Incroyable

219 13 6
                                    

Pour fêter les 400 votes et les 4k ( ou presque ), je publie le plus long chapitre depuis le début de l’histoire. C’est vrai que j’ai un peu tardé mais j’ai attendu dix jours pour savoir si je pouvais atteindre les 5k le double de la dernière fois mais ce n’est pas le cas. On dirait que je devrais attendre un peu plus. Ça ne fait rien, j’espère que ce long chapitre vous plaira.

 Bonne lecture

 ‘’ Qu’est la beauté ? La beauté n’est qu’un tour de passe-passe, une illusion, un effet provoqué par des particules et des électrons agités sous vos yeux, se bousculant dans votre cervelle à la façon d’une bande d’écoliers surexcités attendant de pouvoir s’égailler dans la cour de la récréation. Vous laisserez-vous berner ? Vous laisserez-vous tromper ?

 « De la beauté comme tromperie «, la nouvelle philosophie, Ellen Dorpshire

**********************

  Une nouvelle semaine commence. Le gris a rempli le ciel, on ne dirait pas qu’on est au milieu de mars. Je me dirige au lycée vêtue d’une doudoune et d’un gros bonnet. On voyait à peine mon visage. Il faisait un froid glaciale. Je tenais sous mes gants, un chocolat chaud que je venais de prendre de Starbucks. Je sais que je devrais donner plus d’importance un mon petit déjeuner et que je ne dois pas le prendre à la va vite mais j’avais  hâte que cette semaine commence. Mes dents s’entrechoquent et le chaleur du café me procure un plaisir inouïe dans ma gorge. Je marche d’un pas rapide. Vous devinez surement la raison de ma hâte. Ça allait être mon premier jour en couple avec le beaugoss du lycée ‘’ David Collins ‘’. Je sais que ce n’est pas a cause de sa beauté que je suis avec lui. C’est par amour mais je ne cessais de me mettre en tête tout les regards qui seraient rivés sur moi. Je me demandais ce qui allait se passer, ce qu’on allait faire, si j’allais être aussi à l’aise qu’avant. J’étais sure d’une chose, je suis avec la personne que je veux et j’allais être heureuse.

  Arrivée au lycée, je me suis installé sur un bond. J’ai pris le reste de mon soit disant petit déjeuner : Une tartine de beurre de cacahuète et une pomme rouge que maman avait insisté pour que je la ramène. Je pense qu’on a mis cinq minutes à négocier si j’allais la ramener avec moi ou pas. Mais bien sûre avec maman, que je ne négocie ou pas c’est de la perte de temps. Malgré tout les arguments que je puis lui donner, elle finira par me coller un truc en sortant de la maison. Parfois ça finis par des bagarres, je sais tout au fond de moi qu’elle a raison, quelle s’inquiète, qu’elle m’aime et qu’elle ne veut pas que j’ai faim mais c’est comme ça je m’entête à la contredire. Je n’arrive pas à expliquer pourquoi j’ai cette réaction, je sais que de toute façon elle finira par gagner mais je ne cède pas. Parfois, je pense que je devrais aller voir un psychologue.

-       Tu n’arrête jamais de manger, dit soudain Dave venu de nulle part

-       Tu n’arrête jamais de me lancer des commentaires

-       J’aime te taquiner

  Il s’assied devant moi sur le banc. J’allais mordre dans ma  tartine mais il a fallu qu’il me la retire et que je morde dans le vide. Il faisait semblant de le manger et me menaçait avec ça. J’essayais de le lui retirer mais j’ai fini par céder.

-        Mange le si tu veux, je n’ai plus faim

-       Pas question, tu dois prendre des forces pour la journée

-       Ooh ! maintenant tu t’inquiète

-       Eh puis d’abord, pourquoi tu n’as pas pris ton petit déjeuner à la maison

Where are you!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant