Le lendemain :
Nous nous levons à 7h et demi afin de préparer le petit déjeuner. La journée s'annonce longue car après avoir savouré nos viennoiseries ou notre bol de céréales nous devons faire deux classes et continuer le programme de 3ème. Nous allons revoir de l'histoire, du français, des mathématiques, de l'anglais et de l'espagnol ou allemand. Cela fait plus d'un mois et demi qu'ils n'ont pas eu cour contrairement à Mathilde, Manon et moi. Pour cette après-midi je vous expliquerai en temps voulu. Allez, dépêchons-nous !
Nous allons commencer le cour. La moitié de mes camarade, qui sont exceptionnellement mes élèves, sont agités et les autres sont plutôt sages. Je leur demande de bien vouloir m'écouter, ce qu'ils font tout de suite. J'explique que nous allons commencer par l'histoire. À la fin de notre séance matinale et chargée, nous nous dirigeons vers le buffet du midi. Sanaé et Flora me font signe de me lever avant d'en faire de même. Sanaé prend la parole après avoir fait sonner le manche de sa fourchette contre un verre pour attirer l'attention de tous : « D'abord nous voulons vous faire part avec Flora et Amandine du programme de cette après midi et le fonctionnement. Vous allez comprendre au fur et à mesure.
- Voilà, nous allons vraiment commencer notre mouvement de résistance en faisant des affiche et des prospectus, d'autres feront des fiches récapitulatives sur des chapitres scolaires pour les autres ou bien monter un plan de sécurité, un programme hebdomadaire ou même un point sur la situation. Repris Flora.
- Alors, quand vous irez dans votre bureau il y aura de poser sur le lit vos missions de cette après-midi. Elles peuvent être des tâches de résistance comme vient d'en citer Flora ou des tâches ménagères. Nous devons participer à tout. Pensez, si vous avez un problème ou vous voulez une information vous pouvez appeler les numéros qui sont affichés sur la porte de l'armoire. Maintenant nous vous souhaitons un bon appétit et une bonne après-midi ! Finis-Je. »
Nous entamons une très grosse après midi ! En entent dans mon bureau, je trouve la feuille à l'endroit que j'avais indiqué. Nous avons trois tâches. Charles entre peu de temps après que me soie assise sur le lit pour lire plus en détail. « Alors, c'est grave docteur ? Me lance-t-il.
- Oui très. Lui réponds-je en riant.
- Alors, laisser moi deviner, nous avons plus de tâches ménagères que de résistance. Mmm, continue t-il de plaisanter.
- Pas tout à fait ! Nous commençons par des lessives, puis par de l'information résistance et nous finissons par nettoyage des chambres, rangement dans lequel nous déposerons une enveloppe importante.
- Très bien, à vos ordre princesse !
- Je t'en pris, ne m'appelle pas comme ça.
- Je suis désolé, je ne voulais pas te vexer. Me dit-il en s'asseyant à côté de moi.
- Non, ne t'inquiète pas. Seulement je ne suis plus vraiment princesse... »
Un silence s'installe, jusqu'au moment où Charles se lève et me sourit en me tendant la main « Allez, nous n'avons pas du linge à laver ? ». Comme d'habitude, je me mets à rire tout en le suivant. Nous arrivons aux buanderies. Il y en a une pour les filles et une pour les garçons. Nous sommes chargés de laver le linge de tous le monde, le faire sécher, le repasser et le remettre dans le panier au nom de la personne. Nous sommes deux « groupes » mixte à devoir accomplir cette tâche. Je me retrouve avec Leïla, c'est super ! Il y a douze machines à laver, douze sèche linge et deux fer à repasser. Il y a 18 panier à faire en deux heures. Nous avons du travail ! Nous mettons douze machines en route en mode « lavage rapide », dès que celle-ci sont terminés, je les vides pour mettre le linge dans le sèche-linge et Leïla remplis les machines. À la fin des deux heures nous avons réussi à tous finir. Nous soufflons, fatiguées. Seulement, d'autres tâches nous attendent. Je retrouve Charles dans les escaliers. Il a l'air aussi fatigué que moi. Je lui souris et fait de même pour me répondre. Nous arrivons au pas de course dans notre bureau. Je m'écroule sur le lit et regardant à ma gauche j'apperçoit Charles faire de même dans un fauteuil. Nous rigolons avant de reprendre un air plus sérieux et de prendre place, devant nos bureaux correctement. Je lui explique ce que nous devons faire « Nous devons trouvé une technique pour créer un mouvement de résistance dans la France très discrète ! » Il me sourit en guise de réponse. Je connais assez bien le langage corporel mais là je ne savais pas trop quoi il signifie. Je regarde en face de moi et je vois la carte de France ou j'avais noté hier les points où sont retenus des centaines de personnes. Je me redresse et me met au travail sans un bruit. J'aimerai travailler tranquillement mais c'est sans compter sur Mathilde qui m'appelle à chaque instant pour des bricole. Je regarde ma montre, il est déjà 17h30, je l'indique à mon coéquipier, qui sans tarder, remballe ses affaires et se lève. Tout en me levant, il part en claquant la porte. Je marche d'un pas décidé dans sa direction afin de comprendre ce qui le presse et qui le fait quitter une pièce d'une façon aussi mal polie. Flora est dans mon dos et me suit. Je descends les escaliers deux à deux et vois ce que je voulais voir. Il était parti retrouvé une certaine