Chapitre 9

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Quand je me réveille ce matin, j'ai l'impression que tout est différent, je me sens bien,comme si j'avais toujours été à ma place ici. Ce week-end avec Juvia à vraiment été magique. Nous avons fait l'amour une bonne partie de la nuit.
C'était le meilleur anniversaire de mariage de toute ma vie. Oui bon, pour être franc, c'était le seul. Mais peut importe, je suis sûr qu'il sera aussi inoubliable pour elle qu'il ne l'est pour moi.

La vie est belle, ma famille est géniale. Je suis le plus heureux des hommes.

Ce matin, Juvia ne travaille pas alors elle garde les enfants à la maison avec elle, ce qui fait que j'ai un peu plus de temps pour me préparer étant donné que je n'ai pas à les préparer pour déposer au centre aérée ou à la crèche.

Je profite de lire un peu mon journal en buvant mon café pendant que mon fils gazouille dans son parc à côté de moi et que ma fille joue du violon comme une pro. Enfin, pas vraiment comme une pro c'est vrai. Mais elle essaie et même si il y'a plusieurs fausses notes, je trouve qu'elle se débrouille assez bien pour son petit âge. Je suis certain qu'elle sera une grande musicienne plus tard.

Je met mon petit Storm dans son trotteur pendant que je me prépare, il observe tous mes faits et gestes et me fixe avec fascination pendant que j'enfile ma tenue de travail.

-Alors mon grand! tu veux venir au travail avec papa? Lui dis-je en boutonnant ma chemise. Tu veux m'aider à vendre des pneus, c'est amusant tu sais, on va bien rigoler!

Je le prend dans mes bras pour lui faire un câlin alors qu'il babille et tire sur ma cravate. Je descend avec lui et le repose dans son parc. J'embrasse Juvia qui vient de se lever et bois tranquillement son café dans la cuisine et sors de la maison pour entamer ma journée.

-Gray attends!

Juvia m'appelle de la porte au moment où je suis sur le point d'atteindre la voiture, je reviens sur mes pas, me demandant ce que j'ai pu oublier et quand je suis à son niveau je n'ai pas le temps de lui demander qu'elle m'attrape et m'attire contre elle pour m'embrasser langoureusement, je réponds à son baiser avec férocité en la plaquant contre le mur de la maison. J'ai tellement envie d'elle à cet instant que je serai prêt à me faire porter pâle rien que passer la journée au lit dans ses bras.

Mais je ne peux malheureusement pas faire ça, j'ai une grosse journée qui m'attend et on a besoin de moi au garage. Je me détache d'elle à contrecœur et elle me souhaite une bonne journée alors que je pars travailler avec le sourire.

Oh oui,  je suis certain que ce sera une bonne journée!

La matinée se passe sans encombre, les clients sont agréables et je me sens d'humeur joviale. Je fais un maximum de vente, je sens que je suis au top du top. Je suis sur le point d'aller vérifier l'inventaire quand j'aperçois une magnifique cadillac qui s'approche du garage. Je reconnaîtrais cette voiture entre mille, c'est celle de Makarov Dreyar le grand PDG de la «Dreyar Corporation» autrement dit, mon patron, dans mon autre vie, enfin, dans ma vie d'avant quoi!

Je m'approche de lui au moment où il est sur le point de demander un renseignement pour sa voiture à un vendeur. Je ne peux pas laisser passer l'occasion de lui parler, j'intercepte mon jeune collègue et lui précise que je vais m'occuper personnellement de ce client, il me laisse donc avec Makarov et je saisi ma chance.

-J'ai l'impression que mon pneu a éclaté, me dit ce dernier en se tournant vers moi. Vous auriez un autre pneu de ce type?

-Makarov Dreyar! M'exclamé-je avec un grand sourire!

-Je vous connais? Demande t'il, étonné.

-Non, pas exactement. Je vous ai vu sur CNBC. Vous faites plus grand dans la vie!

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