Chapitre 2

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Le soleil entre à pleins rayons dans la chambre, ce qui a pour effet de me réveiller. Moi qui était persuadé que les volets étaient fermés hier soir quand je suis rentré, mes yeux s'ouvrent difficilement, j'ai l'impression d'avoir dormi une année entière. J'ai chaud et une sensation étrange m'envahit.

Qu'est ce que ... ?

Je regarde partout autour de moi et m'aperçois que je ne suis pas chez moi.

Mais où suis je?

-Hum, laisse moi encore deux petites minutes chéri, c'est Noël, dit une voix féminine à côté de moi.

Putain, Qui c'est ?

Une forme remue légèrement près de moi et vient se blottir contre mon torse. Je baisse les yeux pour regarder qui est la personne qui vient de me parler quand j'aperçois de magnifiques cheveux qui sentent la vanille, aussi bleus que le ciel. Je n'ai connu qu'une seule personne dans ma vie avec tels cheveux.

Juvia.

Mais qu'est ce qu'elle fait ici? Ou plutôt non, qu'est ce que MOI je fais la? Ai-je bu à ce point hier soir pour que je n'ai pas le moindre souvenir d'avoir passé la nuit avec elle?

Je suis interrompu dans ma réflexion par une petite fille aux cheveux noirs qui déboule dans la chambre en courant et saute sur le lit en chantant «Vive le vent».

Mais qu'est-ce qui se passe, bordel?

Je suis incapable de réagir, je ne comprends pas ce qui se passe, je ne comprends pas comment j'ai pu me retrouver ici, ni comment j'ai fais pour finir dans un lit avec Juvia. Pourtant, je me souviens parfaitement être rentré chez moi, seul, après ma bière et être aller directement me coucher. Je suis comme figé et ne peux rien faire d'autre que de regarder la petite fille qui continue de sautiller sur le lit en chantant de plus en plus fort.

-D'accord, d'accord, c'est bon t'as gagné, je me lève, réagis Juvia en se redressant.

-Allez papa, debout c'est Noël! Crie la petite fille en me fixant.

Papa ? Qu.. quoi? C'est à moi qu'elle parle la ?

-Gray mon cœur, tu peux aller chercher Storm s'il te plaît ? Me dis Juvia en se levant du lit pour attraper la petite fille.

Je suis comme pris de panique, ma respiration se fait de plus en plus rapide et saccadée et j'ai tellement chaud que j'ai l'impression que je vais m'étouffer dans une seconde. Il faut que je prenne l'air, je dois sortir d'ici, je dois.. Oui je dois partir, vite.

Je me lève d'un bond et regarde partout autour de moi dans l'espoir de trouver mes vêtements, heureusement pour moi, je porte toujours mon caleçon, alors peut etre qu'avec un peu de chance, nous n'avons pas couché ensemble cette nuit. A défaut de retrouver mes affaires, je ramasse un pantalon de survêtement et un t-shirt qui traînent sur un fauteuil près du lit je ne sais même pas à qui ça appartient, peut être à son mari.

Putain son mari.. Je suis foutu!

D'ailleurs.. où est il? Bon tant pis, je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir à ça. Je dois me dépêcher de filer d'ici le plus rapidement possible.

C'est à peine si je les entends parler et rigoler alors que j'attrape la première paire de chaussures masculine qui se trouve à ma portée et dévale les escaliers en manquant de tomber alors que je termine de m'habiller comme je peux. Au moment où je m'apprête à poser la main sur la poignée de la porte d'entrée, celle ci s'ouvre subitement et je découvre avec stupéfaction Gajeel et Lévy, les bras chargés de cadeaux qui me sourient tranquillement avant que cette dernière ne m'attrape pour me faire la bise.

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