Chloé, que d'ailleurs je ne supporte pas. Ils s'embrassent, avant que celle-ci me remarque. Elle me regarde tout d'abord avec de ces yeux noirs puis, ayant compris que Charles a sentit qu'elle n'était pas contente, il se tourne vers moi en m'adressant un sourire gêner. Chloé me lance « qui a-t-il ? Tu viens là juste pour me voir. Tu veux me piquer mon petit copain c'est ça ! Déjà que tu l'a empêché de venir me voir. » À chaque mot c'est comme un feu qui grandit en moi, une colère sur le point d'exploser. Je regarde la réaction de mon « ami », il est fermé, signe qu'il ne compte pas m'aider. Je prends calmement la parole en priant le ciel que ça n'envenime pas les choses : « Excusez moi, je ne savais pas que vous aviez rendez-vous. Pour ta guise, je n'ai empêché personne de partir de nulle part. Enfin, il me semble normal de se poser des questions quand quelqu'un sort de la pièce en courant et en claquant la porte derrière lui. C'est affreusement impoli. Donc, oui je ne savais pas que c'est ton petit copain. Pour répondre à ta question, non je ne compte pas te le piquer, d'ailleurs j'en ai un moi aussi. Je crois que ce serait peut être plus judicieux d'être plus discret pour le respect de tous. Merci, je crois que quelqu'un m'attend en haut n'est ce pas Flora. Je dois vous laisser ». Je sens le regard vexé de Chloé derrière moi. Je remonte suivi par Flora qui me dit : « tu y a peut être aller un peut fort. Fait gaffe, la connaissant elle ne va pas s'arrêter là. Bon tu veux te reposer, tu en as grand besoin, non ? ». Je lui fais signe de la tête que je la remercie. Quelques minutes plus tard, toutes mes amies sont là : Manon, Mathilde, Sanaé, Laïla, Emma et Flora. Elles sont autour de moi et me parle des choses qui se sont passées pendant mon absence. Nous captons peut la radio malheureusement et ne savons pas si Mon Père est toujours sur ma fausse piste. Nous savons toutes que nos tâches journalières ne sont pas fini et que c'est juste une pose. Les filles me regardent avec un brun de pitié dont j'ai honte. Sanaé ouvrit la bouche pour parler mais la referme avant qu'un seul ne puisse sortir. Laila pris alors la parole à sa place : « Tu sais, Chloé peut être sympathique parfois. Elle ne voulais juste pas que tu... lui fasse le cours... Tu peux la comprendre, tu travaille avec celui qu'elle aime et tu viens en colère les voir. Et c'est pas comme si tu l'avais pris de haut par la suite. Certes tu es la première à oser le faire, et c'est plutôt bien. Elle a tendance à le faire aux autres. Nous savons toutes qu'elle ne va pas en rester là. Elle va vouloir se venger à tout prix et tu vas voir, elle n'y va pas de main morte.
- Leila à raison. Dès que l'occasion se présentera elle sera d'une méchanceté avec toi, elle peut même te dénoncer à ton Père. Continue Emma
- Aucun risque car toute les sorties et communication extérieure sont contrôlées. Je viens de m'en occuper. Mais je dois être sur mes gardes. » Repris-je
Il était bientôt l'heure d'y retourner. Je me lève et vais chercher notre matériel pendant que Manon va prévenir les autres qu'il faut se remettre au travail. Super du ménage !☹️ De plus c'est pas comme si juste avant j'ai froisser mon « coéquipier ». Heureusement, pour une question de respect je fait les chambre de fille avec Flora et Charles avec David fait celles des garçons. Je le croise dans l'escalier et l'évite du regard. Je sens des pas derrière moi, j'avance encore plus d'un pas décidé . Il court pour me rattraper et se rend compte que je l'évite alors il me sort : « Amandine ! Quoi, t'es toujours fâché ! Je suis désolé mais c'est son caractère et je crois que tu n'as pas été mieux après. Amandine juste fait moi la paix deux minutes. S'il te plais.
- Pourquoi lui avoir dit que je t'ai empêché de sortir, c'est faux. Pourquoi tu ne m'as pas aidé, mais bien sûr ! Je croyais que tu étais pour la justice et le non jugement comme moi, mais en fait non. Tu m'as enfoncée . Tu aurais juste pu lui dire la vérité. Alors pour répondre à ta question, Oui je suis toujours fâchée 😡. Et pour la paix, ok deux minute. Continue-je en radoucissent ma voix. Merci d'essayer de te mettre deux minutes à ma place. »
J'étais en pleure tellement sa m'a touché. C'est la fatigue qui me joue des tours. Nous entrons dans le local, prenons le matériel, croisons Flora et David. Nous entrons dans la première chambre avec Flora. Tout en nous activant à ranger elle dit : « Tu as pleuré. Ça va ? Il t'a dit quelque chose de méchant, je fais non de la tête. Alors ? Qui a-t-il ? Quelqu'un te manque. » Je me remis à pleurer car je fait la forte mais en fait je suis une je suis une grande sensible et tous ses événements m'ont beaucoup troublé. Nous continuons de ranger sans dire un mot à part quelques petites blague. Deux heures plus tard, nous avons enfin fini. Nous allons manger.
Tout ce passe bien. Nous allons nous couché de bonne humeur. À demain.
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Amandine, princesse du peuple [réécriture en cours]
AcciónLe monde n'est pas tout à fait le même qu'aujourd'hui. Imaginez qu'après Napoléon, une monarchie est mise en place juste pour donner une bonne impression au monde. La France est tout de même dirigée par un président et un gouvernement démocratique...