Where are you!

Instants de bonheur

   Des instants, des moments de quelques secondes à peine: aussi fragile, subblimes et désespérès qu'un papillon battant des ailes pour contrer une bourrasque.

#Delirium #LaurenOliver

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  Quelques jours plus-tard, j'allais lui parler le plus normalement du monde. C'était spontanné, je suis allée vers lui et lui ai dit

- On m'a dit que vous avez disputé un inter-classe tout à l'heure!

- Oui, c'est exact, lache-t-il

- Vous avez gagné au moins

- Aucune idée

- tu es serieux, baffouillais-je en éclatant de rire

- bah quoi! dit-il, tu étais pas là pour regarder le match, reprit-il

- tu ne m'avais pas dit, d'ou je savais moi que tu allais jouer

- J'ai pas que toi dans mes pensées, repond-il d'un tant de plaisantrie

- A bon! dis-je d'un faux air vexé

- quoi? pourquoi tu me regardes comme ça? on dirait que tu t'apprête à commetre un meurtre

- C'est le cas 

   Et là je lui ai enlevé son bonnet et me suis mise à courir. Au debut il restait figé puis en se rendant compte de ce qui s'est passé et le moment qu'il commence à courrir derriere moi, j'étais déja à dix mètres de lui. J'ai arrêté de regarder derriere moi, je courrais comme une folle pour qu'il ne me ratrappe pas. ça reste un garçon, que je soit ou sportive ou pas il est surement plus fort que moi. 

  Durant ma course, je ne manquait pas de heuerter quelques personnes sur mon passage qui me lancaient des commentaire mais elles avaient de la chance car j'étais occupé. Je ne suis pas genre à me laisser me faire pietiner. Des qu'on m'attaque, c'est la guerre mais quand on ne me fait rien je reste inoffensive.

  A un moment, je croyais l'avoir semé. Je me suis arrêté un peu mais en levant le regard, il était devant moi, j'allais me remettre à courir mais il m'a arrêté.

- Ou tu crois partir comme ça ain! dit-il

- Nowhere

- c'est pas une fille qui va me depasser en course, ne t'inquiete pas sur ce point.

- ooh arrête de faire ton frimeur, je m'étais arrêté c'est la seule raison pour laquelle tu m'a ratrappé

- qu'est-ce-que je vais te faire maintenant, dit-il en me serrant les bras si fort que je ne pouvais plus bouger.

- arrête, tu me fais mal

- Ah bon, alors rend moi mon bonnet

- Dans tes reves... aille mais tu me fais mal

- Alors rends le moi

- Ou sont passés tes cheveux, dis-je soudainement en remarquant qu'il avait coupé ses cheveux

- rends-moi mon bonnet et je te le dirai

- bon ok! dis-je en le lui tendant, dis-moi maintenant

- bah je les ai coupé tout simplement

- je sais mais pourquoi?

- juste comme ça

- mais tu es plus beau avec les cheveux

  ( silence radio)

  On se regardait dans les yeux, on était si proche l'un de l'autre mais je ne l'avais pas remarqué avant ça. Tout ses traits me parraissaient très bien. Je ne pouvais pas arrêter de le contempler, il était si beau. Alors que lui est surement entrain de voir toute l'acné que j'ai sur le front.

  Je ne suis pas moche et je le sais, c'est ce qui a fait que je pouvais choisir le garçon que je voulais au collège. On a souvent complimenté mon apparence, je suis assez grande du haut de mes 1,67 que je mesure maintenant, je suis fine, le teint entre brun et blond je ne sais pas comment ça s'apelle, les yeux noirs mais pas aussi sombres que ceux de Dave et les cheveux d'un chatain assez clair. Je ne suis pas ce genre de fille qui sont des bombes et qui attirent tout le regards, je suis juste simple. bref, l'acné comme la plupart des ados nous pourrit notre vie.

  je finis par arrêter le silence en disant:

- tu commence à perdre ta beaucossité, d'abord tu enleves ta petite barbe et la tu coupes tes cheveux...

- Alors comme ça tu me trouve beaugoss!

- Je n'ai jamais dit le contraire.

  on s'éloigne l'un de l'autre et je lui ai dit:

- ça a sonné?

- depuis des lustres

- oooh merdre! j'éspère que mon prof ne va pas me renvoyer, dis-je l'air inquiète

- j'éspère que tu passeras l'heure dehors haha

- et c'est toi qui va me faire entrer au prochain cours

- normal, relax

   On était deja arrivé en classe, le prof était en retard, j'avais de la chance.

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  Le lendemain, je marchais dans la cour ou plutot je me trainais. Je ne pouvais pas bouger, j'avais des courbatures partout. Quand tout à coup quelqu'un me tapotait l'épaule, je me suis tourné et c'était Dave.

- Qu'est-ce-que t'as à marcher comme ça, on dirait une grenouille, me lance-t-il en ricanant

- Je t'avais parlé de notre défaite, eh bien toute la semaine c'est entrainement intensif, repondis-je alors que je me disais interieurement : il commence a devenir chiant celui-là

- Ah OK! je rigolais seulement mais serieusement tu devrais voir comment tu marche

- OK OK! c'est bon on a compris, lui dis-je en lui donnant une tape à l'épaule

- tu as vu le nouveau film d'horreur qui vient de sortir?

- non, j'en ai aucune idée

- bah! ça te dit d'aller le voir

- eeh! en quel occasion

- pour me faire excuser, je t'avais fais mal hier à la main

- mmmmm! c'est ça, quand?

- quand tu voudras

- bon je dois m'organiser avec mon planning, mes entrainements, les études

- oooh! mademoiselle est trés occupé

- Arrête

- Il y a une grève prochainement, peut-être qu'on pourrait s'organiser pour y aller ces jours là

- Oui, pourquoi pas, dis-je l'air indifferente alors qu'un interieurement c'était un volcan en éruption, j'avais hate qu'il s'en aille pour que je crie de joix, je ne crois pas à ce qui viens de se passer. Il m'invite à aller au ciné même si c'est en ami mais il m'invite au ciné. Je sens que ce jour n'arrivera pas avant que j'explose.

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Merci pour les 1,2k ça me fait vraiment plaisir, voici un nouveau chapitre pour vous remercier.

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merci

A la prochaine