Amandine, princesse du peuple [réécriture en cours]

Mardi 3 décembre

À 4h15 dans la chambre d'Amandine :

« Manon tu es prête ? dis-je, Faut que l'on se dépêche !!

- Oui je suis prête j'arrive. Ta chambre est fermée à clé. Tout va bien, aller go !

- Je prends le livre avec moi pour m'assurer que personne ne va remarquer le passage.

- Juste, où sont les trois quarts de tes livres ?

- Certains envoyés par colis chez mes grand-parent, il y a quelques jours et les autres dans mon sac. Je ferme le passage. »

Heureusement, avec Manon nous sommes bricoleuses et nous avons ajouté de la lumière, sinon c'était à la torche. Le passage est fait de pierres blanches, il ne fait pas trop peur, il y a même de magnifiques tableaux et des ornements. Au bout d'une dizaine de minute de marche rapide, nous arrivons au jardin secret et nous nous empressons d'ouvrir la porte et de nous glisser dans les rues. Nous devons traverser Paris de nuit. Les services d'entretien travaillent mais ne nous aperçoivent pas. Nous arrivons enfin à l'endroit de notre rendez-vous, heureusement avec un peu d'avance. Mathilde arrive juste avec les vélos. Oui, nous avons nos passeports, nous sommes prêtes. Nous nous avançons vers le contrôle, un policier arrive. Il a l'air gentil. Il nous demande nos passeports, les observes, nous les rend et nous souhaite bon voyage. La barrière s'ouvre, nous enfourchons nos vélos, nous adressons un regard et c'est parti pour l'aventure ! Nous pédalons à toute vitesse, si heureuse de retrouver notre liberté. Des champs à perte de vue nous entourent, nous retrouvons le bonheur du grand air. Même si il fait encore un peut nuit nous profitons de la brise fraîche qui, pour une fois, nous ait agréable. À 8h30 environ, le jour commence à ce lever. Un magnifique lever de soleil nous ait offert. Du violet, passer au rose, au orange et jaune. Un magnifique dégradé de couleur ! Le coq chante, les vache sortent brouter, la vie se réveille, loin des voitures. D'ailleurs cela nous surprend, à cette heure là les voiture roulent déjà. Nous nous disons que c'est nouveau. À midi, nous nous installons près d'une forêt afin de pique-niquer. Après une pose bien mérité, nous nous dépêchons de nous remettre en route car on doit déjà nous chercher. Malignes comme nous sommes, nous avons acheté sur internet des billets de bus en direction de Bruxelles, nous avons laisser sur nos lits un livre de langue espagnol et une carte sur le Mexique afin de les induire en erreur, leur faire croire que l'on part au Mexique, le temps d'arriver à destination. Nous arrivons à la moitié de notre trajet, la nuit commence à tomber ainsi que le froid. Nous ferons un feu de camps, installons les tantes, nous nous couvrons de dizaines de couvertures et préparons de quoi manger. Nous nous couchons, heureusement, il n'annonçait pas trop froid cette nuit. Nous nous sommes acheté avant de partir chacune un nouveau portable avec lequel nous avons enlevé la localisation. Nous pouvons appeler... Bonne nuit ! À demain.