CHAOS (LCDP5)

Quand les bons souvenirs te font chuter. (Ép2 Pt6)

ATTENTION CE CHAPITRE CONTIENT DES SUJETS SENSIBLES.
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Lisbonne s'appuya  contre la porte et attendit que les pas d'Helsinki se soit éloignés.
Elle soupira lorsque les bruits se turent, le silence régnant maintenant dans la pièce.
Elle était enfin seule.
Enfin.
Enfin elle pouvait laisser tomber son masque.
Enfin elle pourrait se délivrer.
Enfin elle pourrait...

Tock Tock Tock

Pourquoi personne ne voulait la laisser seule??? Pourquoi..... Pourquoi ne pouvait elle pas être seule ne serais ce que 5 minutes...

Helsinki: « Lisbonne? »

Lisbonne se ressaisit et ouvrit la porte. Helsinki était de nouveau à la porte, la fixant, une serviette à la main.

Helsinki: « Tiens, ça ira mieux avec ça. »

Elle attrapa la serviette et leva la tête vers son ami, évitant de le regarder dans les yeux, craignant que ses intentions ne s'y reflètent.

Lisbonne: « Merci »

Elle réussit à lui faire un petit sourire, le mieux qu'elle puisse faire sans craquer, craignant qu'Helsinki ne se doute de quelque chose. Toutefois, cela  sembla convaincre ce dernier , qui sourit et partit.

Elle ferma la porte.

Cette fois....personne n'allait l'interrompre.

Elle déposa sa serviette sur le sol, bloquant la toute petite faille sous la porte, limitant ainsi le bruit pouvant être perçu depuis l'extérieur de la salle de bain.

2 heures s'étaient écoulés depuis le coup fatal et elle n'avait pas été tranquille une seule seconde. Elle avait dû soigner cet imbécile, perdu la face en éclatant devant les autres...

Et Arturo l'avait humilié devant tout le monde....

Il avait raison....

Elle le méritait....

Face à tout cela, Lisbonne disparut, L'inspectrice Murillo disparut, laissant place à une Raquel complètement détruite.

Elle éclata en sanglot, incapable de résister plus longtemps.
En l'espace de quelques heures, sa vie s'était complètement détruite.
Brisée à coup de marteaux.

Raquel se regarda dans le miroir.

Des cernes s'étaient dessinées sous ses yeux bruns
Ses yeux bruns ne brillaient plus. Ils étaient vides. Terne.
Terne comme ses cheveux ayant perdus tout leur éclat.

Raquel rit amèrement face à son reflet.

Ses yeux étaient bouffis, rougis, son visage strié de larmes. Ses cheveux étaient mêlés et sales...

Raquel(pensée): « Je suis un monstre.... Je ne suis qu'un putain de monstre.... »

« Tout est de ta faute, si tu étais montée dans l'arbre, rien de tout cela ne serait arrivé... »

Elle ne prit même pas la peine d'essuyer les larmes dévalant sur son visage éteint, les laissant continuer leur course jusque dans son cou.

Raquel(pensée): « Elle a raison.... Tout est de ma faute.... »

Raquel ouvrit la fermeture éclaire de sa combinaison rouge et la laissa glisser le long de son corps devenu frêle suite aux jours passés dans la tente de la police. Elle enleva le reste de ses vêtements doucement, sans but précis, et se glissa dans l'eau de la baignoire. L'eau lui brûlait légèrement la peau, mais honnêtement.....méritait elle mieux?