arborant un sourire faussement prétentieux.

Il m'arracha un léger gloussement.

- C'est... c'est si peu toi.

- Et qu'est-ce qui est... moi mademoiselle?

- Le genre balais dans le cul, proute proute quoi. 

Il se mit à rire sans pouvoir s'arrêter. Même si s'était drôle, en soit j'avais l'impression qu'il surjouait car en ce que j'avais dit était véridique. 

- Tu ne me connais pas.

- Personne ne te connais.

- C'est bien dit. fit-il d'un sourire fier.

- Ce n'étais pas un compliment.

Son sourire se dissipa pour laisser place à un froncement de sourcil montrant son incompréhension.

- C'est vrai, tu te caches de tout le monde. Tu es la personne que je connaisse qui est autant de facette différente et qui soit aussi mystérieuse.

C'était dit. Je redoutais sa réaction, il était tellement imprévisible qu'il pourrait me descendre plus bas que terre pour ça. Du moins je le pense fortement.

- Et alors, pourquoi j'aurais pas le droit.

- Parce que l'on ne peut pas s'attacher à toi, on peut seulement s'attacher à une fausse image que tu nous auras donné.

- Seulement pour les personnes qui ne compte pas pour moi.

Ça c'était fait. Je me doutais que je n'étais personne pour lui mais l'entendre le dire de sa bouche était différent. Je sentis mon cœur se resserrer, se faisant le plus petit possible. Je me sentis tellement stupide. Depuis six mois il était devenu la seule personne importante pour moi, il était devenu comme un confident ou pas... Je ne savais pas qui il était pour  moi et j'avais peur de le savoir. Parce que, quoi qu'il puisse être pour moi je savais que ce n'était pas réciproque. 

Je n'osais même plus le regarder dans les yeux, tout ce que je voulais c'était partir loin d'ici et m'isolé. Je me sentais observé par son regard émeraude et c'était surement le cas. Pourquoi restait il ici? Pourquoi restait il silencieux? Je commençais à jouer avec mes mains en regardant le sol. Mon malaise ne faisait qu'augmentais au fil du silence à rallonge. 

- Bon je vais te laisser rentrer. 

- Tu vas où? Dis je en relevant la tête.

C'était sorti tout seul. Ma curiosité était plus forte que moi. Pourquoi devait il toujours partir faire quelque chose? Où était passé toute ces toiles? Pourquoi toujours autant de mystère? À oui c'est vrai, parce que je ne suis personne pour lui.

- Je suis allé voir un ami.

- Tu réponds pas à ma question. Lâchais je sèchement malgré moi.

- Ça ne te regarde pas.

Son ton était redevenu froid et dur. Je voulais pas être aussi sec mais je n'en pouvais plus de toute ses manipulation et de ses secrets. Je me levais et repartis sans un mot ni un regard. J'entendis son skate repartir dans le sens opposé. Je voulais faire demi tour, le suivre, découvrir son secret mais je me disais que c'était totalement fou et désespéré. Faire ça me donnerait l'impression d'être amoureuse de lui, ce qui serait tout de même la pire chose qui puisse m'arriver. Mon pou s'accéléra immédiatement. Et si c'était le cas?  Oh non. C'était ça. Pourquoi. Je m'arrêtais nette en ressassant toute mes réactions et tout nos moments. Pourquoi il a fallut que je tombe amoureuse de la pire personne qui puisse exister... Du moins la meilleur personne qui fait semblant. Puis j'arrivais même pas à le décrire simplement. C'était juste la personne la plus compliqué que je connaissais. Comment ça a pu arrivé? Il avait pourtant tout fait pour que je me sente mal, jusqu'à me faire rechuter plus d'une fois. Rien que la pensé d'être amoureuse de lui me donnait envie de pleurer. 

Je rentrais à la maison à pieds, je n'avais plus la force de courir. Je repensais a la journée où je m'étais endormi dans ses bras. Même si je savais que c'était de la comédie j'étais tellement bien. Que ce soit la chaleur de son corps, son parfum ou le sentiment de protection dû à ses bras autour de moi, tout me faisait sentir bien. Je soupirais le cœur lourd. Je savais très bien que ce n'était pas réciproque. Il ne faisait que jouer avec moi et mes sentiments. J'aimerais tant savoir sa vrai nature. Je me rendais bien compte que j'étais amoureuse d'une personne fictif, d'une image fausse de ce bourge. Est ce que je pouvais dire que j'étais amoureuse de lui si je savais pertinemment que ce n'était pas lui? Je savais pas. Je pensais pas. J'étais toujours perdu avec lui, il m'énervait. Maintenant je voulais le suivre, savoir ce qu'il faisait mais c'était trop tard il était parti je ne sais où depuis trop longtemps. 

Je finis par rentrer dans la maison de sa mère. Elles étaient toute les deux tellement odieuse que je ne voulais pas les voir. Je pris mes affaires avant de me précipiter sous la douche. Je fis couler l'eau chaude avant de me perdre dans un épais nuage de vapeur. L'eau chaude ruisselait le long de mes courbes détendant par la même occasion mes muscles. Ça me faisait un bien fou et je pus me vider l'esprit toute mauvaise pensée. Une fois ma douche fini, je me rendis compte que j'avais oublié de prendre mes affaires propres. Je m'enveloppais donc dans une serviette de bain  et sortis avant de tomber nez à nez avec Dave. J'entrais en une fraction de seconde en tachycardie et ma gorge se resserrait lorsque je croisais son regard intense. J'étais bien amoureuse de ce con. Merde. 

Live or DieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant