Chapitre 18

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PDV RYAD 

Ibram's : nan en vrai oklm 

Mousko : mais ouais sa passe bien 

Ibram's : mais je sens toujours pas la framboise

Qu'est ce que l'on fait ? On est poser en bas du bâtiment, a fumée une cigarette pour ma part en regardant mes amis débriefer sur le nouveau coca cola framboise. Je ris en voyant Mousko sentir l'intérieur de la bouteille avec son nez plus grand que cette dernière. 

Ibram's : azy toi, quand tu passes une porte c'est ton nez qui rentre en premier wAllah 

Mousko : ta gueule, toi ta mère elle était en tete de liste pour commander la taille de ton front, c'est abusé, le désert du Sahara mon frère

Moi : oh le bâtard 

Je ris. Ses deux là sont des piliers dans ma vie, mais ils sont aussi un spectacle a eux tout seul. Je tapote sur le dos de ma clope pour faire tomber la cendre consumé, et tire une dernière fois dessus avant de l'écraser sous ma basket. Je rentre les main de mes poches et continue de parler avec ses deux phénomène de la conneries, quand au bout d'un certain temps, j'aperçois Nassima non loin, avec Imen dans ses bras, ses joues brillantes. Je fronces les sourcils. Elle pleure ? 

Ibram's : tema ses sourcils comment ils sont crispé

Moi : je reviens

Mousko : hein ? 

Je m'éloigne d'eux en trottinant pour rattrapé Nassima. Quand j'arrive prêt d'elle je pose ma main sur son biceps pour l'arrêter, et elle se retourne face a moi. 

Moi : qu'est ce qu'il se passe ? 

Imen : sais pas

La petite me regarde les yeux elle aussi rempli d'eau. 

Nassima *chuchote* : j'en peu plus

Sans que je ne m'y attende, elle se blottit contre moi. 

Nassima : j'ai pas voulus tout ce qui se passe Ryad, wAllah 

Moi : hé, vient, on va aller en parlé 

Je libère ses bras de la petite en la prenant dans les miens. La jeune voilée passe ses mains sur son visage en soufflant tandis que je cajole sa fille. 

Moi : petite princesse à besoin d'un prince pour sécher ses larmes 

Imen : apas (j'en ai pas) 

Moi : ba maintenant t'en à un

Je cale sa petite tête sur mon épaule, et on sort de l'ascenseur dans lequel on est monté en amont. Nassima prends ses clés et ouvre la porte se son appartement. J'entre a tâtons, et elle reprends Imen pour allée la mettre dans son lit. La petite a l'air de s'endormir sans trop de mal puisqu'elle réapparaît quelque minute après dans le salon. 

Nassima : tu veux quelque chose a boire ?

Je me lève de son canapé pour le moins confortable, et m'approche d'elle pour encadrer son visage de mes mains.

Moi : je suis là pour toi, pas pour boire, qu'est ce qu'il se passe pour que tu te mettes dans des états comme sa ?

Nassima : ça va pas Ryad, ça va plus 

Moi : qu'est ce qui ne va plus ? 

Elle baisse les yeux vers le sol, et pose ses mains sur mes avants bras. 

Moi : parle moi Nassima 

Nassima : ma famille, elle me déteste, surtout mon père, il accepte pas le faite que je sois maman, j'ai l'impression qu'il sait même pas ce que sa veux dire "violer" 

Je ne pensais pas que sa situation serai aussi compliqué. Cela explique pourquoi est ce qu'elle ne parle jamais de ses parents ou même de sa fratrie. Je ne comprends pas comment on a pu arriver là. Tout sa a cause d'un homme qui ne contrôle pas ses pulsions face a une belle jeune femme.

Nassima : il a ordonné a mon frère et ma sœur de ne plus prononcé mon nom, comme si j'étais morte 

Je comprends pas.

Moi : tu a essayer de lui en parler ? 

Nassima : j'ai fais que sa cette après midi Ryad, je lui ai tout dit, tout exprimer j'ai même plus de mots... J'ai était jusqu'à haussé le ton sur mon père chose que je n'aurais jamais faite avant, je lui ai tout déballé en un seul coup et j'en ai encore une fois subit les retombées

Moi : maintenant il connait ce que tu ressent, laisse faire les choses 

Nassima : mais, 2 ans que je laisse faire les choses, c'est pas suffisant encore ? On m'a pas assez piétiner comme sa ? Ils attendent quoi ? Que j'arrive à mes fins pour arriver et comprendre ce qu'il se passe ? 

Moi : calme toi 

Je me rapproche un peu plus d'elle, et décolles mes mains de ses joues pour les caler dans son dos, la pressent contre mon torse. Elle ne sais jamais laisser approcher auparavant....

Moi : tu leurs à dit tout ce que tu à pu, tout ce que tu avais sur le cœur depuis des mois que tu l'enterrer au plus profond de toi, il ne reste plus qu'a attendre une quelconque réaction, mais tu n'a plus rien à te reprocher à présent, ta fais tout ce que tu à pu Nassima, jusqu'à t'excuser de t'être faites agressé alors que ce n'est même pas de ta faute, tu en à assez fait, et puis, ce sont tes parents, si il t'aimes comme ils l'ont prétendu auparavant ils reviendront auprès de toi 

Elle souffle longuement. 

Moi : tu devrais allez te reposer tu bosses demain non ? 

Nassima : oui 

Moi : tu veux que je garde Imen ? 

Nassima : je l'a dépose en crèche à 6h45 

Moi : d'accord 

Je m'écarte d'elle, et elle me ramène à la porte. J'essuis ses dernière larmes et embrasse son front. 

Moi : pour n'importe quoi tu m'appelles 

Elle acquiesce d'un mouvement de tête, et je quitte son pallier pour rejoindre mes potes à l'endroit où j'étais initialement. Ces derniers me regarde. 

Ibram's : maintenant sa côtoie des meufs en soumsoum ? Ah ba super 

Mousko : elle était là au barbecue d'hier non ? 

Moi : ouais, Nassima 

Ibram's *rire* : tu donneras pas plus d'explication que sa ? 

Moi *souffle* : tu te souviens quand je suis descendu du bus avec Idriss et deux meufs ? 

Ibram's : depuis quand on est monter dans un bus nous ? 

Moi : il y à 2 ans

Ibram's : quand tu tes énervé contre le chauffeur et que ta voulus le tape ? 

Moi : ouep

Mousko : attend, c'est elle que tu m'avais raconter ? 

Moi : ouais, c'étais elle dans la rue ... 

Ibram's et Mousko : oh putain de merde 

RK // Minutes // RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant