obeis-moi

chapitre 4

PDV Amélie :
Cela fait presque trois semaines que monsieur-pète-plus-haut-que-son-cul et venu "m'ordonner" de monte dans sa voiture.

Je souris encore en y repensant. J'aurais bien accepté, mais il m'a dégoûté avec son petit air autoritaire de fils de riche.

Comme tous les jeudis depuis le départ de Sy-Yang, je prends seule le chemin vers chez moi.
Mais, alors que je quitte la rue principale pour rattraper la mienne, trois mecs me barrent la route.

-Oya...
-Oya oya...
- Oya oya oya
(Ceux qui ont la réf sont des vrais)

-Tu avais raison, cette fille blonde passe tous les jeudis ici...

OK...je continu à marcher sans m'arrêter.

-Hé ! Mais attends !! Passons un peu de temps ensembles !

Il me saisit le poignet et mes poils se hérissent. Je réagit au quart de tour et lui fait une clé de bras que je serre jusqu'à entendre les os craquer. Le type s'effondre, hors d'état de nuire. J'ai eu de la chance que ça marche.

Les deux autres se jettent sur moi après s'être remis de leur surprise. J'arrive a placer un coup de pied puissant dans les couilles du premier, mais je ne peux éviter le deuxième qui me balance parterre. La violence du coup me coupe le souffle. Ma cheville me lance, sûrement bien tordue et mon genoux s'est ouvert. 

Le type lâche un rire gras avant de m'empoigner par les cheveux.

-Tu croyais vraiment pouvoir t'en sortir ? Tu as mis les deux autres KO, ça te laisse pour moi tout seul.

Merde merde MERDE !! Je sens la panique s'emparer de moi et je ne peux  rien faire tendis qu'il tire sur ma chemise d'uniforme.

Les larmes commencent à dévaler le long de mon visage et mon crâne est en feu.

-J'éviterai si j'étais toi.

Cette voix autoritaire...je me retourne pour découvrir Jingyu, son téléphone à la main.

-La police est en route.

-Putain !

Le mec me place un dernier coup de pied rageux avant de partir en courant.

Jingyu s'accroupi à coté de moi. Son aura est encore très intimidante et je comprends pourquoi ce type et parti sans demander son reste.

-Tu vas bien ?

Sa vois est étrangement douce et rassurante.

-Je...pas ouf...je me suis tordu la cheville et j'ai mal partout.

Il se penche et et soulève un peu ma jupe pour dégager mon genoux qui pisse toujours le sang. Je suis très gênée qu'il agisse ainsi, mais il ne semble pas se rendre compte de mon trouble.

-Tu t'es bien amochée...Tu peux te lever ?

Je m'exécute difficilement, ça va être compliqué de marcher jusqu'à la maison.

Sans que je ne m'en rende compte, il passe un bras dernière mon épaule et l'autre sous mes genoux avant de me soulever.

-Hé !! Qu'est-ce que tu fais ?

-Tu ne peux pas marcher, je vais te porter jusqu'à chez toi.

-Mais...heu...enfin...tu ne sais même pas où j'habite !

-Si.

-Qu...comment ?

-Je te suis tous les soir pout être sûr que tu rentres bien.

Un frisson glacé me coule le long du dos. Peut être que je ne suis finalement pas tirée d'affaire...

-Pardon ? Tu me suis ? Tu es un psychopathe ? Repose moi tout de suite !

Je tente de me dégager, mais il me lance un regard glacé qui m'immobilise.

-Arrête de bouger ou on va finir par tomber tout les deux. C'est Sy-Yang qui m'a demandé de veiller sur toi. Et heureusement. Tu aurais fais comment si je n'avais pas été là ? Tu aurais dû accepter de monter dans ma voiture le premier soir.

Il est fou. Complètement. Il n'aurais pas pu simplement me dire que mon frère lui avait demandé de me ramener ?

Tant qu'au fait qu'il m'ait sauvé ce soir...il n' a pas tors. J'imagine que je devrais le remercier.

-Merci pour ce soir. Mais j'y été presque.

-Presque. Cela dit, tu m'as impressionnée. Ou as-tu appris ça ?

-Mon papa.

Il se tait et je me laisse bercer dans ses bras. Je ne suis pas spécialement lourde, mais il restait quand même un bout de chemin et il ne faibli pas. Son corps à l'air parfaitement entretenu par le sport et vu qu'il sort visiblement de l'entrainement, il sens bon le gel douche.

Oula Amélie, tu t'égares...

____

Ça y est !! Ca devient enfin intéressant !!

PJ