Chapitre 14: l'habille ne fait pas le traitre

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je ne croit pas en mes chances, les soldats sont bien entraînés, ils ne baissent jamais leurs gardes ... dans une dizaine de minutes je serais trop faible pour continuer le combat.... je suis perdue.

Point de vue d'elly:

Comment une personne surentraînée au combat peut elle se retrouver dans une situation où elle sait pertinemment qu'elle va être vaincue car les ressources physique manquent pour exploiter les quelques failles de ses adversaires?

Ça doit faire une demi douzaine de minutes que je parre les attaques des gardes qui m'assaillent sans trouver de créneau pour riposter sans risquer de me faire mortellement blessé. Mes bras bien que musclés par un entraînement sévère fatiguent et j'ai de plus en plus de mal à retenir les épées qui m'assaillent à distance.

Malheureusement pour moi, mes adversaires ne sont pas des écervelés qui ne réfléchissent pas. Ils ont bien vite compris que je ne pouvais pas parer tout les coups. Je dois choisir entre les coups fatals et ceux simplement douloureux. Je ne peux donc pas me préoccuper des coups à l'arme blanche en plus de ceux physique.

J'ai toujours appris à encaisser des coup, depuis le début de ma formation mais jamais les genoux qui rencontraient mon plexus n'étaient  pas recouverts d'une armure métallique. Ce coup puissant et bien centré me fait lâcher les armes, des larmes de douleur  me floutent les yeux ( je sais pas si ça se dit mais je risque de voir mon esprance de vie chuter brutalement à une demi douzaine de minutes alors j'ai tout les droits ).

Je tombe à terre, accroupie, mes bras
enlacent mon ventre douloureux. S'ensuit quelques coups de prévention pour s'assurer que je ne peux plus me relever. Une fois la rafale de coups terminée je lève mes yeux encore brouillés vers l'homme qui soulèvent son épée au dessus de ma tête.

Je ferme les yeux.Le temps semblent durer éternellement. Le bruit assourdissant de la collision des épées laisse place à un silence presque parfait, silence calme et plat. Le silence qui précéde la mort est presque irritant tant il est angoissant et palpable.

L'attente quand à elle est terriblement ennuyante, elle n'est pas comme certains le pensent, un dioparama des actions de la vie mais juste une attente très longue de la mort.

Une attente silencieuse bien trop longue que vient briser un bruit métallique ( sûrement celui des épées rangées dans leur fourreaux). Ma curiosité m'oblige à ouvrir mes yeux, mais je ne lève pas la tête. A la hauteur de mes yeux, une quantité considerable de paires de jambes dont l'agitation me semble anormale.  Certaines ,plus loin , laisse deviner des positions de combat , des gardes sur leur gardes ( mourir n'empêche pas de garder son humour ). Parmi ces jambes recouvertes d'un métal protecteur noir brillant se différencie une paire de jambes vêtue d'un simple jean gris hantracit .

Je vois des membres inférieurs ennemis perdre l'équilibre et s'échoué au sol précédés  ,généralement ,par des éclats de leur sang. Assez rapidement, les cadavres ou les corps de gardes agonisants tapissent le sol.

Le garde qui levait son épée au dessus de moi, intrigué à son tour, s'était retourner pour regarder et attaquer celui qui s'apparente le plus à un allié pour moi...... grossière erreur de sa par:

1) Tout d'abord, si un ennemis valide est à terre il faut l'empêcher de faire des dégâts. Ca peux se traduire par la mort ou par une blessure qui pourrait éventuellement preceder une mort.

2) Ensuite les ennemis valide et innofensifs, car désarmés, peuvent s'avérer être d'exelents otages extrêmement utiles.

3) Pour finir tu risques de mourir bêtement par la main de ton ennemi qui ne te laissera pas à terre vivant parceque lui n'est pas débile.

le fils des enfers [En Correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant