« Même dans les nuits les plus sombres, le jour fini par se lever »
Le jour, Avery tente de vivre positivement malgré les tiraillements douloureux qu'engendre sa vie. Sa plus grande peur ; se retrouver seule. Lorsqu'elle n'est pas au travail, elle v...
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— "Even the nights end when the day breaks"—
NIGHTS meets DAY
— A V E R Y —
Je m'assoie sur le premier ban que j'aperçois. Au dessus de nous s'établis déjà un ciel dont la couleur, si profonde, met en valeurs les astres chatoyants. Pendant qu'a l'horizon, sur les toits des immeubles une lueur orangé s'évanouie au fur et a mesure de l'avancer de la journée. D'ici peu, New York sera entièrement plongé dans le noir ; et la nuit commencera enfin.
J'enfourne une bouché assez conséquente du hot-dog.
Knight s'installe, sur la place vacante a mes côtés, visiblement épuisé par la petite trotte que nous venons d'accomplir. Venir a Central Park n'était pas mon idée, mais plus tôt celle de nos pas, conduit par une irrépressible envie de faire plus ample connaissance.
— Si tu devais choisir, il reprend la bouche pleine,un endroit dans New York - une bulle, un endroit où tu te sens inexplicablement chez toi - tu choisirais quoi ?
Je ne me suis jamais réellement posé la question. En faite, je n'ai jamais pris le temps de me sentir chez moi là où je suis. La plus part du temps, je considère que mon chez moi c'est prés de Brad, mais j'ignore si c'est une réponse comme cela qu'il attend. Je renchérie avec une autre question :
— Et toi ? Il y a bien un endroit dans cette ville que tu peu apprécier. New York s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres, il y a bien un endroit.
Du coin je l'observe croqué une autre bouché de son hot-dog a la moutarde. De ses dents blanches, il en arrache un morceau et le mange sans retenu en soupirant. Je limite.
— Je déteste New York. Et personne, pas même toi, ne pourras changé ce sort. Il faudrais que mon destin soit stupide pour me faire changer d'avis. Quand je viens ici, je repars toujours avec un atout en moins. La plus part du temps, on sali mon travail de photographe et me ridiculise. Alors vraiment... il faudrais forcé le destin, pour me faire changé d'avis.
Je fronce les sourcils tout en mâchant le sandwich.
A cette heure-ci, Central Park est vide. Les familles qui y apparaissent, les couples qui y fricotent et les enfants qui y jouent, rentre chez eux pour mieux revenir le lendemain. Ce soir, le parc est presque vide.
Éclairer a la lueur de lampadaire usé, je l'observe se répandre sur nos personnes.
Je n'ai jamais cru au destin. Peut-être parce que prévoir l'amour, l'amitié ou les événements du futur me dépasse. Et c'est une chose qu'on ne peux me reprocher. Je suis terrifier a l'idée d'avoir un destin solitaire dans une ville tel que New York.
