RK // Minutes // RK

Chapitre 29

PDV NASSIMA

La conversation d'hier avec Ryad, ma chamboulé encore plus que celle de d'habitude. Je perçois qu'il a une idée en tête, et ne pas savoir la nature de cette idée me fait réfléchir plus que jamais. Aujourd'hui, je vais aller récupérer ma fille pour le weekend. Un weekend tant attendu, en espérant que les jours se tasse pour qu'elle reste définitivement auprès de moi, permettant d'enfin cesser ses allez retours interminable. 

Je fais vrombir le moteur de ma voiture, exécute une marche arrière et je me met à conduire sur les multiples routes et virage qui compose le trajet jusque chez mon frère. 

Après plusieurs minutes, je finit par arriver devant son portail ouvert, sûrement préparé a ma venu. Je me gare non loin de la maison, et descend du véhicule.

Imen : mamaaaaaaaa

Moi *arabe* : ma chérie tu m'as manquer ! 

Inculqué à ma fille la langue maternelle dans laquelle on m'a élevé est important, l'arabe fais partie de ses racines, de ses origines, ce n'est pas négligeable. 

Imen *sourire* : c'est patit po a maison ! 

Moi *rire* : oui, oui, on est partit pour la maison 

Farès *rire* : comment elle est trop contente de partir, a croire on l'a maltraite 

Moi : tes jaloux parce que c'est moi sa préféré c'est tout 

Mélissa : euh, toi tes sa mère mais sa préféré sa reste moi, désolé de te décevoir habibi

Farès : n'importe quoi vous, c'est mes bonbons quelle manges

Mélissa : c'est moi quelle appelle quand elle arrive pas a dormir

Farès : c'est moi qui joue au puzzle avec elle 

Mélissa : c'est mes plats qu'elle mange 

Farès : c'est avec mes doudous qu'elle repart chez Nassima

Mélissa : c'est moi qui fais du toboggans avec elle 

Imen : y'ou iyad mama ? 

Le débat s'arrête sur ses mots, et Mélissa me regarde en jouant avec ses sourcils, comme pour sous entendre quelques chose. Farès me lance un regard dur.

Farès : c'est qui "iyad" ? 

Moi *gêner* : Ryad

Mélissa : okayyyy vient avec moi, je vais t'expliquer

Farès : hein ? Comment sa toi tu sais ? 

Mélissa : bisous Nassima rentre bien ! 

Mélissa pousse Farès qui s'engouffre dans la maison, puis me regardes en élevant ses pouces, m'affirmant qu'elle s'en occupe. La réaction de mon frère m'a gêner, mais elle m'a aussi fait rire intérieurement.  

Imen : mama ? Iyad y'ou ? 

J'attrape ma fille pour venir l'attacher dans son siège auto. 

Moi : il est chez lui comme tout le monde ma fille 

Elle fait la mou, et j'en profite pour déposé un rapide baiser sur le bout de son nez, récoltant de sa petit bouche un de ses nombreux rire joyeux. 

[...]

Moi *rire* : c'est quand que tu arrêtes de courir partout toi 

Imen s'amuse à courir dans l'appartement tel une princesse en détresse, un coussin plaqué contre elle. En la regardant, on pourrais croire que ce coussin est là pour prévoir la chute. La porte émet un son, j'en déduis qu'on y frappe. Je pose ma main sur la tête de ma fille la stoppant dans son élan, afin que j'aille ouvrir à celui qui s'excite contre ma porte d'entrée.