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Chapitre 51

Troisième jour sans le rappeur... 

PDV NASSIMA 

La main de ma fille emprisonner dans la mienne, on marche le long de la rue, longeant notre bâtiment, de retour après une petite sortie en ville. Dès lors que l'on prends un virage, mon regard se promène sur la silhouette de quelqu'un, me semblant familière à première vue. Je réalise en un quart de seconde, qui est donc cette fameuse personne sur qui mon regard fixe se bloque.

Il est là. 

Il m'observe à son tour. 

Ses courbes...

Sa silhouette...

Même en pleine nuit je le reconnaitrais...

C'était lui, il y à deux ans.

Lui.

Juste lui. 

Je ne pensais pas le revoir un jour, au moment où Ryad n'est pas présent, au moment où il est loin. Mon cerveau bugue mais je le reprends en main en un quart de seconde, et j'attrape ma fille dans mes bras, en posant l'une de mes mains sur sa tête, la  calant dans mon cou, l'emprisonnant de mon autre bras, courant jusqu'à la cage d'escalier où est situé mon appartement. Ma respiration est mal cadencé, les battements de mon cœur ne suivent plus la ligne habituelle de mouvement, ma vue se brouille, Imen gigote, je perds toit contrôle et ouvre difficilement ma porte d'entrée, tremblant de toute pièce lorsqu'il faut insérer la clé dans la serrure. Je pose ma fille au sol, claque la porte et la referme à double tour, pour ensuite récupérer la petite et m'enfermer dans ma chambre. 

Imen : mama ? 

Il ressurgit de mon passé, ou alors, c'est mon passé qui ressurgit, me donnant illusion de le revoir, approchant de la fameuse date où tout à changer. J'essaie de reprendre mes esprit, de tout rassembler, de me calmer, et c'est à se moment là que les pleures fusent. Imen vient se blottir contre moi, mon téléphone dans sa main. Je le prends à mon tour et le regarde longuement. Je ne veux pas inquiéter Ryad. Je ne veux inquiéter personne. Mais le garder pour moi, me détruirais de l'intérieur. Je clique donc sur le numéro de Kawtar. 

 Kawtar : heyyyyyyy 

Moi *renifle* : Kawtar ? Kawtar ça va pas là, ça va pas 

Kawtar : hé mais qu'est ce qu'il se passe ? Comment sa tu pleures ? 

Moi : il était là, je les vu, je suis sûr que c'est lui Kawtar 

Kawtar : mais de quoi tu parles ? C'est qui que tu as vu ? 

Moi *pleure* : le gars, mon violeur

Kawtar : comment sa ton violeur ? S'il te plaît Nassima, calme toi, et puis, il est où Ryad d'abord ? 

Moi : en showcase dans toute la France

Kawtar : il se passe toujours des trucs quand il n'y a personne

Moi : j'arrive pas à me calmer Kawtar, j'arrive pas 

?? *arabe* : KAWTAR TA FINIT TA VALISE ? 

Moi : tu pars ? 

Kawtar : ils partent au Maroc, moi je restes là et j'arrive 

Moi : fais pas sa, tu va rater ton avion e-

Kawtar : hé, j'en ai rien a foutre de l'avion, lui il peut attendre alors que toi ta besoin de moi maintenant, garde Imen avec toi, et ne sors pas de l'appartement, je me met en route 

J'ai aucune réaction à part sangloter comme un bébé, ma fille coller a moi, et sourire légèrement quand je me rends compte de la belle personne qu'incarne Kawtar. 

Kawtar : panique pas d'accord, j'arrive 

Elle raccroche en catastrophe et j'abandonne mon téléphone sur le sol. 

Moi : écoute moi bien, on va rester a la maison, et tata Kawtar elle va passer nous voir d'accord ? 

Imen : y'ou doudou ?

Moi : on va allé le chercher t'inquiète pas

J'embrasse son front avant de sécher mes larmes et d'étouffer mes tremblement incontrôlable. Je me ressaisi, et me relève du tapis magrébin de ma chambre, ouvrant la porte de manière peureuse, suivis de ma fille qui elle, galope jusque dans sa chambre, se jetant sur son amat de peluche en tout genre. 

[...]

Assise, les jambes croiser à défaire mon hijeb, pour le refaire de façon plus correct, surement un geste nerveux, des coups viennent résonner à la porte. 

Imen : tata ! c'est tata ! 

Elle se lève, la peluche sous forme d'ours de couleur crème loger dans ses bras, et se rue vers la porte d'entrée, mes pas la suivant de prêt. Je regarde à travers le juda, et vérifie la personne qui se trouve derrière ma porte. Je déverrouille cette dernière, et Kawtar vient attraper mes épaules. 

Kawtar : comment tu te sens ? Tu vas mieux ? Tes pas ressortit ? Il ressembler à quoi ? Tu l'a vu où ? Je vais faire le maraboutage sur lui wAllah il va perdre l'utilité de ses yeux starfou'Allah 

Elle me fait lâcher un rire franc, et nécessaire actuellement pour détendre l'atmosphère. 

Moi : commence déjà par entrer, on en discutera une fois poser 

Kawtar acquiesce, et relâche sa prise sur moi, agrippant son opaque valise noir pour entrer dans mon appartement. On se pose dans mon salon, Imen embrasse la joue de sa tante, qui fait de même pour elle, puis s'amuse a jouer dans le salon. Ma fille est relativement calme actuellement, elle à du ressentir les émotions qui plane dans l'air et comprendre que sa n'étais pas le moment pour venir embêter maman. 

Kawtar : bon, je t'écoute, explique moi 

Moi : on marchait dans la rue, et en peu de temps je les reconnu 

Kawtar : tu es sur que c'était lui ? 

Moi : si sa se trouve je suis juste une folle avec des hallucinations débiles

Kawtar : ne dit pas sa, même si, l'acte c'est passer dans le noir, n'oublie pas qu'il t'a trainer sur le trottoir, tu as donc une image de lui suffisamment fiable pour le reconnaitre 

Moi : je ne sais pas, mais... j'ai peur maintenant 

Kawtar : tu n'as pas besoin d'avoir peur, tu était seule à ce moment là, mais tu ne l'es plus maintenant

Elle se lève du canapé, empoignant la hanse de sa valise. 

Kawtar : d'ailleurs, je vais rester ici jusqu'à ce que Ryad reviennes, je suis sur que tu as un petit coin de libre pour moi 

Moi *souffle* : j'ai une chambre d'ami mais, ne te se-

Kawtar *rire* : moi qui pensais dormir sur le sol, finalement j'aurais un matelas, c'est trop cool ! 

Elle se détend, et troque son air mature et responsable contre celui d'un enfant intrépide et joyeux. Le changement d'humeur et de personnalité et imminent. 

Merci Kawtar, d'avoir accouru, merci d'être qui tu es... 

 [...]