« Même dans les nuits les plus sombres, le jour fini par se lever »
Le jour, Avery tente de vivre positivement malgré les tiraillements douloureux qu'engendre sa vie. Sa plus grande peur ; se retrouver seule. Lorsqu'elle n'est pas au travail, elle v...
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— "Even the nights end when the day breaks"—
NIGHTS meets DAY
— A V E R Y —
Les portes de l'ascenseur se sont ouvertes, sur le trente-septième étages. Dévoilant sous nos yeux émerveillés, un long couloir vide et endormi. Pour un samedi soir, ce n'est pas commun. Habituellement, une vrai fourmilière pullule dans ses couloirs.
La lumière est éteintes, seule les lampes des plus courageux d'entre nous éclaires le couloir d'une lumière faible. D'un pas déterminée je pénètre dans le long couloir, bordé par des kilomètres de bureau vitré. Knight m'emboite le pas, il semble subjugué par l'ampleur des bureaux du New York Times, ce que je peux comprendre : puisque que moi aussi je suis captivée par l'environnement.
Dans un silence pesant, nous traversons les longs couloirs vides avant d'arriver dans l'open space* qui me sert de bureau. Cernés par des dizaines d'autre box, je zigzag parmi eux.
— Un vrai labyrinthe,me glisse Knight alors que je pénètre dans les cinq mètres carrés qui m'appartienne.
Je souri en sentant sa présence dans mon dos. Finalement l'idée de l'avoir amené avec moi ne me déplais pas. Venir ici toute seule aurai été effrayant, sa compagnie me rassure.
— Et encore, tu n'as encore rien vu. Le service comptable du vingt-et-unième ressemble a un véritable casse-tête.
Un gloussement nous échappe. Je m'assoie sur la chaise, roulante, dont le dossier c'est moulé a la forme de mon dos. Et puis, j'entreprend d'ouvrir mon ordinateur.
Je récupère le fichier en seulement quelques cliques, pendant que de son côté Knight observe l'intimité de mon box. La paroi grise en plastique qui me sépare des bureaux de mes collaborateurs est recouverte de post-it*, que j'aime appeler « pense bête ». Leurs couleurs me rappel, selon une échelle défini, la masse de travail a accomplir.
Par exemple, les jaunes se sont les documents a imprimer, les verts a corriger, les bleus a rédiger, les roses a donner a Meredith, la patronne.
Du bout de son index, Knight parcours chacun de mes post-it un air impressionné sur le visage. Ce qui me fait sourire.
— Ça t'impressionne on dirait ? je l'interroge en le regardant sans retenu.
Knight soupire en riant.
— J'ai toujours pensé que c'était dans les films que les journalistes attachaient des post-it dans leurs box.
Je souri de plus bel, alors que la barre de chargement du document est a seulement vingt pour-cent.
