Le Début de la fin (Ép1 pt1)

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Banque d'Espagne. 9h40 du matin. 141 heures de braquage. Lisbonne vient d'entrer à l'intérieur et enlève son casque.

Tout le monde est paralysé, ne réalisant pas encore ce qu'il se passe. Des sourires commencent à se dessiner sur leurs visages. Tous se mettent à crier de victoire en même temps.

Denver: «  YESSSSSSS »

Lisbonne se jette dans les bras de Denver et lui fait un câlin, alors qu'Helsinki se jette dans ceux de Palerme et Tokyo dans ceux de Bogota. Stockholm prend Lisbonne dans ses bras, heureuse de la voir parmi eux.

Tokyo: «  Professeur!! Lisbonne est ici avec nous! Les gars! Lisbonne est avec nous! »

Au même moment, dans le hangar du Professeur, ce dernier ne peut s'empêcher de verser une larme et d'hurler silencieusement de joie, faisant des mouvements de fierté et trahissant sa joie immense de voir Raquel libérée.

Dans la banque, tous se jettent dans les bras des un et des autres. Tokyo prend Lisbonne dans ses bras et la serre fort. Elles ne se lâchent plus et ferment les yeux.

Professeur: Écoutez moi. Cette guerre la, on va la gagner.

Lisbonne: « Pour Nairobi.»

Tokyo: « Pour Nairobi... »

Rio: « Pour Nairobi »

Stockholm: « Pour Nairobi »

Helsinki: « Pour Nairobi »

Palerme: « Pour Nairobi »

Bogota: « Pour Nairobi... »

Denver: « POUR NAIROBI «

Tous: « POUR NAIROBI! POUR NAIROBI! POUR NAIROBI! POUR NAIROBI! POUR NAIROBI! POUR NAIROBI! POUR NAIROBI »

PDV Prof

Sierra: « Échec et maths fils de pute »

PDV Banque.

La communication a été coupée. Après leurs cris de guerre, ils semblent comprendre que leur enfer est loin d'être terminé. Ils avaient perdu Nairobi.... Qui allaient-ils encore perdre....? Tokyo jette un coup d'œil à Lisbonne. C'était elle qui avait commencé ce cris. Elle avait les yeux dans l'eau. Tout comme Helsinki. Tout comme Bogota. Tout comme Denver. Tout comme Stockholm. Et alors qu'elle regardait cette scène silencieuse, ses propres yeux se brouillèrent. Tous se rapprochèrent et se prirent dans leurs bras. On entendait quelques sanglots silencieux.

Tokyo, voix off: « Alors qu'on se prenaient dans nos bras, essayant d'oublier les horreurs qui nous entouraient, même si on en était encore plus conscient à ce moment précis, on a compris que n'importe quoi pouvait arriver. Personne n'était immortel. Personne n'était intouchable. Et ce qui arriva en était la plus grande preuve. »

???: « Je pense qu'il serait temps de faire les présentations.... »

Tous se retournent, pointant leur arme sur la voix.

Tokyo, voix off: « La voix était lourdement armée. C'était le début de la fin. »

Générique de début.

CHAOS (LCDP5)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant