obeis-moi

chapitre 1

Bonjour à tous. Cette histoire va un peu vite dans son déroulé, je ne voulais pas faire 500 épisodes, mais j espère que ça vous plaira quand même
PJ

Anxieuse, je m'assois dans les tribunes. Comme d'habitude, les gens me dévisagent. Je souffle d'exaspération : est-ce si improbable d'être blonde aux yeux bleus en Chine ?

Je m'appelle Myu Amélie. Mes parents étaient Français mais sont venus vivre en Chine pour le travail. Ils sont mort dans un accident de voiture lorsque j'avais quatre mois. J'ai ensuite était adoptée par la famille Myu.
Je ne me souviens pas du tout de mes parents biologiques donc je considère mon actuelle famille comme la seule et unique et je l'aime de tout mon cœur.

Je suis d'ailleurs venue encourager mon grand frère Sy-Yan qui est comme moi en Terminal et qui joue un important match de tennis. L'année dernière, ils ont perdu contre cette équipe en demis finale et Sy-Yang à été gravement blessé au bras. Il dit toujours que tout va bien, mais je sais qu'il ment et qu'il ne vaut mieux pas qu'il force. Or, s'il venait a jouer contre son rival de toujours, il se donnerait à fond, même si cela devrait être son dernier match.

Les rencontre se déroulent ainsi : deux double suivit de trois simple. Pour qu'une équipe gagne, il faut qu'elle emporte trois matchs sur cinq. Sy-Yang joue toujours le dernier match simple, avec un peu de chance, il pourra rester sur le banc.

Mais je ne me fait pas trop d'illusions. Il joue contre mon lycée et le capitaine de l'équipe Jin Jingyu ne rêve que d'écraser de nouveaux mon frère. De plus, il sont dans le top trois des meilleurs lycées : ils seront obliger de jouer les cinq matchs.

Je ne suis pas dans le même lycée que mon frère pour des raison d'options, mais même s'il joue contre mon lycée, c'est lui que je soutiens.

Nous n'avons gagner qu'un seul duo. Je suis à cran, mais ça doit être bien pire pour l'équipe. Le premier simple est pour nous, mais nous perdons le deuxième.

C'est à Sy-Yang de jouer. Je retiens mon souffle quand il entre sur le cour.

Le match est finit. Il a tout donné je suis sûre que son bras est foutu. Je ne compte plus nombre de fois où il a lâcher sa raquette sous l'effet de la douleur.

Les larmes aux yeux, je le rejoins à la sortie. Son visage est défait : malgré tous ses efforts, il a perdu et son équipe avec.

-Sy-Yang !! Mon Dieu j'ai eu tellement peur !!! Tu n'es qu'un idiot ! Mais je t'aime quand même.

Il est inutile de le sermonner. Sy-Yang est très mature pour son âge. Sa décision a été longuement mûrie et il n'y a rien de plus à dire.

-Amélie.
Il me sourit et m enlace de son bras valide.

-Ne t'inquiète pas, tout va bien.

-Bien sûr que non ! Tu n'es qu'un grand fou ! Allons voir le docteur.

***

J'attends que Sy-Yang sorte du cabinet. Ma mère me tient la main mais ça ne suffit pas. J'espère qu'ils vont trouver une solution : Sy-Yang ne peut pas vivre sans le tennis.

Enfin, la port s'ouvre. Il sort, le bras en écharpe aux côtés de mon père.

- Alors ?

- Mon muscle est très endommagé. Il faut que je me fasse opéré. Tout est arrangé, je parts en Allemagne.

-Attends....quoi ?

 
-Ils ont les meilleurs docteurs là-bas pour traiter mon cas.

-Mais pourquoi si loin ? Maman ?

Je tourne les yeux vers ma mère qui semble aussi désemparée que moi. Elle tourne son regard perdu vers mon père qui nous explique tout.

Malgré leur rivalité, Sy-Yang et Jingyu on développer une réelle amitié. Fils d'un riche PDG, Jingyu a proposé d'aider à financer l'opération de mon frère. L'hôpital où il se rend en Allemagne appartient à sa famille.

Si l'opération est un succès, il pourra sûrement rejouer au tennis.

***

Seuls dans sa chambre, nous discutons de son prochain départ, dans deux semaines.

- C'est merveilleux de se dire que tu vas rejouer, mais tu vas partir si loin si longtemps....

- Allons, deux mois se n'est pas la mer à boire...

Certes... Mais nous n avons jamais été séparé si longtemps...

Voilà un petit chapitre pas très intéressent, mais il plante le décor.

PJ