Chapitre 11 : Sahren, le roi de Nadra

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Meïna avait pris la fonction de Ministre des armées, ce qui accrus fortement son pouvoir dans le royaume.

L'unité Athars quant à elle, fut décorée pour la réussite de leur mission, et devenue une milice reconnue, et renommée dans Nadra.

La nouvelle ministre leur accorda leur propre base au sein du quartier général, avec leur propre terrain d'entraînement.

Les quatorze membres, s'étant fait un nom, ils pouvaient maintenant bénéficier de certains avantages, comme posséder leurs propres maisons dans le quartier résidentiel militaire, ou entretenir une relation sans être inquiété.

Kinai et Tamiya, quant à eux, malgré l'approbation, ne souhaitaient pas divulguer leur relation aux yeux de tous, craignant que certains dirigeants utilisent leurs liens comme moyen de pression pour se servir d'eux. Meïna suffisait déjà.

Deux semaines étaient passées depuis l'assassinat d'Houren, et la nouvelle ministre accomplissait ses fonctions avec excellence, quant aux Athars, étant toujours de réserve, ils profitèrent de ces moments pour s'entraîner, car cela n'allait pas durer. La guerre continuait, et beaucoup mourraient au combat.

C'est alors que lors d'une journée d'entraînement, Rhengu, une jeune femme membre de l'unité, parla du Ministre décédé à Kinai.

— Kinai, tu es au courant pour la mort du ministre, dit la jeune femme.

— Au courant de quoi ?

— Et bien Houren s'est fait assassiner ! Bon ça, tout le monde s'en doute, malgré que l'affaire à été étouffé. Mais c'est une femme qu'il l'a tué, et cet idiot s'est fait avoir pendant qu'il prenait du bon temps, répondit Rhengu tout en rigolant.

— Tu ne devrais pas prendre au sérieux tout ce qui se raconte, dit le capitaine sans montrer aucun signe de malaise, malgré les doutes qui rongeaient alors son esprit.

— Je t'assure Kinai, une des personnes qui a retrouvé le corps affirme qu'il était plutôt découvert du haut. Sans parler qu'il n'y avait aucun signe de lutte.

— Peu importe, et arrête de parler de lui, ce n'est pas notre problème, répondit le jeune homme froidement avant de se diriger vers Tamiya.

— Il faut qu'on parle, dit-il alors discrètement à l'oreille de sa compagne.

Tamiya le rejoignit quelques minutes après dans un coin isolé de la cours réservé aux membres de l'unité.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda la jeune femme inquiète, et qui n'avait rien entendu de la conversation précédente.

C'est alors que son compagnon sur un ton très en colère, lui demanda comment elle s'y était prise exactement pour tuer l'homme.

La jeune femme fut surprise par sa question. Elle resta alors silencieuse et se demanda, pourquoi lui posait-il la question maintenant ? Et sur ce ton, qui plus est.

— C'est vrai alors ! Quand allais-tu m'en parler, cria le jeune homme rempli de colère.

— Comment ça Kinai, Je ne te suis pas là, répondit la jeune femme, qui se demandait de quoi son aimé parlait.

Kinai lui raconta alors sur un ton très agressif, tout ce que Renghu lui avait dit. C'est alors que Tamiya gifla Kinai le laissant sans voix.

— Pour qui me prends-tu ? cria alors la jeune guerrière. Je n'ai rien fait avec cet homme, comment peux-tu penser ça de moi. C'est vrai que je l'ai séduit par mon comportement, et que je me suis rapprochée de lui subtilement, mais c'est tout. Et s'il était si peu habillé, c'est juste qu'il était chez lui, seul et détendu, profitant de ce moment pour fumer sa pipe. Dit moi Kinai, quand tu rentres à la maison, tu restes avec ta tenue de soldat jusqu'au coucher ? Tu veux savoir comment je l'ai tué, très bien, je vais tout te dire !

Sento D'AhmériaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant