Chapitre 9 : le soulagement

121 8 0
                                    

Nous sommes tous morts. S'il a réussi à détruire le bouclier sans effort il pourrait nous prendre nos vies de la même manière, sans que nous ayons
pût apercevoir son visage.

Point de vue de M.Pielen :

Les élèves sont coincés dans la salle et l'intru est capable de détruire mon bouclier. La seule chose que je puisse faire c'est tenter d'anéantir ses sorts avant qu'ils n'atteignent leurs cible. S'il utilise ses facultés de vampire je ne pourrait intervenir entre lui et les élèves, or s'il attaque, peu de lycéen seront capables de se défendre. Jusqu'à présent, seuls cinq mages ont montré des pouvoirs plus puissants que les miens et voici que cet adversaire s'ajoute à ce décompte.

La fumée se desépaissit lentement et le vampire s'avance. S'il fait un pas de plus je serait obligé de réagir. Encore un pas, j'envois un autre sortilège destructeur sur l'intru qui, sans un geste ni parole, désintègre mon sort. Il s'avance encore et je peux enfin voir son visage.

- Sébastian ! dis-je avec soulagement.

- Hummm. Je n'aime pas me faire accueillir par des attaques Ric .

- C'est M.Pielen, lorsque mes élèves sont présents. rectifis-je Et pourquoi tu ne m'a pas tout simplement dis que c'était toi?

- C'est toi qui m'a appelé: ça me paraissait évident. Quand on téléphone en urgence à quelqu'un pour obtenir son aide on devrais s'attendre à sa venue. Et je préfère t'appeler Ric. Que se passe t-il?

- Ton EP... Dis-je en faisant comprendre à Sebastian que je ne pouvais pas parler devant les enfants

Point de vue de Jena :

Lorsque Sebastian s'est avéré être le fameux intru dangereux ça à été d'un soulagement impensable. De morts nous étions passés à sains et saufs.

Dans l'hystérie joviale du moment j'en viens moi même à  la conclusion que je suis trop faible. Je suis incapable de bouger lorsque j'ai peur et Dieu sait à quel point j'ai souvent peur. Il m'a fallu au moin 5 minutes pour que mes larmes arrêtent de perler sur mes joues.

Heureusement pour moi tout le monde regardait M.Pielen et Sebastian et personne ne m'a vu dans cet état. Mais je ne me fait pas d'illusions: mes yeux, sûrement rougis ,doivent me trahir...enfin nous trahir moi et ma faiblesse.

- C'est bon les enfants, ce n'était qu'une fausse alerte. Je doit parler à Sebastian. Pendant ce temps, remettez vous de vos émotions et vous avez la permission de discutez entre vous, ça ne devrait pas prendre beaucoup de temps.

Tout les élèves se mettent à parler et, à mon grand bonheur, ne m'adressent pas la parole ils  semblent ne pas avoir assimiler ma piètre existence.
À une exception près (il y a toujours une exeption pour casser un moment agréablement calme), celle du mage qui s'est surmené contre Sérès. Lui, m'adresse un regard très soutenu que j'essaye difficilement d'éviter.

Tout ce que j'ai trouver à faire pour me rendre encore moin intéressante et qu'il me lache des yeux c'est d'observer M.Pielen à l'autre bout de la pièce.

Sebastian avait créé un bouclier auditif ce qui nous empêche d'entendre ou d'écouter  leur discussion mais on peut les voir très distinctement.

M.Pielen qui n'est déjà pas très grand paraît encore plus petit à côté de Sebastian.

Ces hommes sont très différents, bien que M.Pelien ne soit pas vieux (une trentaine d'années) à côté de Sebastian il le paraît. Il a des cheveux bruns et raides qui sont diamétralement opposé à ceux blond et bouclés de Sebastian . La douceur et la sagesse du professeur de magie contrastent fortement avec la fermeté et la spontanéité de Sebastian.

le fils des enfers [En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant