« Même dans les nuits les plus sombres, le jour fini par se lever »
Le jour, Avery tente de vivre positivement malgré les tiraillements douloureux qu'engendre sa vie. Sa plus grande peur ; se retrouver seule. Lorsqu'elle n'est pas au travail, elle v...
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— "And when the day breaks, the only hope left is the return of the night"— NIGHTS meets DAY
— A V E R Y —
L'espoir fais vivre. C'est ce que je me suis toujours dit en partie parce qu'il n'y a pas plus espérante que moi. Ma vie est fondé sur l'espoir et rien d'autre. Chaque jour, j'espère que se n'est pas le dernier. Chaque jour, j'espère serrer Brad dans mes bras. Et chaque jour, j'espère que la nuit n'effacera pas le soleil du paysage. Chaque jour j'espère, pourtant, ce soir, en entrant dans le bar du One Hotel je n'ai qu'un souhait : qu'il soit là.
Je sais que c'est impossible. Atlanta est a des milliers de kilomètres d'ici et il faut que je me rende enfin a l'évidence. Si Knight est parti, c'est qu'il y avait une évidence a un problème que le temps et la vie ont réglé pour nous. Séparé, nos vies sont certainement mieux et plus agréables. Je soupire, sans vouloir me rendre a cette évidence.
J'escalade la dernière marche des escaliers en béton ciré moderne de l'hôtel, et inspire une bouffé d'air frais. Mon regard parcours le rooftop dans chacun de ses recoins, alors que je recherche du regard quelqu'un qui de tout évidence ne se trouve pas ici. Quarante huit heures viennent de s'écouler depuis ma rencontre avec Knight, et exactement vingt trois heures et quinze minutes, depuis qu'il est parti. J'ai encore du mal a réalisé, qu'il y a seulement quelques heures, c'était lui qui tenait ma main.
Dans un geste délicat, Everleigh s'immobilise sur mon côté droit, ma main glissé dans la sienne. Elle analyse le rooftop, dont la vue offre un spectacle de trois cent soixante degrés sur les rives de Manhattan. Situé sur les rives de Brooklyn, prés de la plage, le One Hotel ouvre sur la vue la plus époustouflante de tout New York. J'ai beau aimé celle de l'Empire States Building, je dois admettre que celle du One Hotel n'as rien de comparable.
Mon coeur se sert, lorsque je remarque qu'aucune silhouette ne ressemble a la sienne. Dans un ultime coup d'oeil, mon regard tombe sur mon petit groupe d'amis qui discutent non loin de là. Réuni autour d'un mange debout, décoré d'une nappe blanche a travers de laquelle filtre de la lumière doré, je les observes. Everleigh m'imite.
— Ils sont là, je déclare en les observants d'un oeil indiscret.
— Il a toujours été aussi beau ?
Perplexe, je devis le regard vers Everleigh, qui dévisage sans aucune retenu Nyles. Ce soir, il aborde une chemise bleu ciel - repli au niveau des coudes, et ouverte jusqu'a la naissance de ses pectoraux - assortie a un jean, le tout associer a sa chevelure blonde indomptable dans laquelle Everleigh aime plongé ses doigts.
Je secoue la tête.
— C'est une vrai question ?
Les iris d'Everleigh finissent par quitter la silhouette de Nyles, pour rejoindre les miennes.
