« Même dans les nuits les plus sombres, le jour fini par se lever »
Le jour, Avery tente de vivre positivement malgré les tiraillements douloureux qu'engendre sa vie. Sa plus grande peur ; se retrouver seule. Lorsqu'elle n'est pas au travail, elle v...
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— "Even the nights end when the day breaks"—
NIGHTS meets DAY
— K N I G H T —
— Pour me souvenir,je répond a sa question sans lui décroché un regard.
Il y a de ça quelques minutes, Avery m'as posé une question a laquelle je n'ai jamais trouvé de réponse valable : pourquoi est-ce que je fais de la photo ? La réponse la plus évidente aurait été parce que j'aime ça, mais en vérité c'est bien complexe que ça en a l'air.
— J'immortalise des moments qui ne reviendront jamais au gout du jour pour ne jamais les oubliés, je lui confie.Quand j'étais petit, je regardais les photos du quatre juillet presque tout les jours - c'était le seul jour de l'année ou la famille Fitzgerald était semblable a toute les autres familles du quartier -. Je me souviens que ma mère faisait toujours son gâteau a la crème fraiche, qu'elle recouvrait de glaçage bleu, rouge et blanc. La plus part du temps, le bateau ne payer pas de mine, néanmoins, il avait le mérite d'être fait par ma mère. Dans ma famille c'était la seule journée ou on pouvait nous qualifié de famille - même si mon père buvait comme un trou et que ma mère roucoulais avec le voisin -. Chaque année après l'avoir mangé, on faisait une photo qu'on envoyer a la famille avec une note inscrite au marqueur rouge « HAPPY 4th JULY THE FITZ FAMILLY ». J'aimais ces photos parce que même si la journée, la semaine ou le mois n'était pas tout rose, je pouvais me raccroché a cette journée aussi bancale que normal. Alors, prendre des photos, ça me permet de me souvenir éternellement de ce qui est important.
Son regard brun continue de parcourir l'immensité de l'horizon qui s'oppose a nous. Jamais je n'aurais cru que New York était si grand, c'est souvent difficile de ce souvenir de chaque recoins de cette ville ; peut-être parce qu'a chaque coins de rues c'est la véritable surprise. Entre théâtre, restaurants, magasin et building mythique ou non, New York marquera a tout jamais les esprits. Et j'aimerais qu'il marque l'esprit de son frère, presqu'autant que cette nuit marquera le mien.
— C'est donc pour me souvenir, je conclue.Pour me souvenir de New York, de cette nuit, et... de cette fille un peu étrange que j'ai rencontré dans un bar.
Un sourire s'étire sur ses lèvres, alors qu'elle tend son bras vers un autre building qu'elle désire me montrer. Mon regard, ne suis pas vraiment la ligne que trace son bras, au contraire : il s'immobilise sur son oval pale.
J'aimerais me souvenir éternellement de l'étincelle qui scintille dans le fond de ses pupilles brunes. Elle est de couleur d'orée, et chatoie comme un feu d'artifice qui explose dans un ciel noir. La sombreur de la nuit qui nous englobe, nous plonges dans une obscurité où il est difficile de distingué des détails important. Pourtant, les rayons de la lune qui s'incline sur la terrasse, et qui parcours l'arrête de son nez, me dévoile une facette de sa personnalité : quelques choses qui m'était encore inconnu jusqu'a maintenant.
