Nyx Downtown [BTS] - TERMINÉE

42.

42.

Il s'approcha prudemment, il me regardait avec une méfiance grandissante.

- Dans un autre contexte. J'aurais pu réellement apprécier ta compagnie Jun-Ho.

Il fronce les sourcils :

- Quand on s'est rencontrés. Tu savais ?

- Evidement, tu étais un agent du NIS et je connaissais déjà ton identité.

- Je dois t'arrêter.

Un rire fou sort de ma gorge et je frappe dans mes mains avant d'attraper mon arme à feu et de designer le sofa face à moi :

- Assis.

Il obéit, ses yeux me fixant, guettant chaque geste, chaque petit indice qui montrerait soit une intention de le tuer soit un relâchement de mon attention pour tenter de se sortir de ce bourbier.

C'est la base que de sentir que quelque chose ne va pas quand on rentre chez soi. Surtout quand on bosse contre les grands de ce monde.

- Tu sais que le President a travaillé avec Nyx, puis maintenant il fait collaborer Erebe avec le NIS. Tu ne trouves pas ça ironique ?

En parlant, mes mains s'agitent dont celle qui tient l'arme à feu.

Jun-Ho devient de plus en plus pale mais je vois bien que son cerveau cogite rapidement pour trouver une solution.

C'est un homme intelligent.

Je me penche légèrement, afin de me rapprocher de lui.

- Et si tu travaillais pour moi ?

- Quoi ?

- Tu auras l'argent, le pouvoir ... tu auras ...

Je lui souris :

- Moi ?
Il fronce les sourcils et je sens sa nervosité qui transpire par ses pores de peau.

- J'avoue que tu es attirante mais depuis que je sais qui tu es ... tu me dégoûtes. Comment tu as pu prendre cette voie ?

- J'ai été créée pour ça. J'en ai marre de me répéter. Mais je suis Athy, les ailes de la destruction. L'épée de Damocles. Aujourd'hui, je vais mettre fin à tout.

-T'es en réalité, une belle tarée.

Je me lève et je le plaque contre le sofa, enjambant son corps et collant le canon froid contre sa tempe chaude.
Mon bassin contre le sien, mon sourire cruel, dévoilant mes dents blanches. Contrairement à moi.
Il n'ose pas bouger et son regard dans le mien, il n'arrive pas à deviner ma future action.

J'ouvre ma veste, le laissant voir la brassiere de sport que je porte.

- En plus de ça, tu es une pute.

Son ton devient nerveux.

- Dommage que je n'ai pas eu le temps de jouer avec toi.

J'appuie un peu plus mon arme contre lui et sa tête est enfoncé dans le dossier derrière lui.

Je me recule et sourit, tout en continuant à le mettre en joue, je retire totalement ma veste.

- J'ai le crime impregné dans la peau.

Ses yeux s'écarquillent et je sais qu'il vient de voir par le miroir derrière moi, le reflet de ma silhouette. Mon dos est exposé et la brûlure hideuse qu'est mon passé est visible.

- J'ai la haine dans le ventre.

Je défais la ceinture de mon pantalon et le retire. Mes cuisses, surtout l'intérieur sont marquées de grandes stries blanches témoignant d'anciennes plaies.