CHAOS (LCDP5)

Coup Fatal (Ép.2 Pt5)

Couloir, Banque d'Espagne

Helsinki Lisbonne et Séoul se dirigèrent vers la bibliothèque avec tout le nécessaire afin de soigner Arturo. Alors qu'ils s'approchaient des otages, des voix se firent entendre....

Arturo: « Vous voyez! Ces salauds me tirent une balle, me font croire qu'ils vont me soigner puis se barrent! Ils nous maltraitent! C'est de la torture psychologique! Ils nous font espérer alors qu'il n'y a aucune issue! Ils me laissent dans la souffrance alors que je me vide de mon sang! Je vais mourir en héros, au moins!»

Gouverneur: « Vous n'allez pas mourir, taisez vous, vous faites paniquer les autres avec vos complaintes incessantes. »

Les trois Dalis entrèrent au même moment dans la pièce, attirant l'attention de tous, excepté d'Arturito, trop occupé à vanter ses « mérites ». Lorsque les otages reconnurent  Lisbonne, des regards abasourdis, haineux et même impressionnés se déversèrent sur eux. Le masque de Lisbonne, masque qu'elle avait dû porter en société durant les années ayant précédés son divorce, manqua de craquer lorsqu'elle senti l'ensemble des regards posés sur elle.

Paquita(murmure): « Est ce que c'est....? »

Otage(murmure): « Impossible... »

Garde du corps(murmure): « Connasse »

Arturo: « Au moins j'aurai agi en résistant! Je mourrai vainement, mais j'aurai tenté de vous sauvez... Souvenez vous de moi comme d'un héro... »

Séoul: « On va plutôt se souvenir de toi comme d'un zéro, c'est plus réaliste »

Cette réplique fit glousser silencieusement quelques otages et attira le regard de Mathias, qui n'avait pas remarqué la présence de ses collègues. Lorsqu'il les vit, il fit son plus grand sourire.

Mathias: « Lisbonne! Vous êtes encore plus jolie que dans mon souvenir! »

Bogota, qui était arrivé sur les entre faits, soupira de découragement alors que Lisbonne se crispa.

Bogota: « Viens nous aider à la fonderie au lieu de dire des conneries. Excuse le Lisbonne. »

Lisbonne hocha doucement la tête, par politesse.
Au même moment, Manille et Mathias remarquèrent Séoul, n'étant pourtant pas passé inaperçue. Ils envoyèrent des regards intrigués vers Helsinki, regard qu'on aurait pu traduire par « C'est qui cette enfant? » de la part de Manille et par « Putain elle est pas ratée celle là » de la part de Mathias. Il acquiesça, leur faisant comprendre que la jeune demoiselle faisait bel et bien partie de la bande, ce qui lui valut un haussement des sourcils de la part de Manille et un sourire satisfait de la part du jeune homme. Bogota et l'imbécile finirent par partir, laissant Séoul, Helsinki, Lisbonne et Manille seuls avec les otages.

Helsinki: « Bon, voyons ça Arturito... »

Helsinki s'approcha de l'otage, suivi de près par Lisbonne et Séoul. Bien encré dans son rôle d'otage à l'agonie, Arturito garda les yeux fermés et ne vit donc pas les deux nouvelles venues...

Lisbonne: « Au premier coup d'œil, blessure ne semble pas trop grave.... »

Arturo fut happé par la voix qu'il venait d'entendre et ouvrit les yeux, complètement renversé. Cette voix!! Celle qui lui avait parlé au téléphone pendant le premier braquage!

Arturo: « INSPECTRICE?!?!?»

Lisbonne: « Lisbonne. »

Arturo: « Inspectrice.... Pourquoi êtes vous ici? Pourquoi avoir changé de camps? Vous étiez une des femme les plus respectées de toute la police... »