Chapitre 15 : Suis moi si tu peux

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JE LES VEUX MORT . C'EST CLAIR?!!!!

-OUI CHEF BIEN CHEF.

Au moin ça a le merite d'être clair.

point de vue d'Elly:

Ce n'est pas que je suis impatiente ou suicidaire mais j'angoisse assez rapidement quand je suis enfermée dans un endroit confiné où l'air manque avec quelqu'un de casi-inconnu alors que des hommes armés ennemis nous veulent morts.

Dans ce cas la, je préfère faire une rétrospective de ce qu'il s'est passé pour que le moment présent passe rapidement. C'est assez compliqué de penser quand on entend les bruits de pas de potentiels enemis, sans pouvoir reagir ni apercevoir ce qui se déroule dehors.

J'essaye de comprendre ce qui se passe en utilisant mon ouïe. J'entend des pas dans la petite ruelle dans laquelle on est cachés. J'ai assez peur...voir pas mal peur.

Quand à Sérès il reste collé contre moi , la main sur ma bouche , a épier les gardes par une légère fissure. Logiquement nous sommes assez caché pour qu'on ne puisse nous voir mais il suffirait que l'on se place proche du mur pour apercevoir le dos de Sérès.

On rentient notre respiration, il faut dire que les pas de garde resonnent assez pour qu'on ai l'impression qu'ils soient dans la cachette avec nous. Je les entend d'abord venant de droite vers la gauche puis retournant vers leur point de départ

garde: C'est bon, le secteur est vide chef.

Enfin je vais pouvoir parler ou questionner Sérès . J'essaye d'enlever la main de Sérès de ma bouche mais il m'en empêche. Je commence à paniquer.  Pourquoi m empêche t-il de bouger alors que le danger est loin ? est-il réellement de mon côté? Je commence à me débattre mais il est trop fort, il est ferme et étant confinée au fond du creux dans la roche, mes mouvements sont bloqués par les paroix. En même temps il m'empêche de respirer alors je ......gesticote.....c'est exactement le verbe....... je gesticote pour le fatiguer et essayer de sortir de la creuvace.

Depuis tout ce temps il ne m'avait même pas adresser de regard, trop occupé à surveiller l'extérieur par la fissure. Fatigué de me retenir il fini par tourner le visage vers moi, me ragardant dans les yeux en me maintenant fermement au fond de la crevasse, un regard menaçant bien que constitué que de son oeil gauche d'un vert perçant ( l'autre oeil étant recouvert par un cache oeil). Je m'arrete alors de bouger, Sérès est armé et en position de force, tant que je ne l'ai pas encore rangé dans la case des alliés, vaut mieu éviter de l'énerver.

Je baisse les yeux, son regard est insoutenable,  d'une froideur extrême,  j'ai l'impression qu'il me transpercait.....rien qu'avec un oeil.

Je suis restée ainsi 5 bonnes minutes.

J'entends des pas, des pas de soldats que je devine grâce au tintement métallique de l'armure,  venant de gauche et qui repartent vers la droite, vers l'endroit où leur chef se trouvait.

???- Ça fais 10 minutes chefs, personne ne s'est manifesté,  la zone est Vraiment vide , le secteur ouest est clean.

Les pas s'en vont . J'ai compris: ils sont très intelligents, ils laissent un garde en faction et font semblant de partir pour que d'éventuels fugitifs , croyant que la voix est sûre,  sortent de leur cachette et que le garde les attrapent.  Si Sérès ne m'avais pas retenue je me serai fais attraper en sortant. Mais cela ne me dit toujours pas s'il est de mon côté ou non.

On a attendu encore une dizaine de minutes. Sérès avait enlever sa main de ma bouche quand il eu compris que je ne comptait pas faire de bruit. Il regarda encore de nombreuses foies par la fissure pour verifier s'il n'y avait plus personne.

le fils des enfers [En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant