saint valentin

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        Aimer: un mot unique, une chose fuyante, pas plus épaisse qu'un fil. Voilà ce dont il s'agit: le fil d'un rasoir. Qui s'insinue au coeur de votre vie et la coupe en deux. L'avant et l'après. Le reste du monde tombe d'un coté ou l'autre. Avant et après. Quand au pendant, il n'est pas plus épais qu'un fil lui non plus.

#laurenOliver #delirium

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   C'est le jour de la saint valentin, je suis toujours dans ma solitude. C'est comme si ce jour n'existait pas. C'est vrai que cette année j'ai eu moins de demandes qu'avant. J'en viens même à me demander si quelque chose ne cloche pas chez moi. Je me sens tellement seule en voyant tout ces couples s'offrir des chocolats, des cadeaux...

  Pour me mettre dans l'ambiance, je me suis acheté un petit sachet de maltesers, mon chocolat préféré. J'en mangeais un quand Dave est passé par là et m'a salué d'un geste de main et d'un de ses plus beau sourire. Je me sentais m'étouffer avec ce chocolat. Il s'est touné, je continuais à manger quand tout à coup il s'est retourné et marchais dans ma direction. Je faisait la guerre avec le malteser qui restait coincé dans ma gorge et qui refusais de passer. Il s'arrête devant moi et me dit:

- ça va?

- Oui sa roule, repondis-je en essayant d'être aussi normal que possible

- pourtant ça n'en a pas l'air, on dirait que ton petit-ami t'a laissé tomber le vendredi13, dit-il d'un tant d'humour

- non, c'est juste que je me suis fait mal à la cheville en gym ce matin

- Ok Ok, pourquoi tu as cet air tristounet alors

- Ah! c'est rien je suis juste un peu dégouté qu'on ai perdu notre match de quart de finale pour la coupe

- ce n'est rien, c'est le sport. Il y a toujours un perdant et un gagnant

- on était si prêtes du but

- vous l'aurez l'année prochaine 

ces mots reussissaient vraiment à m'apaiser. Je regarde ma main et je me suis trouvé entrain d'écraser le pauvre sachet de maltesers

- tu en veux, dis-je en le lui tendant

- c'est ton petit-ami qui te les a donné, répond-il en prenant quelques unes

- mais tu vas arrêter avec cette histoire de petit-ami, je n'en ai pas, je suis celibataire, repliquais-je d'un ton de rigolade

- c'est bon j'ai compris, c'est tout ce que je voulais entendre, sursure-t-il que je peine à l'entendre, je me laisse même penser que ces mots n'était que le fruit de mon imagination

- Quoi?

- rien, aucune importance

- ok

- sinon tu as bien taffé durant ces exams

- oui pas mal et toi

Il n'a pas eu le temps de répondre que Page est arrivée, ils se sont salués et ont échangé quelques mots puis il est parti, page s'est alors tourné vers moi

- c'est quoi ça?

- quoi? 

    interieurement c'était la fête dans tout mon corps, il y avait un orchestre de tambours africains et de youkoulélé dans mon coeur. Je voulais sauter dans tout les sens. Mon coeur manquait de s'arracher de ma poitrine pour aller le suivre. C'est la première fois qu'il vient me parler et la conversation était assez longue. Je me demandais si je n'étais pas dans un rêve mais de toute façon je ne voulais as en sortir. Il était si agréable, j'allais presque demander à Page de me pincer.

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