Where are you!

beach volley

 '' Le sport est une affaire de frissons, de combats, de rage de vaincre à tout moment, c'est une guerre sans armes''

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Pendant la deuxième semaine de juillet, j'avais une compétition de beach-volley avec mon équipe. On est allé dans une ville à trente kilomètres de chez nous. On s'y était qualifiées durant la saison, on n'attendait que ça. On allait disputer le championnat national après tant de qualifications. On a passé un super trajet, j'ai pris ma guitare avec moi. On a passé deux heures à chanter et  danser. On était folles, on n'arrêtait pas de rire, on s'entendait très bien. Ça annonçait déjà le FUN.

  On se dirigeait vers le grand bleu, on allait séjourner dans une auberge en bord de mer devant complexe sportif estival. Il y allait se dérouler tout les sports de plages dont le beach-volley, le hand-Sand, volley brésilien, tennis, plongée, surf, courses de barques... C'était le rêve de tout sportif, être qualifié pour ce championnat, c'était le top du top.

  On est arrivés à l'auberge épuisées du voyage et de l'ambiance : on a pas arrêté de crier et de sauter partout, on était à court d'énergie. On nous a répartis à quatre par chambre, je m'entendais avec tout les membres de l'équipe donc je n'avais pas de problème avec ça et en plus il y avait ma meilleure amie avec moi Lydia. Au club, c'est celle avec qui je m'entends le plus ces derniers temps. Je l'ai découverte récemment, on se ressemble beaucoup, on a les mêmes loisirs, la même façon de penser, les mêmes ambitions...

  Les jeux allaient durer deux semaines et j'avais déjà hâte que ça commence mais je devais d'abord me reposer. J'étais K.O. J'ai fais une sieste de trois heures, je me suis levée les yeux enflés. Je me dirigeais vers la salle de bain comme un alcoolique sous le regard de mes collocatrices. Dès que j'y suis arrivée, elles ont éclaté de rire car je marchais en zigzagant. En reprenant mes esprits, je me suis jetés sur elles et une bataille de coussins a éclaté.

  Lydia qui était dehors ouvre la porte et crie : '' Il est dix huit heure bougez-vous, la soirée pyjama c'est pour ce soir''. J'ai mis rapidement un short et un débardeur vert. On descendit au foyer acheter de quoi grignoter puis je suis allée faire une petite marche sur le sable avec Lydie. On marchait sans regarder l'heure, on longeait un chemin infini avec l'aspect iodé de la mer. On parlait de tout et de rien, on ne finissait jamais nos discussions tellement on n'avait tant de points communs dont la lecture, la musique, les mêmes ponts de vues sur l'amour et l'amitié... et surtout le sport. On marchait et escaladait les pierres qui nous barraient le chemin de temps à autres jusqu'à ce que on voit le ciel changer de couleur et prendre un teint rosé indiquant l'approche du coucher de soleil.  On a doc rebroussé chemin, on a pris des glaces en cours de route.

  Arrivée à l'auberge, on a diné tous ensemble avec tous les coachs et le staff. On s'entends tous très bien, c'est super. J'ai pris un bon plat de salade, je voulais manger léger avec la soirée pyjama qui nous attendait.

  A vingt trois heures, on s'est toutes rassemblés dans une seule chambre et on a mis de la musique. On a beaucoup dansé avant de s'épuiser et de se mettre autour d'une table pour jouer aux cartes, à UNO puis au Domino et à Monopoly. Il était trois heures du matin quand on a décidé d'arrêter, l'une faisait ses ongles d'un coté et l'autre un masque pendant que d'autres papotaient dans un coin.

  On a ensuite commencé une partie d'action et vérité et on s'était lancé le défis de sortir dehors pendant cette sombre nuit. On s'est toutes faufilé dehors le plus silencieusement possible pour ne pas réveiller les entraineurs. Le ciel était très étoilé mais il faisait assez frais. On a allumé un feu et on a continué notre partie d'action et vérité, il était cinq heure du matin. J'étais entrain de chanter avec ma guitare, c'était l'action qu'on m'avait attribué. On n'avait pas encore vraiment sentis la fatigue, on ressemblait à des monstres à cause des actions qu'on avait accomplis : l'une avait mangé du sable, l'autre a été plongé dans l'eau glacé, l'autre avait les cheveux en ruines, bref on faisait peur.