Contexte

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Flashback

Un homme aux allures étrange me regarde au loin. J'ignore sa présence, et réajuste mon hijeb toute en continuant à marcher, sur la route de chez moi. Finir les cours à 18h quand la nuit commence à tomber en période d'hiver, inondant les rues d'une noirceurs obscure. Noirceurs uniquement éclairé par les réverbères et les vitrines de magasin encore ouvert. La musique défilant dans mes tympans, je traverse un trottoir. Les bus passent sur la route, créant un bouchon, et je sens quelqu'un me tirer fortement par le poignet. Je n'est pas le temps de relevé le geste que je fus entrainer dans une ruelle entre deux bâtiments. J'essaie de me dégager de cette emprise mais en vain, la personne à une poigne et une carrure beaucoup plus imposante que la mienne. 

Je fus violemment propulsé contre un mur, ma tête tourne du au choc et mes écouteurs s'échouent à terre. 

Moi : lâchez moi ! 

Je me secoue de partout, quand je remarque l'homme. Ce même homme qui me regarder étrangement tout à l'heure. Il avait choisi sa cible, expliquant son regard suspect. Il me gifle.

Homme : ta gueule ! Les p'tites arabes comme toi qui font les meufs hlel on les connais tous, laisse toi faire 

Il arrache mon voile, et j'augmente mes remuements. Il me gifle une nouvelle fois, et me donne un coup de genou dans le ventre, j'essaie de crier mais sa main vient se plaquer sur ma bouche, étouffant chacune de mes paroles comme chacun de mes cris. Mon ventre se tordant de douleurs, je n'arrête cependant pas de me débattre. 

Homme : arrête sale pute !

Il tire sur mes cheveux, penchant ma tête en arrière et viens sortir un couteau de son pantalon pour ruiner mon haut, et dégager le reste de mon hijeb qui déborder sur mon cou. Je suis paralyser par la peur. Paralyser de savoir ce qu'il va m'arriver. Il retire mon débardeur et vient embrasser mon cou avec une once de sauvagerie. Il tire un peu plus sur mes cheveux faisant couler mes larmes, et vient mordre ma poitrine. J'essaie de crier, de riposter, de me débattre, mais rien ne se produit car rien ne sors de ma bouche. La peur m'a entièrement envahi, et personne ne viendras se débattre à ma place. 

Homme : putain sans toute ses couches tes tellement bonne salope wow 

Des sanglots m'échappes, et je pries Dieu de m'envoyer quelqu'un. Il déboutonne mon pantalon, et le baisse à hauteur de mes genoux, tout en continuant de malmener la peau de ma poitrine et de mon cou. Il retire ensuite ma culotte, et je rassemble mes forces pour me débattre. Il saisi ma gorge et la serre fortement, avant d'ouvrir son pantalon et de sortir son engin. 

Homme : j'espère que tu va aimer petite voilée 

D'un seul coup, il s'enfonce en moi, et un cri de douleur vient traverser mes entrailles pour sortir de ma bouche en un crie perçant malgré la main de l'homme. Il engage les mouvement rapide, et je sens un liquide chaud gicler entre mes jambes. LAISSEZ MOI TRANQUILLE ! Sous les pulsions, il maintiens sa main sur mon cou, et la serre d'avantage. Je tousse, mais il ne s'arrête pas pour autant, car après son engin, il entre ses doigts crasseux dans mon vagin. Je cris de plus belle mais les forces ne sont plus présente, et je finis par m'abandonner à ce sort. 

Il termine sont activité, et me jette salement à terre avant de m'asséner un coup de pieds dans le ventre. 

Homme : merci pour le tour de manège ma belle 

Il me crache dessus, et s'enfuie en courant tandis que je reste là. Dans les vapes, en réalisant tant bien que mal ce qu'il vient de se passer. 

Cette homme, vient de prendre ma virginité. 

Celle de, Nassima 18 ans, femme musulmane, voilée. 

J'entends des pas non loin, mais je n'arrive pas à réagir, quand je vois un groupe de mon âge arriver en courant dans la ruelle. 

Femme 1 : oh mon dieu !

La personne en question se ruent à mon chevet tandis que les garçons s'enfuie dans la rue pour appeler de l'aide. Une deuxième jeune femme vient me remettre mon voile, et une autre arrive avec les pull des deux garçons qui sont partit appeler de l'aide, dans ses mains. Elles essaient de me l'enfiler en évitant le contact. 

Femme 3 : sa y est c'est bon, c'est terminé, tu m'entends ? C'est terminé

Elle prends ma tète et viens la poser sur ses genoux en caressant mes joues. 

Femme 2 : chutttt sa y est, les pompiers arrives 

Garçon 1 : on étais dans le bus, et on à vue le gars t'emmener dans la rue

Garçon 2 : le chauffeur voulais pas ouvrir les portes du bus en plein milieu de la route 

Moi : m-m-erci...

Les seuls mots que j'ai pu prononcé après mettre laisser emporter dans un océan de noir.  

RK // Minutes // RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant