« Même dans les nuits les plus sombres, le jour fini par se lever »
Le jour, Avery tente de vivre positivement malgré les tiraillements douloureux qu'engendre sa vie. Sa plus grande peur ; se retrouver seule. Lorsqu'elle n'est pas au travail, elle v...
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— "And when the day breaks, the only hope left is the return of the night"— NIGHTS meets DAY
— A V E R Y —
Je n'ai jamais quitté New York, où l'état du New Jersey. J'ai toujours vecu en pensant que jamais je n'aurais eu besoin d'aller voir si l'herbe était plus verte ailleurs. New York a été pour moi un véritable pilier : une colonne vertébrale dont je suis dépende. Voilà pourquoi, je n'ai jamais envisagé de quitté la grande ville, jusqu'a ce que le Vermont devienne mon seul objectif.
Je n'arrive pas a me l'entendre dire, mais le Vermont, nous attend Brad et moi. Alors, en passant le pas de la porte de sa chambre d'hôpital mon coeur se sert, alors qu'une bouffé d'angoisse me saisi, une fois de plus.
Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, a vrai dire, je l'ai passé a me tourné et retourné dans mon lit a la recherche d'un infime espoir qui pourrais changer la donne. Malheureusement, les retournements de situations n'existent que dans les scénarios de comédie romantique. La vie ce n'est pas de l'espoir. La vie c'est simplement paradoxal. Elle peut-être a la fois la chose la plus belle, et en même temps, la chose la plus odieuse du monde.
Brad est assis dans son lit, son carnet de dessin en main, il le feuillette sans rien dire. Son teint pale et blafard, souligne la couleur violacé de ses cernes de fatigues, alors qu'il respire a l'aide de se tubes nasal qui ne quitte jamais. J'essaie de faire bonne figure en émergeant du sasse de désinfection.
— Bailey vient de me dire que l'ambulance pour ton transfert est prête, je l'informe.
Jamais je n'aurais pensé que la seul fois où Brad sortirais de ses quatre murs seraient pour se rendre dans l'hospice de sa mort. Bailey et les Médecins de Brad on tenu a ce que je sois muette sur les véritables raisons de se voyages. Mais Brad n'est pas idiot, je sais que dans le fond - quelques part - il s'est parfaitement ce qui est entrain de s'opérer.
A mesure que son regard éteint m'observe, je me sent horrible. J'ai la sensation de le trahir ; d'abandonné lâchement quelques choses pour lequel j'aurais été prête a me battre jusqu'a la fin. Je dégluti, en ravalant mes larmes me malgré moi.
— Ils ne devront plus tardé a venir te chercher, je chuchote la voix tremblante.
Je m'assois sur le rebord de son lit, et attrape sa main. Me raccrochant a cette dernière comme si c'était l'espoir que j'ai longtemps attendu cette nuit. Je baisse le regard sur ses petits doigts couvert de marques de feutres colorés. Sans rien dire, je me laisse admiré le creux de sa paume glacé, alors que dans ses veines son sang les parcours. Bientôt, se sang fluide, s'arrêtera. Il s'arrêtera est se sera entièrement de ma faute.
