Chapitre 5

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PDV Mme Myu :

On sonne à la porte. Je mets donc pose sur ma série et me lève intriguée. Qui peut bien sonner à cette heure ? Amélie entre sans sonner.

J'ouvre donc sur la situation la plus improbable qui puisse être. Ma fille, en sang, sale, portée par...un très beau jeune homme.

-Oh mon dieu Amélie !!

-Je vais bien Maman, je suis juste tombée et tordu la cheville.

PDV Amélie :

Jingyu fronce les sourcils et ouvre la bouche :

-Mais tu n'es pas

Je lui tire discrètement les cheveux pour le faire taire. Inutile d'inquiété ma mère.

-Merci Jingyu, tu peux me poser maintenant. Maman tu peux me soigner le genoux ?

-Je...

Je tourne la tête vers elle : elle est sur le point de tourner de l'œil. Merde, c'est vrai que maman ne supporte pas la vue du sang.

-Si tu veux, je peux m'en occuper.

Je retourne la tête vers Jingyu et sa proposition bizarre, mais avant que je ne puisse refuser, ma mère s'empresse d'accepter et disparait dans le couloir pour aller chercher la trousse de secoure.

-C'est gentil à toi, mais je ne voudrais pas abuser de ta gentillesse, tu devrais rentrer, je vais bien.

Je tente de me lever pour le reconduire jusqu'à la porte, mais ma cheville me trahit et je s'il ne m'avait pas rattrapée, je me serais étalée sur le carrelage.

Il me rassoit sur la chaise.

-Arrête de bouger, tu vas aggraver ton cas.

Ma mère, cette traitresse, reviens déposer la trousse de secours avant de déguerpir aussitôt.

Sans un mot, Jingyu s'empare de la trousse qui parait toute petite dans ses grandes mains et s'agenouille en face de moi. 

Je ne sais pas ce qui me gêne le plus, que Jingyu soit le premier garçon que je "ramène" à la maison et qua maman semble ravie, ou qu'il soit agenouillé en face de moi alors que je suis en jupe.

Lui, ne semble pas perturbé le moins du monde. Méthodiquement, il relève un peu ma jupe pour libérer mon genou et retire tous les petits gravillons incrustés dans ma plaie. Il nettoie ensuite ma blessure.

Le désinfectant  pique un peu, mais il souffle dessus pour apaiser les picotements. Il ne parle pas mais est très doux et je me retrouve à apprécier le fait qu'il soit là pour s'occuper de moi.

Il finit de me soigner en posant un pensement.

-Voilà.

-Merci beaucoup.

J'allais me relever en m'appuyant sur la table, mais il pose ses grandes mains sur mes épaules pour me faire rassoir. Je ne sais pas pourquoi je fais une fixette sur ses mains.

-Tu veux que je regarde ta cheville ?

Surprise, je lève la tête et plonge mon regard dans le sien. Il est on ne peut plus sérieux.

-Heu...tu es médecin maintenant ?

-Non, mais j'ai suivis des formations médicale. En attendant que tu vois un docteur, ça fera l'affaire.

-Je...je ne voudrais pas abuser, tu

-Ma chérie, mais puisqu'il te le propose !

 Je tourne la tête vers ma mère. Depuis quand est-elle revenue ? 

obeis-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant