CHAOS (LCDP5)

Le cris le plus fort est souvent silencieux (Ép1 Pt5)

BANQUE D'ESPAGNE

Un cris d'horreur se fit entendre.

Tous figèrent. Le cris était empreint de douleur, d'horreur, de terreur.

Palerme: « Très bien. Denver, Helsinki allez voir ce qu'il se passe. Stockholm, Bogota, allez fondre l'or, c'est notre seule porte de sortie. Tokyo, Rio, vous venez avec moi, on va essayer de reprendre contact avec le Professeur. »

Lisbonne: « Et Moi? »

Palerme: « Toi et la petite vous allez mettre vos combinaisons rouges et vous venez me rejoindre. »

Séoul roula des yeux, mais ignora le commentaire et se tourna vers Lisbonne

Séoul: « J'ai déjà nos combinaisons rouges, allons les chercher. »

Le groupe se sépara, allant chacun de leur côté assigné. Palerme, Tokyo, Rio, Séoul et Lisbonne se dirigèrent vers le bureau du gouverneur au pas de course. Ils entrèrent, tendus. Rio s'approcha de Lisbonne alors que Palerme est Tokyo s'affairaient à essayer de reprendre contact et que Séoul ouvrait la boîte où elle s'était cachée depuis le début du braquage, cherchant les combinaisons rouges.

Rio posa sa main sur l'épaule de Lisbonne.

Rio: « Ne vous inquiétez pas... Lisbonne c'est ça? C'est sûrement juste un problème technique. »

Lisbonne se crispa, baissa la tête et inspira profondément.

Lisbonne: « J'aimerais être aussi confiante que toi, Rio. Et oui, je m'appelle Lisbonne, désormais »

Rio lui dit un petit sourire encourageant avant de se ruer sur les appareils techniques. Séoul arriva près de Lisbonne et lui donna sa combinaison.

Séoul: « Viens, je connais la banque par coeur. Plus vite on sera changée, plus vite on sera de retour. »

Séoul prit Lisbonne par le bras et s'engouffra par la porte, traînant presque Lisbonne qui jeta un dernier coup d'œil désespéré derrière elle, espérant un appel soudain de son professeur.

Rio s'affairait autour du téléphone, vérifiant si il y avait un quelconque problème.

Rio: « Merde merde merde..... »

Tokyo: « Qu'est ce qu'il se passe Rio? »

Rio: « Il n'y a absolument aucun problème technique de notre côté.... »

Palerme: « Et en quoi est-ce un problème? »

Rio: « Ce n'est en pas un. Pour l'instant. »

Rio prit la radio, un brin effrayé.

Rio: « Professeur? Professeur? »

Silence.

Rio se redressa et se passa une main dans les cheveux.

Tokyo: « Quoi? Qu'est ce qui a? »

Rio: « J'ai pas entendu de tonalité »

Tokyo: « Et alors? »

Rio: « Ça signifie qu'il n'y a aucun problème technique. Ni de son côté, ni du notre. Le Professeur a un problème. »

De l'autre côté de la banque, Helsinki et Denver couraient vers l'origine du cri. C'est à court d'haleine qu'ils finirent par déboucher dans la bibliothèque. Manille se tenait debout au milieu des otages, son pistolet pointé sur une masse rouge qui gémissait (ou plutôt hurlait à plein poumons) , gigotant comme un vers en plein soleil. Mathias, quant a lui, surveillait les autres otages de son M16, bien qu'il tremblait un peu.