Chapitre 10

1.6K 55 17
                                    

PDV NASSIMA 

Mes parents on directement penser à l'avortement, je penses que c'étais une réaction logique venant de parents musulman. Je dois avouer que j'étais d'accord avec ce choix, au départ, mais avec un peu de réflexion, j'ai changer ce qui devait se produire, et mes parents on très mal accepté ce choix, d'autant plus que j'étais seulement âgée de 17 ans, j'étais donc sous leurs responsabilité n'ayant pas la majorité. Mais, je me suis battu pour garder cette enfant, comme mes parents se sont battu pour me faire changer d'avis. En vain, ils ont échouer. Quand les 3 premiers mois sont passées, mes parents, un jours que je rentrer d'un weekend chez mon grand frère Farès, ont déposé mes valises dans l'entrée de la porte, et, ils m'ont imposer un choix. Sois l'enfant, sois ma famille. Un choix important et cruciale que je n'ai sus prendre. C'est mon père lui même qui m'a expulser de chez moi, en me faisant sortir de force. Mon frère m'a dont accueilli à ses coté, en acceptant ma décision. 

Je quitte la chambre, et ferme la porte. Je décide d'aller me changer pour aller faire une petite excursion sur le toit. J'enfile un sweat à capuche noir, et un legging noir, puis je replace mon hijeb lui aussi noir. On fais au mieux pour la discrétion. Je sors de l'appartement pour m'aérer la tête et je passe par le même chemin que la première fois.  

Arrivée en haut, je constate que Ryad est déjà présent. J'hésite à rebrousser le chemin, mais je finit par m'accouder au muret de béton, non loin de lui. Un silence plane pendant plusieurs minutes, quand il décide de le rompre. 

Ryad : je peux te poser une question ? 

Moi : techniquement tu le fais déjà 

Ryad : pourquoi l'avoir gardée ? 

Il fais illusion à ma fille. Il à du nous apercevoir cette après midi. 

Moi : tu es bien curieux

Mon regard toujours porter vers l'horizon, je laisse planner un nouveau silence, celui ci légèrement pesant, avant de répondre. 

Moi : peut être que plus tard je n'aurais pas d'enfants, qui sait ? Et j'aurais regretter d'avoir du abandonner ou avorter celui-ci, alors j'ai simplement assumé 

Ryad : tu à du murement réfléchir à ce choix 

Moi : non, il était évident

Ryad : tu as bien fais 

J'ai bien fais ? Rarement ont avais juger mon choix de vie d'une tel manière. Jamais on ne m'avais accorder raison. 

Moi : ils ne pensent pas tous sa 

Ryad : ils ont tord

Tu ne sais pas. 

Moi : où peut être pas 

Ryad : comment sa ? 

Moi : élevé un enfant à seulement la majorité, c'est renoncée à une partie de sa vie 

Ryad : c'est vrai, mais les moments passées avec l'enfant, compensent tous ceux auquel ont du renoncer 

Sur ce coup, il à raison. La venu d'Imen dans ma vie à compenser un bon nombre de chose, mais cela ne veux pas dire que je n'ai pas besoin de ses choses actuellement. 

Ryad : comment elle s'appelle ? 

Moi : pourquoi tu t'intéresses autant ? 

Ryad : moi même je sais pas, sa fais tellement de mois que je repenses à ce fameux jour, et maintenant que je tes trouvée, plein de question me passes en tête 

Moi : tu te préoccupes de moi ? 

Ryad *souffle* : beaucoup 

Mon cœur se soulève et se rabat dans ma poitrine. Hormis Kawtar et Farès, on ne s'intéresse pas à moi habituellement. On ne fais que me juger, ou m'insulter sur le faite que je suis une musulmane pratiquante donc portant le voile, sans alliance et pourtant maman. On vit dans une société où la mentalité est au plus bas, et ne risque pas d'évolué les années à venir. 

Moi : elle s'appelle Imen, elle à 1 an et 11 mois. 

Pourquoi ai-je mentionner son âge sans qu'il ne me l'ai demander ? Simple pulsion, je sentais la question arrivée. 

Ryad : elle porte ton nom ? 

Moi *léger sourire* : c'est une fierté qu'elle le porte 

Ryad : tu connais ses origines ? 

Moi : elle est comme moi *tourne la tête et murmurre* l'homme était purement français 

Ryad : et toi, tu es quoi ducoup  ? 

Moi : et toi alors ? 

Il ignore ma question, et suppose des origines. 

Ryad *rire* : moi je dis que tes un mélange, mais dans ce mélange, il y à des notes d'arabes

Moi *sourire* : Algérienne, Irakienne 

Ryad *sourire* : 100% arabe même 

Moi : et toi alors "RK" ? 

Ryad *étonné* : tu m'a reconnu ? 

Moi : non, c'est une amie qui ma révélé ton identité de rappeur 

Ryad : hummm, je suis Algérien 

Je l'avais déduis. Il y à des attitudes et des paroles qu'il emploie qui représente bien ses racines. La conversation prends fin ici, et l'on se contente de regarder au loin, toujours adossé au mur de béton. Je me redresse, et replace mon voile que le vent à fais voler. 

Moi : je vais rentrée

Je commence à partir, mais je sens qu'il se retourne pour m'interpeller. 

Ryad : attend !

J'hésite à m'arrêter dans l'élan de ma marche, mais je le fais tout de même, et me retourne pour lui faire face. 

Ryad : tiens 

Il tends sa main, renfermant un papier blanc avec des numéro inscrit dessus. Je le regarde sans pour autant réagir.

Ryad : pour n'importe quoi tu m'appelles

Il insiste en secouant le papier, je le saisi et observe l'écriture noir dessus. 

Moi : se sera pas nécessaire

Ryad : si, c'est même plus que nécessaire 

[...] 

RK // Minutes // RKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant