Vendredi 13 décembre

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Bonjour !
J'espère que vous allez bien ! Voici un nouveau chapitre ! Alors, oui, je sais: ça fait une ÉTERNITÉ. Je m'en excuse. J'aimerais vraiment prendre le temps de finir cette histoire et de l'améliorer. Quand on pense que cette histoire est dans un autre 2020 que celui que nous avons connu et que c'était pour moi dans un petit moment quand j'ai commencé.
Bonne lecture !

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Je me lève, j'ai affreusement mal dormi. Je repense à tout ce qui m'arrive. Mon téléphone vibre : un message d'Esteban. Il dit :  « Coucou, comment vas- tu ma fleur de lys ? Ton Père m'a invité à venir dîner. Je ne savais pas qu'il était au courant pour nous deux. Bisous je t'aime ! ». C'est trop mignon de sa part. D'ailleurs, il a pris sa décision, il m'aime, c'est le plus important. J'y pense, si je me fiançais à lui ! Euh, c'est peut-être un peu tôt... Je vais demander à Père un délai plus grand. En attendant, préparons nous !.

9h, Je suis enfin prête. Quelqu'un frappe à la porte . C'est Camille , une domestique :  « un lettre pour vous Mlle Amandine », dit-elle gaiment. J'ouvre ce mystérieux billet et le lit : « Mon Amandine, quelques mots pour te dire nous avons dû déménagé car nos collaborateurs ont été arrêtés. Mathilde et Manon vont venir t'aider. Nous savons que nous risquons quelque chose et que parmi nous se cache une taupe. Nous formons notre groupe code d'urgence comme prévu. Bonne Chance. Signé Charles. ». Je m'écroule à terre. J'ai peur pour eux et je suis sans pouvoir. La télévision s'allume sur une scène terrible : ma chère église Notre Dame de Paris brûle ( en hommage au 15 avril 2019, jour où la cathédrale a malheureusement brûlé) !! Je reçois un SMS (encore un !) de Père:  « Notre Rendez-vous est annulé, tu as dû deviner pourquoi ». En tant que princesse, il me dois d'aller auprès des parisiens et d'être présente pour eux. Je me dirige vers le miroir de la salle de bain pour essuyer mes larmes, effacer mes cernes et me vêtir. En descendant les escaliers, j'enfile mon manteau et sort  ensuite escortée par Albert, mon garde du corps.

Arrivé au pied de la cathédrale, je décide de ne pas parler, comme les parisiens, de juste se soutenir, de pleurer : Notre Cathédrale brûlé ! Bientôt vingt-deux heures, je décide de parler : « Bonsoir à tous. Je sais que c'est difficile, seulement, j'aimerais vous dire quelque mots. Ma chère Notre-Dame, tu veille sur nous depuis des siècles et tu as maintenant été blessée. Tu as souffert à un incendie qui a détruit ta toiture et une partie de ta robe de pierres et métal. Tes vitraux qui sont d'une beauté éclatante sensés figer un moment dans le temps tel une photo. Tes gargouilles qui ont le regard fixé sur la Seine, ta flèche vers le ciel, mais aujourd'hui celle-ci est partie. Il a fallu 200ans pour que tu sois finie, et tu as été modernisée au 19e. Tu avais tout traversé, enfin presque et maintenant nous pouvons dire que tu as Tout Vécus. Tu as été solide lors de nombreuses guerres et intempéries. Tu es un symbole mondial pour ton architecture et ton rôle spirituel.

J'ai une pensée pour tous ces artisans qui maintenant te regardent du ciel. Je pense à ces rois qui ont été couronnés sous ton toit. Tu es un signe de majesté et même dans ce moment tu reste droite et digne de toi. Les rois t'ont voulu forte et indestructible, nous pouvons dire qu'ils ont plutôt bien réussi. Alors oui, tu a été victime du feu, de ce feu mystérieux. Nous avons le droit de nous poser la question : toi toute puissante, qui a résisté à tout pourquoi es-tu victime de ce malheureux drame ? Bien sûr que les spécialistes diront :  « c'est à cause du chantier et des poutres ». Oui, sûrement, mais pour moi c'est le destin. Il le faillait peut-être, soit afin de nous montrer à quel point on tient à toi et ta valeur ou alors nous replacer en tant que petit être humain qui certes, peut faire plein de choses, mais inférieur à la nature. Je ne sais. Nous nous rendons compte de ta valeur pour nous, de ta beauté comme jamais. Nous tenons à toi, français mais aussi nos amis les étrangers tiennent à toi. Dans ce drame tu as fait le tour du monde en quelques heures. Nous te personnifions car nous t'aimons ! Nous nous posons beaucoup de questions par apport à ta réparation. Oui, une partie de l'histoire est en cendre mais elle restera gravée par les images. En te restaurant, nous y mettrons peut être notre touche, qui elle aussi traversera les siècles car n'es-tu pas une preuve, une marque du temps, une œuvre d'art immense qui mélange tout les siècles ? Nous te respectons pour toutes ces raisons et bien d'autres que je peinerai à écrire. Même en noir tu es belle. Remercie pour moi tes artisans que tu contemples, qui t'ont frôlée.  Toi, grandes inspirations de tout les siècles, tu n'as pas fini d'être Le lieux, le personnage d'un récit ou d'un tableau... Autrefois, tu nous annonçais la bonne nouvelle ou la moins bonne. Tes cloches tintinnabule comme les ailes d'un ange qui monte au ciel.

Tu as veillé sur nous toutes ces années, maintenant à nous de veiller sur toi chère princesse de pierre :Notre Dame. »





J'envoie un message à Esteban : « Désolée mais avec ce désastre, il m'est difficile de pouvoir dîner avec toi »



Voilà pour ce chapitre. Je ne sais pas quand sortira le prochain. Excusez-moi d'avance.
J'ai fait référence à la catastrophe du 15 avril 2019. Il ne faut pas faire attention aux erreurs chronologiques. Déjà, c'est en soit une année parallèle.
Merci ! À bientôt !

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 17, 2021 ⏰

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Amandine, princesse du peuple [réécriture en cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant